• K reuzberger

    I nitiative

    G egen

    A ntisemitismus

    KigA e.V.

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    Oranienstraße 34 ۰ 10999 Berlin ۰ Tel.: 0049 30 695 65 865 ۰ Fax.: 0049 30 695 69 266 ۰ mail@kiga-berlin.org

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    Die Kreuzberger Initiative gegen Antisemitismus - KIgA (Initiative de Kreuzberg contre l'Antisémitisme) existe depuis novembre 2003. A l'origine, l'organisation, fondée au lendemain des attentats d'Istanbul, s'appelait Mirgantische Initiative gegen Antisemitismus (Initiative de migrants contre l'antisémitisme). Jusqu'à fin 2005 travaillait KIgA sous l'autorité responsable de l'association de quartier bizim ev – unser Haus e.V. Depuis le début de l'année 2006, KIgA est une association indépendante.

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    KIgA développe depuis 2004 des concepts pédagogiques et conduit des projets sur le thème des formes nouvelles d'antisémitisme. Les principaux groupes-cible sont les jeunes issus de l'immigration vivant à Berlin. KIgA développe des modules éducatifs pour les écoles, les instiutions de jeunesse et les maisons de quartier, ainsi que des formations pour instituteurs, pédagogues et travailleurs sociaux.

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    En tant que membre de la société civile, KIgA s'engage aussi dans les domaines de l'antisémitisme et l'islamisme. Cet engagement est basé entre autres sur le monitoring des groupes antisémites et islamistes locaux et nationaux, ainsi que l'organisation de conférences et rencontres sur ces thèmes, le soutien du dialogue judéo-turc, la sensibilisation et mobilisation du public, en particulier dans le contexte local de Berlin-Kreuzberg.

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    Présentation de modules pédagogiques choisis

     

    1. La création de l'Etat d'Israel (4 X <st1:time hour="2" minute="0">2heures</st1:time>)

    Le point central de ce module est un jeu de rôles, au cours duquel les élèves se préparent à la conférence de 1947 et interprètent les différents acteurs du conflit. A la conférence participent des représentants des Palestiniens, des sionistes, des différents pays arabes ainsi que du Royaume-Uni. Ceux-ci doivent essayer de trouver une solution commune au conflit.

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    Les élèves apprennent par ce biais une partie de l'histoire, ainsi que les grandes lignes du conflit entre Israël, les Palestiniens et les états arabes voisins. Ils acquièrent de solides connaissances de base sur la diversité des intérêts entre les différents camps et comprennent que la création de l'Etat d'Israel n'est pas un « complot sioniste ». Ils cernent mieux le fait que l'évolution historique est engendrée par une suite de conflits politiques et militaires entre les acteurs à des dates historiques différentes.

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    2. Les théories des complots (3 X <st1:time hour="2" minute="0">2 heures</st1:time>)

    Ce module est divisé en trois parties. Au cours de la première partie, les caractéristiques de possibles théories des complots sont mises en avant et analysées à travers l'exemple d'un « complot turc » imaginaire. A l'aide de cette analyse, la différence entre les préjugés racistes et les théories des complots est mise en relief.

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    Dans la deuxième partie, les élèves sont invités à créer en petits groupes leurs propres théories des complots (« Pourquoi les téléphones portables sont-ils de moins en moins chers et qui se cache derrière ce phénomène ? », ou « Pourquoi les élèves dont le nom commence par un B recoivent toujours de meilleures notes ? », etc.). Ils découvrent qu'il est très facile de développer des théories folles et de convaincre les autres de leur contenu.

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    Dans la troisième partie, il est question du discours antisémite, basé sur la théorie des complots. Des exemples actuels tirés de la presse arabe et turque sont utilisés et analysés à l'aide des caractéristiques identifiées dans la première partie du module. Le but de ce module est de travailler sur les caractéristiques possibles des théories des complots, de reconnaître le contenu antisémite de celles-ci, ainsi que d'acquérir un regard critique sur les médias.

