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Raymundo et Diego Gleyzer Portrait 1972
Ils me tuent si je ne travaille pas et si je travaille ils me tuent.
Raymundo Gleyzer, cinéaste argentin, est né à Buenos Aires en septembre 1941. Très critique vis-à-vis de la société capitaliste, il s'engage, contre le pouvoir américain et ses représentations latines postiches et barbares. Avec le groupe Ciné de la Base, il emploie: écrits, photographies, films, communications pour stigmatiser la population intérieure sur les problématiques de la pauvreté quotidienne qui submerge le pays et par son travail, autorise la population à débattre sur la façon et les moyens d'y remédier.
Les qualités de ses documents filmés qu'il dirige avec attention et passion lui permettront d'obtenir une reconnaissance mondiale.
Enlevé, le 27 mai 1976, dans la rue du syndicat du cinéma argentin à Buenos Aires, à la "guerre sale" pendant le processus de réorganisation nationale avant le départ de Richard Nixon dont la politique perdura avec ses successeurs Gerald Ford, Jymmy Carter, qui avec "opération condor" permit aux dictateurs d'Amérique Latine de persécuter, traumatiser, tuer des millions de résidents du sud de l'Amérique juqu'au milieu des années 1980.Si l'esprit de Raymundo Gleyzer vit au travers de ses films, son corps n'est pas retrouvé à ce jour.
Me matan si no trabajo y si trabajo me matan, Raymondo Gleyzer - 1974 1/3
Face à la recrudescence des cas de Saturnisme, maladie mortelle due à une intoxication par le plomb, les ouvriers de l'usine Insud s'organisent. Diverses techniques de représentation (caricatures, documentaire, répétitions), alternent pour rendre compte de la création souvent euphorique des soupes populaires, destinées à nourrir les plus démunis pendant la grève. » (Juana Sapire) Cinémathèque Française
"Je suis un cinéaste argentin, j'ai fait des films depuis 1963, tous sur la situation politique et sociale en Amérique latine. J'essaie de démontrer qu'il n'y a qu'une seule façon d'apporter des changements structurels profonds à notre continent: la révolution socialiste. Comme Che Guevara écrivait: «la révolution doit être socialiste, sinon, il s'agit d'une parodie d'une révolution".
"Notre mission en tant que révolutionnaires et les cinéastes politiques est de rejoindre la lutte du peuple, et de contribuer à ce que nous voulons avec notre idéologie."
"Le cinéma est un instrument de la bourgeoisie, il a été créé pour la servir. Pour regarder un film, il faut un théâtre, un projecteur
Los Traidores, Raymundo Gleyzer, 1973/4 1/2 on Vimeo or Youtube complet click here.
Image: Répression Argentine
Raymundo - English Subtitles - 127' from Ernesto Ardito y Virna Molina on Vimeo.
Raymundo
Écrit, dirigé, produit par Ernesto Ardito et Virna Molina.
Written, directed and produced by Ernesto Ardito and Virna Molina
+ Infos
México, la revolución congelada, Raymundo Gleyzer 1973COURTS-METRAGES POLITIQUES DU GROUPE CINE DE LA BASE
La dictature des générauxa Argentine 1976-83
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Baguenauderie de Charles Morellet, (Baguenauderie, N. F; Paroles frivoles) aux Frères Jacques que j'ai connus, Aimés et admirés avant qu'ils ne soient, ni Frères, ni Jacques. Éditions La Coupole Paris 1957 Illustré par des dessins de François Morellet lisiblement de 1956.
Exemplaire signé de Charles, avec dédicace "à ma chère g…" au 31 décembre 1958. Prix : 170 € non signé 80 €
Mais comment taire mes commentaires de François Morellet de la sculpture à lire de 1949 aux palindromes de 1999. Édition Ecole National supérieure des Beaux-Arts Éditeur Marie-Anne Sichère Collection dirigée par Alain Bonfand & Jean de Loisy 1999.
