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    C'est fou,
    Voilà, comment d'un instant à l'autre on se sens léger, amoureux et heureux
    Et une chose, détruit tout, rend tout triste, morne et noir
    Le cœur serré, la gorge dégoûtée
    Plus rien sous nos pied.

    C'est stupide de réagir si négativement,
    On a toujours les mêmes raisons d'être heureux
    Mais on ne l'ai plus, c'est tout
    Juste pour une toux.

    L'amour est t'il si fragile ?
    Il est facile d'aimer une personne qui nous aime
    Il est facile d'aimer le fruit de son bonheur
    Mais s'il ne peut plus donner se bonheur, on le rejette
    On se sent trahit
    Bêtement

    Oui, bêtement, nous ne sommes que des bêtes après tout,
    Et l'art dans tout ça ?
    Cela nous différencie t-il de l'animal ?
    Pourtant il apporte peur et crainte dans mon cœur
    Fruit de ma passion et de ma vie
    Il est ma plaie comme mon médicament

    Blog noir, non pas comme mon âme
    Juste comme des pensées que l'on a de temps en temps.
    Pensée d'un soir, la nuit seule.
    Oui seule, après tout, c'est toujours dans la solitude
    Toutes ses pensées, ce monde noir sur la toile
    Tout ça, c'est parce que je suis trop seule
    Abandonnée de tous quelques heures
    Je ne suis pas une dépressive, je ne suis une dépressive qu'ici

    Pourquoi, pourquoi les gens sont si froid ?
    Pourquoi cette douleur les uns pour les autres ?
    Pourquoi cette violence, cette atmosphère ?
    Pourquoi si peu de sourire ? Pourquoi cette peur de l'autre ?
    Pourquoi les choses ne serraient t'elles pas plus facile ?

     

     

     

    Image prise sur Deviant Art: http://marustahl.deviantart.com/

     


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    Il n'y a plus de raison, plus de sens, que du sang.
    Je regarde tout s'étaler sous mes yeux, c'est moi, mais je n'ai aucun contrôle.
    Ca se vide, dégouline dans son essence la plus mauvaise.
    J'ai envi de vomir mais l'horreur m'en empêche.
    Les larmes montent le long de mes yeux.
    Crier, hurler, être ailleurs.
    Détester le monde, fermer les yeux,
    Ne plus rien voir, ne plus aimer, ne plus pleurer, ne plus penser,
    Coquille vide.
    Le désespoir me touche, la haine et le méprit m'enflamment.
    Pauvres créatures humaines, vous ne valez pas mieux qu'une carcasse,
    Je vous hais, vous avez fait de moi de la nourriture pour les vers.
    Je m'enfonce dans ce sentiment si étrange et si vif comme la lame de la Guillotine
    Je ne peux que déchaîner l'ouragan dans mon monde imaginaire, détruire ma vie
    Me détruire
    Et regretter.
    Pleurer, par tout le mal que j'ai fait.
    Mais même si je sais que j'aurais put tout empêcher, ma colère reste inscrire sur mon cœur et mon visage.
    Alors je suis seule, mes souvenirs en lambeaux
    Résultat de ma colère intempérée
    Et je pleure, pleure pleure.
    Personne pour me réconforter, juste pour me poignarder un peu plus.
    Le Corbeau mange ma viande sans savoir qu'il me tut.
    Et moi, je meurs.



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    Ce blog est comme moi au fond, un livre ouvert cachait aux yeux du monde.
    Je m'y retrouve, je parle, j'écrie, et personne ne me lit.
    Personne ne veut de moi peut-être ?
    Mais quand on dit ça les gens qui sont sensés nous aimer nous hurle que se sont des sottises.
    Alors on fait comme moi, on montre une autre part de soit, un autre blog, plus enjoué, plus coloré. C'est tellement réaliste qu'on finit par y croire et à ne plus y voir.
    Qu'au fond, quoi que l'on fasse, on reste une poupée de chiffon à l'air triste et macabre.
    La jupe noire, les tresses emmêlées et la peau porcelaine.
    On cache les larmes et le sang sous des faux-semblants.
    Parce que, parce que ce n'est pas bien de montrer son mal, on nous reproche d'être humain.
    On nous reproche nos blessures, parce que ce n'est pas joli à voir.
    On sourit, puis on pense, on pense à tout, à ce que l'on est, à ce que l'on va devenir et au monde.
    Alors un cri sans fond éclate de notre cœur qui n'est que notre seule véritable voix.

    Parce que les autres sont sourds et aveugles, on ne parle pas et on ne montre rien.

     

                                                                     Hans Bellmer

     

     


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    Mon coeur tremble de fureur alors que tout me dis que non, non, il n'y a pas de raison.
    Juste quelques indices, détails sans importances qui me mettent hors de moi.
    Je voudrais hurler, pleurer, déchirer pour que ce maudit Corbeau comprènne par miracle comment sécher mes larmes.
    Son rire m'exaspère, ses escuses me transpersent !
    Soupir de douleur, yeux arrachés.
    Pourquoi sont elles là ! Ces harpies faites de lambeaux à la traine putride.
    Elles me regardent et rigolent, de leurs dents pourries. Leurs robes de mariées déchiraient, l'une tachée de sang et l'autre noire à la dentelle bon marché.
    Petit chat roux, je me retrouve dans ce grenier que je n'arrive pas à quitter.
    Je ne peux l'oublier, j'y monte tous les soirs, les yeux brillants au clair de lune.
    Je ne les ai pas connues vivantes mais je vois leurs fantomes partout.
    La nuit, dans mon lit, je les fuis, mais alors que je cherche à ne plus les voirs, elles se montrent encore plus présentes grace à ma peur.
    J'aimerais qu'il s'agisse là du fruit de ma folie, mais il n'en est rien !
    Elles sont là ! Même si je m'arrachais les yeux, même si je perdais là vie, elles seraient là, souriantes, et encore plus présentes !
    Je fuis dans les ailes du Corbeau, douces et chaudes, mais qui me raprochent encore davantage de ses créatures de mes cauchemards.
    La nuit, je sens leurs souffles dans mon coup.




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  • Hans Bellmer


    Je voudrais de crier tout mon amour...

    Seulement, je ne sais pas, je ne sais plus.

    Qu'est ce que c'est ,
    Est ce que ça existe vraiment ?

    Tu sais, parfois, même si l'on dit le contraire,

    Même si on chuchote le rêve et les couleurs

    On voit gris et le cauchemar nous submerge,

    Parfois.

    On l'avait apprit, oui on avait apprit,

    Que l'amour ça ne durait pas toujours,

    Mais pourtant, quand on sait que l'on aime, au font, ça dure pour la vie,

    C'est ce qu'on dit.
    Et puis la bougie s'éteint dans une brûlure,

    On essaye de se soulager par l'eau salé des larmes.

    Jamais plus !

    Et pourtant, on ne peut que rêver,

    Oui on rêve, mais un fil qui semble cicatriser fait encore mal,

    Là ou on l'attendait le moins,

    Et là oui, on apprend que ça ne sert à rien d'avoir encore mal,

    Mais on sait qu'on a perdu quelque chose, la naïve tranquillité.

    Alors on lutte contre soit même, dans les contraires ;

    Que sont l'amour des contes enchantés et l'amour enfouit qui nous scie les talons.
    On aime, mais on ne sait plus qui l'on est,

    Car on ne sait plus comment aimer.

    On ne sait plus ce que l'on croit.

    L'amour est à la fois visage de la souffrance et visage du bonheur.

    Et les sentiments, eux, ne savent plus que penser.


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