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    3. Jeu de rôles autour du "conflit" (3 X <st1:time hour="2" minute="0">2 heures</st1:time>)

    Un groupe de 5 à 7 jeunes se voit confronté à différentes situations conflictuelles. Ils apprennent à identifier et à exprimer leurs propres intérêts et idées, ainsi qu'à prendre en compte les conceptions des autres. Au cours du jeu, les jeunes ont la possibilité de prendre conscience et de réflechir sur leur propre situation et les systèmes de valeurs contradictoires dans lesquels ils évoluent. Le modes de vie traditionnel, la vision intégriste du monde et des rapports sociaux, ainsi qu'une représentation partiarcale de la société peuvent être questionnés. Des faces-à-faces interviennent sur un mode argumentatif. A travers le jeu, il s'agit entre autres de situations conflictuelles entre différentes valeurs (visite de la mosquée vs. sport), entre les générations (père et fils), de conflits amoureux (un jeune tombe amoureux de la soeur de son meilleur ami), ainsi que des problèmes de mariage entre par exemple un partenaire juif et un partenaire musulman.

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    4. Antisémitisme en Turquie (3 X <st1:time hour="2" minute="0">2 heures</st1:time>)

    Dans ce module, dont le groupe-cible reste des classes avec une forte proportion d'élèves d'origine turque, il est tout d'abord question de la discussion en Turquie autour des attentats sur les deux synagogues à Istanbul en 2003. La discussion publique et médiatique autour de ce thème offre un motif idéal pour rentrer plus en profondeur dans l'histoire de l'antisémitisme en Turquie, ainsi que ces formes plus actuelles, comme par exemple la théorie sur les « juifs cryptés », « dönme » en turc, sensés occuper tous les postes-clé de l'administration turque.

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    5. Projet local sur la vie juive à Kreuzberg avant la Shoah

    Sous la direction d'une équipe pédagogique, les jeunes effectuent un stage auprès de KIgA . Le stage a pour but d'allier l'acquisition de connaissances historiques et celle de compétences pratiques, notamment dans le domaine de l'informatique. Les jeunes -4 ou 5 par groupe- s'informent et se documentent sur l'histoire juive locale de Kreuzberg, ainsi que sur la pérsecution et la déportation des habitants juifs de ce quartier durant le régime national-socialiste. Ils découvrent de cette manière l'histoire de nombreuses familles juives ayant vécu et travaillé dans les maisons et rues dans lesquelles eux-mêmes ou leurs amis habitent. A la fin du projet, les élèves présentent les résultats de leurs recherches sous la forme d'une visite dans le quartier de Kreuzberg pour les autres classes de leur établissement, ainsi que le grand public. Le projet est possible à travers le programme de stages, auquel chaque élève en Allemagne doit participer au cours de sa scolarité.

    Revue de presse sur KIgA - Kreuzberger Initiative gegen Antisemitismus:

    - Muslimische-Stimmen.de, 22 avril 2007 (allemand)

    - "Hassreime", Jungle World, 7 mars 2007 (allemand)

    - "Verein braucht dringend Unterstützung", Die Welt, 14 janvier 2007 (allemand)

    - "Wenn muslimische Mädchen auf ihre jüdische Mitschülerin losgehen", Die Welt, 5 décembre 2006 (allemand)

    - "Yahudi düsmanligi ile mücadelede Türk destegi", Salom Gazetesi, 18 octobre 2006 (turc)

    - "German Turk takes on "anti-Semitic Islamic propaganda", Ha'aretz News, 12 octobre 2006 (anglais)

    - "Berlin's embrace of immigrants a success", Washington Times, 11 juin 2006 (anglais)

    - "Iranian antisemitic TV series on sale at Turkish book fair in Berlin", Judeoscope, 20 avril 2006 (anglais)

    - "Auf großer Bühne", Tagesspiegel, 23 mars 2006 (allemand)

    - "Vergangenheitsbewältigung!", Guilt and Pleasure (anglais)

    - "Unterwegs in die Vergangenheit", Tagesspiegel, 10 novembre 2005 (allemand)

    - "Antisemitismus trotz Multikulti", Tacheles, 30 juillet 2005 (allemand)

    - "Antisemitismus an Schulen nimmt zu", Berliner Morgenpost, 20 juin 2004 (allemand)


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  • Proche-Orient.Info

    <st1:date year="2006" day="5" month="4" ls="trans">5 avril 2006</st1:date> / <st1:time hour="11">11 h</st1:time> 19
    La télé iranienne se déchaîne
    Grand succès à Berlin d'un feuilleton antisémite repris par une TV turque
    Par Elif Kayi 