Exemplaire prix : 20 €
- Géométree François Morellet catalogue raisonnable édité par le F.R.A.C. des Pays de Loire, réalisé pour l'exposition à l'Abbaye Royale de Fontevraud, 1985/86, 96 pages, en 29,6 x 21 cm., 1985. Nombreuses illustrations in et hors-texte en noir et blanc. Textes de Jean de Loisy, de Didier Semin, de Mario Toran, de Catherinne Bompuis, de Lucie Normandin et de Alain Béchetoille et de François Morellet,. Catalogue des Géometrees. Bel exemplaire / Fine copy. N° de réf. du libraire 003054
Exemplaire prix : 45 €
Morellet - Arles 1978 exposition Cloitre Saint-Trophime Tzxtes de Michèle Moutashar, Gilles Gheerbrant et François Morellet 44 pages 23,7 x 24 cm.
Exemplaire prix : 45 €
Grands Formats - livre de François Morellet - Saarlabd Muséum Textes de Serge Lemoine, Ernest W. Uthemann Francois Morellet 1991.
Exemplaire prix : 35 €
Werke/Works - François Morellet - 1976-1983 Éditions, Bottrop Luchwigschafen - Wilheim-Hack-Muséum, 76 pages de 30 x 21 cm, Une couverture exeptionnelle, signature de l'artiste en grille à l'intérieur et M... / M... en prime. texte de U. Schumacher, B Holeczeck, F. Morellet.
Exemplaire prix : 380 €
OUI - François Morellet oui - serie non Katalog Mueller Roth texte allemand Français de Bernard Holeczeck, François Morellet, 42 pages doublées/pliées .
Exemplaire prix : 69 €
morellet carrément - discrètement - le grand M - Exposition Carré Saint Anne, D. Thévenot, J. Pingaud -Musée Favre M; Hilaire, S. Amic - rond point Flandres-Dunkerque. Montpellier 2001. Texte de Christian Skimao.
Exemplaire prix : 15 €
Les'lunatiques courbettes et clôneries free-Vol, re lâches en steel-lifes, les défiigurations des paysages -marines. Géométries dans les spasmes, tableaux déstabilisés, désintégrations architecturales adopte radicalement l'abstraction après les premières peintures figuratives.
Phrase de B. Dulac, d'après les périodes nommées de François Morellet. Les années remontées sont >1998 > 96 - 95 - 93 - 92 - 91 - 88 - 87 - 86 - 73 - 71 - 50 - 1947.
l'œuvrage "L'esprit d'escalier" est notamment à la librairie du Louvre :
Hall Napoléon (entrée par la pyramide)
Palais du Louvre
75001 Paris
Distribué : Volumen
ISBN français978-2-84105-251-6En français uniquement sans dommage.
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Leparc, Sobino, Yvaral, Morellet, Stein, Garcia-Rossi, G.R.A.V. art de l'invitation
G.R.A.V.Groupe de Recherche d'Art Visuel 1960
" Nous voulons intéresser le spectateur, le sortir des inhibitions, le décontracter.
Nous voulons le faire participer.
Nous voulons le placer dans une situation qu'il déclenche et qu'il transforme.
Nous voulons qu'il s'oriente vers une interaction avec d'autres spectateurs.
Nous voulons développer chez le spectateur une forte capacité de perception et d'action. "Horacio Garcia Rossi, Julio Le Parc, François Morellet, Francisco Sobrino, Joël Stein, Yvaral.en 1960 sont les signataires du Groupe de Recherche d'Art Visuel.°-Julio Le Parc 1966°-Francisco Sobrino 1965°-Yvaral 1963°-François Morellet 1964°-Joel Stein 1963°-
Horacio Garcia Rossi 1966°
La dissolution du G.R.A.V. a été décidée à l'unanimité le 15 novembre 1968.À Rennes une exposition exganisée par la directrice du musée Anne Dary, présente les travaux de ses acteurs.
