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UN MONDE SI BEAU
Comme tous les matins, je me réveille heureux.
Le ciel est bleu, le soleil brille de tous ses feux.
Je sors dans mon jardin, les fleurs me disent bonjour.
Mon voisin m'interpelle : Ça va bien, mon ami?
Dans la rue, un moineau se pose sur mon épaule,
Il me pépie sa vie, c'est vraiment passionnant.
Une voiture s'arrête, son chauffeur me fait signe
Que je peux tranquillement traverser la chaussée.
Mon patron, chaleureux, m'accueille à bras ouverts.
Il me dit qu'il m'augmente car je le mérite bien.
Ma journée de travail est un enchantement,
Et, le soir, je retrouve ma gentille petite femme,
Nous passons tous les deux une exquise soirée.
J'ouvre les yeux, hébété,
Une fois de plus, j'ai rêvé.
Que ce rêve était beau,
Que ce rêve était chaud!
Qu'il doit être agréable
Ce petit monde aimable
Où je ne peux aller,
Dont je ne peux que rêver.
Comme tous les matins, je me réveille grincheux.
Des nuages bas et lourds plombent entièrement le ciel.
Dans mon jardin trempé, toutes les fleurs sont fanées.
Mon voisin fait la gueule, je ne sais pas pourquoi.
Dans la rue, les gens passent sans même se regarder.
Ils sont certainement en retard, ils se pressent.
Ma voiture tombe en panne, je me fais klaxonner,
Insulter, un peu plus, je me ferais lyncher.
Mon patron, l'oeil mauvais, me dit qu'il m'a laissé
Un travail colossal qu'il me faut terminer,
Quitte à travailler toute la nuit s'il le faut.
Quand je rentre chez moi, ma méchante bonne femme
Me dit qu'elle me déteste puis elle va se coucher.
Vite je me mets au lit,
Vite je ferme les yeux,
Je m'endors et rejoins
Mes fleurs et mon voisin
Et tous ces gens aimables.
La vie est si agréable
Dans ce monde si beau
Dans ce monde si chaud.
Edgar
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JE PENSE À VOUS
Vous marchiez sur la plage dans la clarté lunaire,
Vos cheveux agités par la brise légère.
Le clapotis des vagues semblait rythmer vos pas.
Me suis-je manifesté, je ne m'en souviens pas.
Quand vous avez posé votre regard sur moi,
Mon cœur s'est emballé, trahissant mon émoi.
De loin nous parvenait la musique feutrée
D'une rumba ancienne au charme suranné.
Irrésistiblement attiré par vos yeux,
Ressentant une sorte de vertige délicieux,
Je me suis approché de vous, déjà séduit,
Vous étiez si belle, c'est pour cela que depuis,
Je pense à vous,
Je ne pense qu'à vous,
Vous avez investi ma vie.
Je pense à vous,
Je ne pense qu'à vous,
Je n'ai ni ne veux de répit.
Votre présence
Serait ma seule défense,
Face à l'ennui
Qui, jour et nuit,
Me ronge d'être loin
De vous.
Je vous ai enlacée, et nos corps ont suivi
La musique obsédante qui enchantait la nuit.
Vos longs cheveux soyeux caressaient mon visage,
Je faisais, du bonheur, l'exquis apprentissage.
Mais alors que l'aurore approchait, promettant
Une prochaine rencontre, inexorablement
Vous vous en êtes allée, me laissant assombri,
En manque de vous, et c'est pour cela que depuis,
Je pense à vous,
Je ne pense qu'à vous,
Vous avez investi ma vie.
Je pense à vous,
Je ne pense qu'à vous,
Je n'ai ni ne veux de répit.
Votre présence
Serait ma seule défense,
Face à l'ennui
Qui, jour et nuit,
Me ronge d'être loin
De vous.
Je pense à vous
Je ne pense qu'à vous
Les heures me sont interminables
Je pense à vous
Je ne pense qu'à vous.
Edgar
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