    « Les yeux bleus de Zahra », série en sept épisodes produite en 2004 par la chaîne câblée iranienne Sahar TV, raconte le tragique destin d'une petite fille palestinienne, Zahra, enlevée par un général de l'armée israélienne et énucléée. Le général souhaite faire bénéficier son jeune fils qui est aveugle des beaux yeux bleus de Zahra. Dans le dernier épisode, il justifie son acte de la manière suivante : « Les yeux et les cœurs des Palestiniens nous appartiennent. Ils sont comme les arbres de nos jardins (...) Dieu nous a choisis ».

    Le <st1:date year="2005" day="8" month="2" ls="trans">8 février 2005</st1:date>, la chaîne Sahar TV avait diffusé une interview du producteur de la série, Ahmad Mir-'Alaii : « Nous n'avons présenté qu'une infime partie des crimes des sionistes. (...) Il y a un bateau blanc qui navigue sur les océans (...) À l'intérieur, les sionistes tiennent prisonniers des enfants de un à deux ans. (...) Ils sont kidnappés sous divers prétextes (...) Reçoivent les meilleurs soins médicaux (...) Pourquoi tant d'attention ? Les sionistes les utilisent pour des raisons médicales. Ils utilisent leurs cœurs, leurs reins, et leurs organes ».

       Suite à la diffusion de la série, Sahar TV avait été interdite en France en février 2005, ainsi qu'aux Pays-Bas. Le chargé de programmes de la chaîne s'insurgeait encore au mois de mai contre cette interdiction : « Notre seul crime est d'être du côté des opprimés. Notre seul crime est de suivre les leçons de l'Imam Husseyin (...), qui nous a appris, et continue à nous enseigner, comment lutter contre les agresseurs ».

       Cependant, à partir de l'été dernier, la chaîne turque TV5, très appréciée par les Turcs d'Allemagne, a diffusé la série en prime time. On peut aussi se procurer la série en DVD ou vidéo pour 17 euros auprès de librairies islamistes turques, ceux de Kreuzberg par exemple, un quartier de Berlin dont la population est à forte majorité d'origine turque. De nombreux sites allemands et turcs la diffusent également, avec téléchargement gratuit.
    Le
    <st1:date year="2005" day="8" month="2" ls="trans">8 février 2005</st1:date>, le quotidien turc « Mili Gazete » écrivait : « Palestine ; après la Mecque et Médine, la pupille des Musulmans (...) Palestine ; l'honneur des Musulmans (...) Que savons-nous en dehors de ce qui est publié dans la presse et rapporté dans les journaux télévisés ? Existe-t-il un film traitant de la longue lutte en Palestine, de ses douleurs et des tortures perpétrées ? (...) Combien de films vous viennent à l'esprit sur la guerre du Vietnam, et combien sur la prétendue oppression vécue par les Juifs sous l'Allemagne d'Hitler ? Que dites-vous du fait que presque tous les films traitant du prétendu génocide des Juifs soit récompensés par un Oscar de l'Amercan Film Academy ? « La liste de Schindler », « Le pianiste » et « La vie est belle » sont les premiers exemples qui me viennent en tête. (...)

       Depuis le <st1:date year="2006" day="4" month="3" ls="trans">4 mars 2006</st1:date>, date de la diffusion sur la chaîne allemande ZDF d'un documentaire dénonçant « Les yeux bleus de Zahra », il est devenu plus difficile de se procurer le film dans les librairies qui le vendaient. Cependant, d'après l'islamologue allemand Michael Kiefer, la propagande antisémite iranienne prend une place de plus en plus importante dans le milieu sunnite turc, et rencontre un public qui trouve ce type de productions intéressantes.



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  • Neues Deutschland, 3. Mai 2007

    Türkische Regierung beantragt vorgezogene Neuwahlen zum Parlament
    Eine Alternative zur AKP
    ND-Gespräch mit Ahmet Iyidirli 

     
    Ahmet Iyidirli ist Bundesvorsitzender der Föderation der Volksvereine türkischer Sozialdemokraten in Europa (HDF).


