St Léger la Montagne, appelé autrefois Montana,  abrite le point culminant des Monts d'Ambazac (le Puy Sauvagnac, 701 m) dans un paysage contrasté de monts et vallons, le promeneur y trouve une nature riche et diversifiée.

St Léger s'enorgueillit de son patrimoine forestier. Celui-ci est composé de bois, fûtaies, taillis, châtaigneraies... pour notre grand plaisir de ramasser des châtaignes ! Une forêt de 200 hectares de résineux est gérée par l'ONF.

L'église du bourg date de XIIè et XIIIè siècle, remaniée à plusieurs reprises, a gardé la nef et les pilliers de ses origines. Elle est composée d'une partie romane et d'une partie gothique. Elle abrite une remarquable stelle de bois de l'Abbé de Grammont.

L'évolution démographique montre un forte baisse de la population. En 1876, 1200 habitants, en 1999, 342 habitants.

Le bourg n'a pas de commerces sauf un bar-restaurant près de la Mairie, ni  d'école. Mais 3 gîtes communaux dont celui près de la mairie (gîte d'étape de 9 lits) et les 2 autres à St Pierre la Montagne à 3 km. Sans oublier 3 chambres d'hôtes et un camping d'étape. Les villages ne semblent pas abondonnés et le bourg est agréable. Peut être que les citadins rénovent les maisons tout en travaillant à Limoges ; l'autoroute ne passe pas très loin de ce lieu, à 15 mn.

Dans un autre village, nous avons vu un autre gîte privé de 15 lits. Voir le site internet : http://lasgorceixcom

St Léger a su mettre en valeur ses chemins magnifiques et bien entretenus. Ils nous propoent de découvrir la commune de St Léger à travers la diversité de ses chemins et de ses villages. Chacun éprouvera le plaisir d'évoluer dans une nature aux multiples facettes, émaillée de lieux pitoresques :

- Les belvédères (Pierre branlante, Pierre Millier, les Combes..)

- Les église de St Pierre (XVè) et Sauvagnac (XIIè)

- La Pierre tremblante

- Le pont roman près du bourg (photo à suivre)

Circuit 1, balisage bleu : 20 km

Circuit 2, balisage jaune : 16 km.

Circuit 3, balisage rose : 20 km.

Circuit 4, ballisage vert : 5 km ( Le circuit des Dauges)

En mairie, nous trouvons les documents donnés par la charmante secrétaire ! Tél. 05 55 39 80 83

Bref, St Léger est un paradis pour les randonneurs et aussi un paradis pour les passionnés d'animaux, notamment d'oiseaux avec l'implantation de la Société d'étude et de protection d'oiseaux du Limousin (SEPOL) au village des Combes. Une année, nous avons vu le passage d'oiseaux migrateurs en grand nombre ! Certaines années on peut ramasser des champignons comme les coulemelles, les amanites vineuses, les cèpes, les girolles... Mais chut, c'est un secret !!

 

 

 

 

 

 

 

 

Voici pour finir notre balade en Aubrac, quelques adresses d'hébergements :

<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

A Soulages-Bonneval         : au village de Cabels, ferme équestre : 05 65 44 42 18

A Saint Urcize                     : Hôtel Remise : 04 71 23 20 02

A La Chaldette                    : un gîte d'étape : 04 66 31 41 04

A Fournel                            : un gîte communal :04 66 31 60 84

A Fau de Peyres                  : un gîte d'étape :04 66 31 11 10

Aux Estrets                         : un gîte d'étape :  04 66 31 27 74

Aux Gentianes (Nasbinals) : une ferme auberge et gîte : 04 66 32 52 77

A Saint Laurent de Muret   : un gîte d'étape communal : 04 66 32 20 40

A Salces                              : un gîte d'étape : 04 66 32 65 24

Au Buron de Rajas              : 04 66 32 60 73

A St Chély d'Aubrac          : chez un ancien pharmacien : ???

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Nous avions réservé partout et nous n'avons eu aucune surprise,  bien au contraire, un bon accueil, de bonnes tables ou de quoi faire sa cuisine, des balades superbes et variées, du beau temps !!, de quoi satisfaire notre curiosité et la connaissance d'un coin de France... et de l'humour :

Vu sur la porte d'un magasin à la Canourgue :

 « Je reviens dès que je serai là.
Et si je suis là, c'est que je suis revenu
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Voici 3 sites qui nous ont aidés à préparer cette balade :

http://aubrac48.free.fr

www.chez.com/dricard/rfrance/aubrac/aub02.htm

et www.aubrac.com

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Et n'oubliez pas que « La fin d'un chemin n'est jamais que le début d'un autre... » A la prochaine balade !!! Et merci à ceux et celles qui prennent le temps de me lire!!

De St Chély d'Aubrac à Laguiole, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:metricconverter ProductID="25 km" w:st="on">25 km</st1:metricconverter>, l'étape la plus longue.
Nous commençons par monter par de petits sentiers que nous prenons allègrement. Maintenant, nous sommes habitués !!!