Mouvement - lumière - participation. GRAV 1960-1968Jusqu'au 22 septembre 2013+ Infos
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"Réinstallations" Bande annonce video du Centre PompidouFRANÇOIS MORELLET
EXPOSITION
Centre Pompidou
75191 Paris cedex 04
Standard : +33 (0)1 44 78 12 32 mars - 4 juillet 2011
11h00 - 21h00Alfred Pacquement – Pourquoi avoir choisi de privilégier les installations ? Comment les situez-vous dans votre oeuvre, et pourquoi ce titre « Réinstallations » ?
François Morellet – Cette 455e exposition personnelle aurait pu être l'occasion d'une revue des oeuvres les plus marquantes de ma longue carrière, mais j'ai préféré en faire la toute première rétrospective de ce que je considère comme mes « installations ». Sous ce terme, je range les mises en place éphémères d'éléments légers que j'ai disposés différemment selon l'architecture de chaque lieu d'exposition. Depuis quarante-huit ans, j'ai souvent pris un plusgrand plaisir à imaginer et réaliser ces installations plutôt qu'à montrer toujours les mêmes oeuvres anciennes, arrachées cruellement et avec mille soins à d'autres lieux d'exposition. Ces installations ne figurent
presque jamais dans les catalogues des expositions dont elles font partie : les délais d'impression étant trop longs pour reproduire des photos in situ, ce qui est le cas aujourd'hui pour le catalogue de cette présentation. Le titre « Réinstallations » est tout à fait pertinent si l'on admet que la qualité la plus spécifique d'une installation, c'est d'être éphémère. Elle se doit donc de mourir pour éventuellement renaître, modifiée par le nouvel espace qu'elle occupe. Ce caractère les différencie
des oeuvres et des intégrations. Quand une installation comme celle de mes « néons pleureurs » est achetée, par exemple, par le Centre Pompidou, elle devient alors une oeuvre, et postule à l'immortalité. De leur côté, les intégrations peuvent être considérées comme des installations définitivement et richement installées. Enfin, dans ces « réinstallations » réside une grande contradiction liée au fait qu'elles doivent se plier aux contraintes du lieu. Ici, au Centre, les contraintes brillent par leur absence, une absence de mur et de plafond. Il a donc fallu « construire » des contraintes, des cimaises qui évoquent les différents espaces ayant vu naître chacune des installations réactivées.
AP – Le néon intervient constammentdans votre oeuvre. Comment l'avez-vous découvert et quelles qualités trouvez vous à ce matériau industriel ?
FM – Dès le début des années 1960, mes amis du Groupe de recherche d'art visuel et moi étions persuadés que le règne de la peinture, des tableaux et des sculptures était fini, condamné à jamais. Nous étions passionnés par les matériau
modernes qui n'étaient pas encore trop « pollués » par l'art traditionnel. Nous aimions particulièrement tout ce qui pouvait créer du mouvement ou de la lumière. Depuis 1952 très précisément, je m'intéressais presque exclusivement aux lignes droites. Les tubes de néon me sont apparus comme un matériau idéal. Tout d'abord parce qu'ils sont droits d'origine, avant de se plier aux usages de la publicité. Ensuite parce qu'ils peuvent s'éclairer et s'éteindre brutalement. Et enfin parce que je croyais alors qu'ils n'avaient jamais été utilisés dans le domaine de l'art – comme le pensaient sans doute Martial Raysse et Dan Flavin à la même époque, alors que dans les années 1920 un grand artiste tchèque, Pešanek, s'en servait déjà. Au début, mes néons étaient toujours animés par des programmateurs très simples et je jouais beaucoup avec des rythmes d'allumage/extinction en déphasage.
AP – Comment avez-vous conçu le parcours de l'exposition ? Est-il chronologique ? Certaines propositions spatiales des années 1960 témoignent
d'une volonté de faire participer le spectateur. Était-ce une manière de redéfinir la notion d'oeuvre d'art ?