    ND: Warum hat die Präsidentenwahl in der Türkei so große Bedeutung?
    Ahmet Iyidirli: Der Staatspräsident ist in der Türkei wichtig, weil er entscheidenden Einfluss auf die Ernennung der Mitglieder zentraler staatlicher Gremien hat, etwa des Hochschulrats oder des Verfassungsgerichts. Die regierende islamische AKP hat versucht, den laizistischen Staatsapparat mit ihren Leuten zu besetzen und so zu islamisieren. Dies wurde teilweise vom säkularen Präsidenten Ahmet Necdet Sezer verhindert.

    Welche Folgen hätte denn ein AKP-Mitglied als Staatspräsident für die Türken in Deutschland?
    Der Staatspräsident hat allgemein wenig Einfluss auf die Auslandstürken. Aber es geht auch um die Reformhoffnungen der türkischen und türkischstämmigen Demokraten im Ausland. Konservative und islamistisch orientierte Kräfte würden sich auch hier bestärkt fühlen und noch offensiver auftreten. Diese Entwicklung gab es schon während der Regierungszeit von Erdogan.

    In der deutschen Presse wurde die Kandidatur von Außenministers Abdullah Gül begrüßt, er gilt als liberaler Politiker.
    Das ist das Ergebnis billiger Propaganda. Seit wann ist die AKP eine liberale Bewegung? Sie sagen, dass der Islam, eine Religion, ihre politische Referenz sei. Was ist da liberal? Da verstehe ich unter liberal etwas ganz anderes, und zwar das Beharren auf republikanischen, demokratischen und laizistischen Prinzipien. Alle in der AKP-Führung haben die gleichen Wurzeln: den politischen Islam.

    Aber haben die Türken nicht massiv für die AKP gestimmt?
    2002 kam die AKP bei niedriger Wahlbeteiligung auf 34 Prozent der Stimmen. Doch wegen der Zehn-Prozent-Hürde sind 45 Prozent der Wählerstimmen nicht im Parlament präsent, und so hat die AKP dort fast eine Zweidrittelmehrheit.

    Was fordern die jüngsten Massendemonstrationen? Hier wurden sie oft als nationalistisch hingestellt.
    Die Teilnehmer streiten für eine laizistische und demokratische Republik. Diese Menschen generell als Nationalisten abzustempeln, ist verantwortungslos.

    Warum gibt es keine vereinigte liberale oder linke Opposition?
    In der Türkei gibt es seit 15-20 Jahren mehrere linke bzw. sozialdemokratische Parteien. Zu den meisten haben wir als HDF gute Kontakte. Die CHP ist momentan die Hauptströmung, und das wird wohl auch so bleiben. Wir wünschen uns einen Zusammenschluss aller Sozialdemokraten. Es ist sehr wichtig, dass es wieder eine überzeugende Alternative zur AKP gibt.

    Was erwarten Sie von den angekündigten Parlamentswahlen?
    Die Zehn-Prozent-Hürde schafft die Möglichkeit für eine Partei, mit einem Drittel der Stimmen zwei Drittel der Mandate zu erringen. Die angekündigten Neuwahlen sind jetzt auch die Chance, auf die Forderungen der Opposition einzugehen und diese Schieflage des Wahlgesetzes zu ändern, damit die Parteien entsprechend ihrer Stärke im Parlament repräsentiert sind. Eine solche gemeinsame Krisenlösung ist aber nur eine Hoffnung, keine Garantie.
    Fragen: Elif Kayi


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  • Berlin's embrace of immigrants a success

    By Norman Levine
    THE <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">WASHINGTON</st1:State></st1:place> TIMES
    Published June 11, 2006

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    <st1:State w:st="on">BERLIN</st1:State> -- Contemporary <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">Berlin</st1:place></st1:State> is a case study in the strategies of social peace.
        Earlier in the year, <st1:City w:st="on">Paris</st1:City> was rocked by violent urban disorder, but for the past 25 years both the Federal Government of Germany and the city government of <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">Berlin</st1:State></st1:place> have initiated programs that make the metropolis a model in the engineering of social integration.


