• Un excellent film documentaire est diffusé en ce moment par canal plus : la domination masculine, de Patric Jean. Il m'a mis un coup sur la tête et m'a appris plein de choses. J'ignorais notamment le drame qui s'est produit le 6 décembre 1989 à l'école polytechnique de Montréal. 14 femmes assassinées par un tueur qui en voulait aux femmes, aux féministes.

    Me rendre compte que moi aussi je cultive la domination masculine sans m'en apercevoir, dur dur.

    Et pourtant... Je dois me rendre à l'évidence! Les jouets et les livres que je propose aux enfants ne sont pas neutres. L'exemple des déguisements d'enfant m'a particulièrement frappé : les filles sont toujours des princesses, elles attendent, rêvent d'un prince qui viennent les délivrer. Les garçons peuvent tout être : des super-héros, des cow-boys, des aventuriers, des justiciers...

    Le constat est alarmant, on est loin de l'égalité :

    - les hommes à poste égal gagnent plus

    - les femmes travaillent 2 h de plus par jour si on cumule travail, tâches ménagères et parentales

    - les femmes sont plus touchées par le chômage dans quasiment tous les pays alors qu'elles ont un meilleur niveau d'éducation et de qualifications

    - 10% des femmes sont dans les instances dirigeantes des entreprises

    Et tout cela représente la partie émergée de l'iceberg. Il y a aussi tout ce qui est dans l'inconscient collectif, insidieux :

    - La femme est frêle, l'homme est fort. Les retoucheurs d'images vont d'ailleurs dans ce sens là, ils gomment les femmes et remplument les hommes.

    - Serge Héfez évoque une étude qui montre que la plupart des gens imaginent que les bébés filles pleurent parce qu'elles ont du chagrin alors que les garçons seraient en colère

    Que faire?

    Je vais tenter d'être vigilante, de stimuler l'imaginaire des petites filles comme des petits garçons, de les pousser à être ambitieuses dans leurs choix de métier, de ne pas proposer des modèles ou la femme est à la maison cantonnée à des tâches ménagères et l'homme dehors, à la découverte du monde.

     


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  • Cela fait un sacré bout de temps que je ne suis pas passée par ici mais pour ceux qui me connaissent et qui se demandent ce que je deviens : mon fils est né le 28 juin 2008, il est évidemment magnifique, et je suis aux anges depuis qu'il est parmi nous.

    Bien des aventures me sont arrivées depuis qu'il est là, je me suis aussi posées quelques questions, et si je me motive cela devrait faire l'objet d'un nouveau blog. 

    Quelques billets devraient encore être écrits ici pour ceux avec qui j'ai établi des liens et que j'ai toujours plaisir à lire.


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  • La grossesse, c'est une sacrée aventure.

    Voici comment je vis la mienne et apparemment c'est plutôt classique d'après ce que j'ai pu apprendre des autres futures mamans lors de la prépa à l'accouchement:

    - les trois premiers mois, ça a été l'angoisse, la peur de perdre le bébé domine tout le reste. Il faut dire que j'ai eu des raisons d'avoir peur, mais finalement tout est bien qui finit bien. Sinon j'ai évité les nausées mais pas la fatigue, je me suis transformée en vrai loir.

    - ensuite entre 4 et 7 mois j'ai eu la pêche, c'était super, ressentir bébé qui bouge dans son ventre, c'est fabuleux, un lien unique qu'on est seule à ressentir. A la fin de cette période, je n'avais pas envie que cela s'arrête, je me disais même que cela serait triste de se retrouver "vide" après...

    - et puis vient la fin...Les jours paraissent deux fois plus longs, sans parler des nuits, car il est vraiment difficile de trouver le sommeil, entre les contractions, la difficulté de se positionner, les tiraillements...

    Aujourd'hui je suis à 12 jours du terme et je n'en peux plus... Partir à la maternité est devenu une obsession, j'ai hâte de faire connaissance avec mon petit bout d'autant plus que mon corps devient de plus en plus douloureux (elle est loin l'époque où je voulais garder bébé à l'intérieur!). Le mot d'ordre est PATIENCE!!!


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  • Bravo à un bloggueur de la plateforme qui est devenu conseiller municipal!

    Il se reconnaîtra.  Clin d'oeil


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  • "Le chef doit être un modèle".

    Cette petite phrase dite par un ami à propos de l'association dont nous faisons partie m'a souvent amenée à réfléchir à mes actes et aux actes que j'attendais de la part de la petite hiérarchie démocratiquement installée au sein de celle-ci.
    C'est devenu une règle de conduite claire à partir de ce jour-là. Evidemment je l'avais déjà intégrée mais pas de manière délibérée, intentionnelle.

    En tant qu'enseignant on se doit de donner l'exemple. Comment être crédible si on dit à des enfants quelque chose et que l'on fait exactement le contraire. Une confiance doit pouvoir s'établir.

    Je pense la même chose concernant nos élus. On a besoin de leur faire confiance et ce qui permet de créer cette confiance c'est cette posture dans laquelle il doit se placer. On attend de lui qu'il soit conforme à ce qu'il prône.

    Je crois que c'est ce qui cause la chute de Sarkozy dans les sondages et qui le distingue de Fillon. Un Président qui dit "Casse-toi pauvre con" à un de ses concitoyens, qui fait étalage de luxe, s'augmente de 174% quand la question primordiale dans le pays est le pouvoir d'achat peut difficilement être crédible.

    Par contre Martin Hirsch renonce à 3000 euros par mois pour être payé comme haut fonctionnaire et non comme un ministre, depuis des année il reverse l'intégralité de ce qu'il pourrait percevoir pour les livres qu'il écrit et pour les conférences données à des associations ou à des personnes en difficulté... Il est tout de suite plus crédible pour parler des questions de pauvreté et de solidarité.


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