•  

    Je n'aurais jamais cru cet amour si puissant.


    Voilà que se mélange le passé, le présent,


    Voilà que tu reviens me hanter comme avant.


    J'ai pourtant essayé de fuir vers d'autres terres,


    J'ai cherché des jardins avec des fruits plus verts.


    J'ai aimé des parfums, caressé d'autres rires,


    J'ai regardé plus loin, changé d'air et de rive.


    J'ai voulu t'oublier dans les mots d'une histoire,


    J'ai juste réussi un roman dérisoire.


    J'ai crié à tue tête que tu n'existais pas,


    Aujourd'hui je le sais, tu es toujours en moi.


    J'ai balayé les mots qui parlaient de nous deux,


    Il me reste un grand vide avec toi au milieu.


    Alors je t'ouvre ces pages que tu ne liras pas,


    Une chance sur des millions : et pourquoi pas !


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  • La reconquête d'Isis.




    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p>Premier soir.
    </o:p><o:p> </o:p>
    D'abord, il y a le vent qui pleure, en passant. Des nuages bas promènent des lambeaux de tristesses grises,
     comme pour mieux me faire oublier le soleil qui les inonde, là-haut. Sur le champ, de l'autre côté de la route, une forme de femme se déplace lentement, hologramme où ma pensée s'égare et mon désir se perd. J'ai envie d'elle. Elle est loin. Sans doute m'a-t-elle oublié. Je dessine du doigt son corps que j'ai caressé, par le passé. Ma main traverse l'espace, trouble mon regard, et l'image s'efface, me laissant avec un vide tenace et une folle envie d'amour.


    Isis, si tu savais comme tu me manques !










     

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