        <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">Berlin</st1:place></st1:State> has 3.3 million people, it has an immigrant population of 500,000, and the largest immigrant group is Islamic Turks. Until 1989, the city was divided by a wall built by Communist East Germany to prevent contact between East and West. After the November 1989 collapse of the wall, the federal and municipal governments acted creatively to prevent construction of an "Ethnic Wall," and <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">Berlin</st1:State></st1:place> is today an example of the tactics of ethnosocial assimilation.


        The February riots in <st1:City w:st="on">Paris</st1:City>, led by young Muslim immigrants from <st1:country-region w:st="on">Morocco</st1:country-region>, <st1:country-region w:st="on">Algeria</st1:country-region> and <st1:country-region w:st="on"><st1:place w:st="on">Tunisia</st1:place></st1:country-region>, were caused in part by urban segregation. The Islamic residents of <st1:place w:st="on"><st1:City w:st="on">Paris</st1:City></st1:place> lived in suburban ghettos, and this residential apartheid was a wall preventing their integration into French society.


        In <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">Berlin</st1:place></st1:State>, Islamic nationalities live mostly in the districts of Kreuzberg, Neukolln and Wedding, near the center of the city, and this housing pattern supports ethnic assimilation. Whereas in <st1:City w:st="on">Paris</st1:City> residential apartheid blocked the integration process, in <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">Berlin</st1:State></st1:place>, residential inclusion eases the way to cultural cooperation.


        Involving newcomers
        In addition to this residential desegregation, the basic thrust of most government programs is grass-roots organization. The strategy is to invigorate civil society so that ethnic groups will feel empowered and that they have a stake in the affairs of <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">Berlin</st1:State></st1:place>.


        The Kreuzberg Democracy Project, led by Doris Nahawandi, a Pakistani, organizes community round-table discussions at which all ethnic groups can voice their ideas. These grass-roots discourses, the purging of ethnic prejudices, and the reaching of thoughtful decisions help establish a sense of community among the multiple religious and ethnic constituencies.


        Another target of Ms. Nahawandi's is "Islamophobia." To help Germans overcome their fear of Islam, she organizes conferences at which academics discuss this subject. The German Senate also paid for the development of youth centers, and these multiethnic meeting halls were designed to encourage grass-roots dialogue and mobilize civic awareness against Islamophobia.


         "These Kreuzberg programs succeeded in reducing ethnic animosity," said Ms. Nahawandi, adding that "the size of gangs has declined, and the past three years have been free of any ethnic disturbances."


        The Berlin Department of Civil Rights for Migrants was created by the Berlin Senate in 1981. Its primary task is to inform all migrants of their constitutional rights under German law.
        Elke Pohl, the department director, supervises a staff of 25 whose languages include Polish, Vietnamese, Turkish, Arabic, Serbian, Croatian and Chinese.


        Legal advice offered
        The office gives legal advice regarding social or religious discrimination. It also advises about the rights of women in cases involving arranged marriages. Ms. Pohl helps bring the concept of civil rights to people of immigrant background. These legal services are free.


        If Kreuzberg can be compared to <st1:place w:st="on"><st1:City w:st="on">Berkeley</st1:City>, <st1:State w:st="on">Calif.</st1:State></st1:place>, Neukolln is conservative lower-middle-class. The population of Neukolln is 270,000 and 30 percent of its residents are immigrants. But it is not Harlem or <st1:place w:st="on">Watts</st1:place> -- there are no immigrant ghettos. Rather the residential landscape integrates Germans and immigrants.


        The single greatest obstacle to integration throughout <st1:country-region w:st="on"><st1:place w:st="on">Germany</st1:place></st1:country-region> is the language barrier. A national survey in 2001 found that 70 percent of immigrants did not know German. To overcome this problem, the federal government in 2005 offered an integration course consisting of 630 hours of free instruction. Six hundred of them are devoted to German language instruction, and 30 hours to German history.


        The Schillerpromenade is a neighborhood organization in Neukolln. In 2004, its leader, Kerstin Schmiedeknecht, began offering a language program for prekindergarten immigrant children who were brought to elementary schools to begin learning German.


        Another innovation was Ms. Schmiedeknecht's creation of "Quarter Mothers." To teach immigrant parents about the German legal system, health and nutrition, and the legal steps to obtain citizenship, Ms. Schmiedeknecht recruited Turkish women and called them "quarter mothers." Their responsibility was to contact Turkish families, so Turks would talk to Turks, raising the civic consciousness of new immigrants.