FM – Le parcours est plus ou moins chronologique. Les oeuvres des années 1960 faisaient partie de labyrinthes et autres parcours accidentés du GRAV, qui avaient, c'est vrai, comme but principal de faire réagir et participer les spectateurs. Oui, nous étions politisés avec une part de naïveté propre à l'époque. Nous avons été invitésplusieurs fois en Allemagne, en Italie et deux fois même aux États-Unis. Nous rejetions l'attitude des artistes individualistes et inspirés et nous nous considérions comme de simples meneurs de jeu. Nous avons eu beaucoup de succès auprès des jeunes et très peu auprès des collectionneurs.
AP – Les titres de vos oeuvres sont parfois figuratifs, parfois mystérieux. Ce sont aussi des jeux de mots. Est-ce une contribution littéraire à votre œuvre plastique ?
FM – Mes titres, pendant assez longtemps, énonçaient simplement le système à l'origine de chaque oeuvre. J'aimais montrer que mon travail ne consistait à rien d'autre qu'à inventer et développer des systèmes et j'ajoutais un peu ironiquement que le titre pouvait même permettre aux amateurs peu fortunés de réaliser eux- mêmes leur propre « Morellet ». Par la suite, vers les années 1990, j'ai fini par trouver ces titres lourds, didactiques et ennuyeux. Tout a commencé en 1991 avec une oeuvre de néons qui s'intitulait alors 3 demicercles de néon inclinés à 0°-90°-45°. Cette oeuvre, la première d'une période un peu baroque, pouvait évoquer pour des spectateurs malveillants une danseuse bleue et un peu kitsch. Pour devancer les critiques, mon titre est devenu La Gitane, qui évoquait aussi les cigarettes. Par la suite – et jusqu'à aujourd'hui – j'ai préféré utiliser des titres incongrus qui libèrent mes oeuvres du sérieux qu'on pourrait y voir et que je déteste. Quant aux palindromes qui sont si difficiles à créer, je suis enchanté quand j'en trouve un qui s'applique à une oeuvre, comme « no end neon » ou « senile lines ». Et quant à l'éventuelle contribution littéraire des titres à mes oeuvres : oui, pourquoi pas ? Mes titres peuvent même plus facilement porter un message que mes oeuvres… qui n'en ont pas !françois morellet négatif
Page en cours
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"Captation-phone" dans la revue "Chroniques de l'Art Vivant" des images d'André Morain illustrant l'article sur les travaux de François Morellet réalisés à la biennale de Venise en 1970.
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"Be Nice Heaven In"
[BOXING MORELLET]
A round for entertainment
The image is the photographer André Morain
"Venice Biennale 1970 François Morellet"
Chronicles in the living-Art Maeght
"Be Nice Heaven In"
[BOXING MORELLET]
Une reprise pour divertissement contre François Morellet
L'image est de la photographe André Morain
Biennale Venise 1970 François Morellet
dans Chroniques de l'Art Vivant-Maeght
phone production Point to point Studio XXI
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Pour décorer l'escalier Lefuel, dans l'aile Richelieu, le Louvre a passé commande de vitraux à François Morellet, artiste de renommée internationale, adepte de l'abstraction depuis les années cinquante. Cet escalier monumental avec ses doubles volées de marches est éclairé par de multiples baies, donnant à la fois sur l'extérieur et sur l'intérieur du musée. La luminosité du lieu est saisissante. Avec légèreté et élégance, François Morellet a redessiné les baies et oculi de ces vitraux. Il dit lui-même s'être amusé « à fragmenter et déstabiliser ces vitrages aux ferrailles un peu frustes, en les confrontant à leur propre image réalisée grâce à une technique ancienne et précieuse des maîtres verriers ». Le procédé des grilles géométriques superposées est une caractéristique de toute la démarche de François Morellet ; ici, le dessin inversé de la grille s'imbrique dans l'ancien découpage. Le décor mis en place fin 2009 résume toutes les qualités artistiques de l'artiste : la parfaite adéquation au programme architectural et à la commande, la justesse et l'équilibre de l'intervention, la subtilité du motif formel, les jeux de l'esprit, la clarté et l'intelligence visuelle.
Auteur(s) : Marie-Laure Bernadac, Guillaume Fonkenell, Laurent Salomé, François Morellet.
© studio point to point