Nous croisons des pèlerins qui descendent vers St Chély puis nous bifurquons pour prendre la direction de Laguiole et là nous serons seuls.

Après le casse croûte du matin pris à <st1:PersonName ProductID="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName> de Triadou, nous rentrons dans une superbe forêt de hêtres, vestige de ce qui recouvrait l'Aubrac avant que les moines ne défrichent une grande partie de l'Aubrac pour y laisser des pâturages très riches en herbe et flore. Autrefois lieu de transhumance de moutons, maintenant estives pour les bovins.
Cette forêt domaniale que nous parcourons descend sur les boraldes (cours d'eau) et les versants plus abrités conduisant au sud vers le Lot. Les hêtres y sont grands, majestueux. C'est un lieu habité de cervidés, classée « zone de quiétude ». Nous ne rencontrerons aucune biche, ni cerf, ni chevreuil. Notre chemin est dans les profondeurs d'un sous-sol assombri d'où il se dégage rarement. Il laisse alors une vision d'infini sur les espaces herbeux parsemés de vaches ou les paysages aux lumières contrastées de la vallée du Lot... Il n'est pas étonnant qu'ici des hommes aient trouvé refuge : une croix de Lorraine l'atteste à la grotte des Enguilhens, petit abri naturel que croisent nos pas, un maquis s'est tenu là pendant la dernière guerre mondiale.
Nous montons et descendons plusieurs fois les versants, mais quel bonheur !

Après le pique nique, il est l'heure de partir pour notre dernière marche, 3 heures avant d'arriver à Laguiole. D'autres montées en forêt, puis en alpages parmi les gentianes pour atteindre <st1:PersonName ProductID="la Croix" w:st="on">la Croix</st1:PersonName> du Pal (1311m) avant de descendre vers Laguiole (1032m) par de beaux sentiers qui dominent la région souvent en plein soleil. Et nous terminerons à la table d'un hôtel Restaurant à Laguiole.

Voilà la boucle est bouclée. Nous retournons au premier gîte des premiers jours à Soulage-Bonneval où nous passons une dernière nuit bien tranquille avec des images et des souvenirs pleins de tête.

De Rajas à St Chély d'Aubrac, 18 km, de 1330 m à 792 m, 5 h 30 de marche en cette belle matinée.
Nous quittons le gîte de bonne heure et tentons de trouver le sommet de l'Aubrac : le Signal de Mailhe-Biau (1469m) en vain. Mais un dernier regard sur notre gîte ne nous fait regretter la montée à travers les estives et les troupeaux de bovins.

Nous retrouvons notre GRP un peu plus loin en continuant cette promenade à travers prés. La Croix de Rode est sur notre chemin, les troupeaux aussi.
Nous suivons le bas côté d'un chemin asphalté avant de prendre le GR 65, à peine balisé, qui passe sur les hauteurs à travers prés. Magnifique, même s'il fait un peu frais sur ces hauteurs.

Nous entrons dans la forêt d'Aubrac, à l'ombre et à l'abri, avant de descendre longuement vers St Chély d'Aubrac en passant par les Enfrux.

Magnifique sentier étroit qui longe les murets marquant les limites des prés.
Et St Chély apparaît, petit bourg sur le Chemin de Compostelle, chef lieu du canton de 900 habitants.
Nous logerons chez Mr et Mme Marfin, en chambre individuelle chez l'habitant avec d'autres personnes du Chemin de Compostelle.
Après le déjeuner pris sur la terrasse de la maison et la sieste nous allons visiter le village avec un guide bénévole de l'Office du Tourisme. Deux heures de promenade passionnante  à travers les rues pour nous expliquer la vie de ce village et de ses habitants : les résidents et les « parisiens ».

Les « parisiens » sont des gens natifs d'ici, qui ont une maison de famille dans le village. Ils sont montés à Paris. Cette immigration vers Paris est d'abord saisonnière. Les jeunes montaient à la Capitale pour l'hiver. Ils étaient porteurs d'eau, marchands de bois et de charbon... Peu à peu, ils s'installent et deviennent garçons de café, puis patrons de bar, tabac et brasserie...

Ce village et ses environs avaient 10 écoles, maintenant 1 seule. Il peut passer plus de 200 pèlerins par jour devant une croix marquée des symboles de Saint Jacques.

Le Bès, petit ruisseau, au pied du Rajas,

Donne envie de rester longtemps

Ecouter les bruis du torrent.
Une grosse pierre tout en long

Forme un petit pont, bordé de nombreuses

Touffes de jonc où poussent les boutons

D'or jaunes, le trèfle rose, la renouée

Rose plus pâle, les mysotis minuscules.

Les petites fleurs violettes,

Les anémones tapissent le bord du torrent.

Les labiées, les gentianes parmi le granit

Gris se marient bien dans le décor.

La nature et sa verdure

Sont deux forces qui perdurent

Dans cet espace aussi pur.

Impression de grandeur et de petitesse à la fois.

L'Aubrac a ses charmes.

Que du bonheur, ces vacances !

De juin 2006.                               M-T