        Help for job seekers
        Aware of high unemployment among immigrants, Schillerpromenade also set up a community program for job seekers.


        For newcomers to <st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">Germany</st1:country-region></st1:place> aged 9 to 18 years, the program helps boys and girls prepare resumes, fill out employment applications, and emphasizes the great advantage of obtaining a high school diploma.


        The arts also serve as an arena for improving toleration of others different from oneself. The Hall of Cultures administered by Paul Rather acts as a performing arts center for foreigners arriving in Neukolln; all nationalities can stage cultural events from poetry to reggae as guests of the local government.


        With financial support from the Federal Ministry of the Interior, the German Sports Association uses private sports clubs for integrating minority populations.


        The German Sports Association designed programs specifically for Islamic women. Orthodox Islamic women do not engage in sports, and don't receive the possible health benefits. To encourage these women to swim, facilities have been constructed to guarantee their absolute privacy from males.


        Aycan Demirel, director of the Kreuzberg Initiative Against Anti-Semitism, and his assistant <st1:PersonName w:st="on">Elif Kayi</st1:PersonName>, are both Turks and leaders in the struggle against "the new anti-Semitism" against Islamic populations in <st1:country-region w:st="on"><st1:place w:st="on">Germany</st1:place></st1:country-region>. Their organization is funded by the German Federal Government.


         Mr. Demirel acknowledged that "anti-Semitism is a serious problem among the Islamic populations of <st1:place w:st="on"><st1:State w:st="on">Berlin</st1:State></st1:place>. Palestinian immigrants who emigrated to escape the Arab-israeli conflict have infected other Muslim nationalities with racist feelings."


        'New anti-Semitism'
        "In <st1:place w:st="on"><st1:country-region w:st="on">Turkey</st1:country-region></st1:place> there is an anti-Semitic newspaper called VAKIT," Mr. Demirel said. "The German government banned its distribution in <st1:country-region w:st="on"><st1:place w:st="on">Germany</st1:place></st1:country-region>, but it can be read over the Internet on Al Jazeera. VAKIT rekindles the old Nazi conspiracy theory, only this time VAKIT claims that a Zionist plot existed against the <st1:place w:st="on">Ottoman Empire</st1:place>."


        This new anti-Semitism is based on two principles: denial of the Holocaust, which connects it to <st1:country-region w:st="on">Iran</st1:country-region>, and a secret Zionist plot that led to the disintegration of the Ottoman Empire, thereby providing an open door for the European powers and the <st1:country-region w:st="on">United States</st1:country-region> to colonize the <st1:place w:st="on">Middle East</st1:place>.


        On the wall of their small office is a photo of their organization marching in the street carrying a sign reading: "Kreuzberg Against Anti-Semitism." Mr. Demirel and Ms. Kayi assembled this public demonstration to inform the community that to accept the new anti-Semitism was to create collaborators for Hitlerism.


        The presence of Islamic Turkish and Middle Eastern populations in <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">Berlin</st1:place></st1:State> is a result of the Muslim Diaspora. Migrations are recurrent in global history, and the Islamic Diaspora is part of the movement of nationalities from the southern part of the planet to the north to fill a general need for labor in <st1:place w:st="on">Europe</st1:place>.
        


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  • Ensemble contre la Journée Internationale Al-Qods 2006 à Berlin

    www.gegen-al-quds-tag.de


    Appel contre l'islamisme, l'antisémitisme et les menaces de destruction à l'encontre d'Israël

    Pour la démocratie et les Droits de l'Homme en Iran !

    En 1979, l'Ayatollah Khomeiny appelait à manifester tous les ans lors du dernier vendredi du mois de Ramadan pour la “libération” de Jerusalem et la destruction d'Israël. Cette journee fut baptisée la Journée Al-Qods. Depuis, ont lieu lors de cette journée une <st1:State w:st="on"><st1:place w:st="on">marche</st1:place></st1:State> de propaganda organisée par l'Etat iranien à Téhéran, une parade militaire du Hezbollah à Beyrouth et des manifestations dans le monde entier. Cette année, la plupart des manifestations auront lieu le 20 octobre. A Berlin, où la manifestation aura lieu le samedi 21 octobre, les protestations des dernières années ont poussé les organisateurs de la Journée Al-Qods à cacher leurs messages antisémites derrière des slogans aux consonnances moderées. Le président iranien Mahmoud Ahmedinedjad a cependant reaffirmé, lors de la Journée Al-Qods de 2005, le message de Khomeiny : détruire Israël. Depuis, il a acquis un véritable profil de négationniste et est acclamé dans le monde entier comme un nouveau héros par les islamistes radicaux et les néo-nazis.

