Les première intentions sur ce projet remontent à plus de dix ans, mais son lancement effectif date de 2007. Pierre&Vacances et Disney ont formé un groupement afin de préparer ce projet qui devrait couvrir plus de 550 ha à terme, au sud de EuroDisney.

Le souhait, fort louable, des promoteurs est que le projet s'inscrive dans la dynamique du développement durable.
Pourtant, au vu des premiers éléments présentés officiellement, avec la bénédiction de l'Etat, il serait naturel de se poser quelques questions.

Comment concilier déplacement (pour se rendre au lieu de vacances) et réduction de l'empreinte écologique ?
Car, si le projet semble chercher à réduire sa propre empreinte, il n'empêche que, du fait même de son existence, le projet a un impact. Pour les futurs touristes, le fait de venir en ce lieu sera peut-être moins impactant pour la planète qu'une autre destination, mais de toute manière aura un effet plus important que de profiter des richesses de sa propre région (s'ils viennent de loin).

Comment afficher une volonté de préservation de la nature, de la biodiversité, tout en imperméabilisant les surfaces en eau ?
Car, pour permettre le maintien en eau des bassins, il sera nécessaire de les imperméabiliser. Par quelle technique ? On peut supposer, avec les habitudes hygiénistes des pays occidentaux que la solution du « bétonnage » sera retenue. Mais alors point de salut pour toute faune aquatique et en rapport avec ces espaces présentés comme « naturels ».

Comment assurer un retour aux populations locales ?
Car, tous les projets économiques liés aux loisirs en cours d'élaboration, sont basé sur des principes d'internalisation maximale, de captation et de canalisation des « envies » du client. Disney et Pierre&Vacances n'y coupent certainement pas. Le cas d'EuroDisney est parlant. Pourtant c'est un enjeu majeur pour la population locale. En terme d'emplois, mais aussi de retombées économiques.

Ce ne sont là que de premières réactions, mais beaucoup d'autres sujets pourraient être évoqués.