• Je souffre d'une automutilation semi-volontaire, enfin non pas semi volontaire, dans automutilation on trouve "auto" donc en fait c'est volontaire. Enfin, hm... bref le sujet n'est pas là.
    Mon nez c'est automutilé. Sous les affres d'une maladie obligeant mon nez à produire une grande quantité de matière jaunâtre, je suis obligée de me moucher, jour et nuit, sans répis, avec une seule illusion, se dire que demain ce sera finit.
    Ce mouchage intensif m'a fait une plaie, juste entre les deux narines, en fait ce n'est pas une plaie, il n'y a juste plus de peau, enfin si ça peut être une plaie quand même.
    Mon nez souffre et me force à le mutiler plus encore avec des mouchoirs "top-budget".

    Seigneur, ait pitié de nous, je sens la fin venir.
    En plus de ça, je tousse.
    C'est l'heure du jugement dernier, ce soir je me suicide avec une overdose de sirop et de spray pour le nez...





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  • Les élections vues par ma grand-mère:

    "Je ne suis pas raciste, mais (ndlr:les étrangers) il y en a un peu trop."

    Par ma mère:

    "Villiers je ne voterai pas pour lui, j'aime pas son parler..."

    Mon père:

    "_ Alors qu'est-ce que t'en penses?
    _ Je verrai dans l'isoloir."

    Mon grand-père:

    "Oh ils nous font chier."

    ça promet...

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  • Elle courait à en perdre haleine, les feuilles de chênes, les branches de sapins, les ronces au bord du chemin, tour à tour lui fouettaient le visage, brimaient ses hanches ou saignaient ses jambes. Le vent faisait virevolté ses cheveux, la sueur perlait à ses tempes, cette transpiration froide, signe de peur.

    Elle finit par s'arrêter, la nuit tombant, dans une clairière traversée d'un ruisseau. Epuisée, n'en pouvant plus, elle s'assit près de l'eau, et tenta de boire à grandes gorgées. Une fois de plus, l'eau glissait, s'échappait entre ses doigts, tombait sur son corsage défait, mais jamais ne parvenait dans sa bouche. Désespérée, elle jeta, tout entier son visage dans le ruisseau, ouvrant la bouche et aspirant fiévreusement le précieux liquide ; rien n'y fit. L'eau se dérobait toujours à sa soif, évitait son visage et continuait lentement, insolemment de s'écouler.
    Tremblante, n'arrivant plus à respirer, sa gorge sèche la faisait souffrir ; néanmoins elle hurla :
    « _Pourquoi ? Pourquoi tu m'as fait ça ? Mais dis le moi ! Elle pleurait maintenant. »
    Perdue dans le brouillard de ses larmes, sa robe blanche en lambeaux, elle ne le vit pas venir :
    « _On dirait que tu en as assez d'avoir soif ? Lui dit-il dans un sourire.
    _ S'il te plait, retire ton maléfice. Sa voix était devenue rauque et caverneuse.
    _ Deviens mienne alors.
    _ Jamais ! Cria-t-elle a nouveau. »
    Rassemblant ses dernières forces, elle repartie de plus belle. Galopant comme si elle fut pourchassée par une meute de loups. Au fur et à mesure de sa course, elle se sentait de plus en plus mal, le manque d'eau commençait à se faire sentir, le courant d'air dans sa trachée lui écorchait gorge et bouche. Soudain, au sortir des fourrées, la terre s'arrêta, tombant à pic dans la mer. Surprise, elle arriva tout juste à s'arrêter. Essoufflée, elle se retourna, il était toujours là, regardant avec une envie à peine contenue ses seins humides de sueur, sa robe déchirée qui laissait entrevoir ses cuisses.
    « _Tu n'as qu'un mot à dire, et ni l'eau, ni le vin ne tenteront plus d'échapper à ta soif. Je serai un mari aimant, je te couvrirai d'offrandes, mes cerfs seront les tiens, je te laisserai même un amant si tu n'es pas satisfaite de moi. Arrêtes de te faire souffrir ainsi, ton père en serait très courroucé et pourrait compromettre ce mariage si bien arrangé. Et si tu imagines que dès le premier soir je me presserai d'aller t'engrosser et bien sois rassurée, je te laisserai le temps, je m'occuperai de toi selon tes désirs, et quand tu le voudras. »
    Il avait dit tout cela sur un ton très doux, malgré qu'il fut à plusieurs pas d'elle, quand il lui parlait, elle sentait son souffle à son oreille, comme s'il eut été à ses côtés. L'eau, elle rêvait de pouvoir en boire à nouveau, elle ne souhaitait plus que ça. Les quatre jours de torture la pesait, elle savait qu'il ne se lasserait pas avant d'avoir ce qu'il veut ; elle se résigna avec angoisse :
    « _J'accepte. »


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  • Oui je craque, je me relance dans les Rps...
    Le code je verrais plus tard, ainsi que les convertisseurs en vbs, les DS de maths et de chimie, la grand-mère, le chat, le reste...



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  • Le soleil brille... Les oiseaux chantent... Le chat se repose dans l'ombre des arbres... Je suis même sûre qu'à l'heure actuelle des centaines de couples copulent (c'est le printemps je crois).

    Et moi?

    Je m'ennuis...

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