    Nous, signataires de cet appel, avons des opinions différentes sur le conflit opposant Israël et les Palestiniens. Mais ensemble, nous rejetons toute attaque à l'encontre du droit à l'existence d'Israël et nous soutenons une solution pacifique de deux Etats, qui soit acceptable pour les deux parties. Le régime iranien fait tout pour empêcher cette solution. Son appel à détruire Israël n'est pas seulement vocal, puisqu'il soutient et finance les attentats-suicide contre les Israeliens et équipe le Hezbollah à l'aide de raquettes et missiles. Le régime iranien instrumentalise sans aucune gêne le conflit israelo-palestinien au détriment des Palestiniens, pour stabiliser sa propre dictature et étendre son pouvoir sur le plan international !

    Nous condamnons la propaganda antisémite et anti-israelienne du régime iranien, tout comme les atteintes aux droits de l'Homme conduites en <st1:country-region w:st="on"><st1:place w:st="on">Iran</st1:place></st1:country-region> depuis 27 ans :

    - La torture et l'assassinat de dizaines de milliers d'opposants, parmi lesquels les victimes de l'attentat du restaurant berlinois “<st1:place w:st="on">Mykonos</st1:place>” en 1992 et tout récemment deux détenus en grêve de la faim

    - La privation de droits des femmes et l'exécution d'homosexuels
    - La répression des mouvements de femmes, d'étudiants et des syndicats
    - La répression et privation de droits des minorités ethniques, comme les kurdes iraniens et les Arabes Ahwazi
    - La persécution des minorités religieuses, en particulier les Baha'i
    - L'Iran est und dictature islamiste. Nous sommes solidaires avec tous les Iraniens qui aspirent à la démocratie et aux droits de l'Homme et veulent vivre en paix avec le reste du monde.

    Nous rejetons en même temps toute forme de discrimination à l'égard des personnes de confession musulmane ou d'origine étrangère. Il ne s'agit pas d'un combat culturel contre l'Islam, mais d'une lutte politique commune contre l'idéologie islamiste et la violence sous couvert de religion. La Journée Al-Qods et l'idéologie islamiste sont une atteinte à l'universalité des droits de l'Homme et donc une attaque contre nous tous –que ce soit en Iran, en Afghanistan, en Israël et dans les territoires palestiniens, en Turquie ou à Berlin.

    Nous appelons donc à manifester le 21 octobre 2006 contre la Journée Internationale Al-Qods et vous demandons de soutenir cet appel.

    Pour plus d'informations : www.gegen-al-quds-tag.de

    Contact pour signer l'appel : info@gegen-al-quds-tag.de

    The Berlin Alliance against the international Al Quds Day:

    Schohreh Baddii, exiled Iranian
    Arne Behrensen, Political Scientist, Berlin
    Ahmet Dag, Kurdistan Consortium at the Free University of Berlin
    Claudia Dantschke and Ali Yildirim, AYPA-TV
    Aycan Demirel and <st1:PersonName w:st="on">Elif Kayi</st1:PersonName>, Kreuzberg Initiative against Antisemitism
    Gerlinde Gerber, Youth Forum of the German Israeli Society Berlin
    Siamend Hajo, European Center for Kurdish Studies
    Nikoline Hansen, Union of the Persecuted under the Naziregime Berlin
    Meggie Jahn, German Israeli Society
    Anetta Kahane, Amadeu Antonio Foundation
    Coommittee for the Support of Political Prisoners in Iran, Berlin
    Hamid Nowzari, Executiv Committee of the Association of Iranian Refugees in Berlin
    Udo Wolter, Alliance against Antisemitism Berlin
    Thomas Uwer, Association for Crisis Assistance and Development Co-operation

    Maja Loeffler (Coordination)

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