• Travail réalisé par deux classes de Seconde du Lycée Paul Claudel de Laon de novembre 2004 à février 2005.

    Exposition interdisciplinaire autour de grands noms : Jean Racine, Jean de La Fontaine, Alexandre Dumas...


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  • Rencontre organisée par notre collègue professeur-documentaliste, Linda Taisne, au C.D.I. du Lycée Paul Claudel de Laon en janvier 2005.

    Après avoir étudié quelques poèmes de Nimrod, les élèves de Seconde ont eu l'occasion de poser des questions à l'auteur sur son métier d'écrivain, sur sa passion pour la poésie, sur son attachement à la Picardie. 


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  • Voici le poème d'Elise ( élève de 3e - année scolaire 2005-2006 - Collège de Guignicourt) qui a remporté le premier prix de la catégorie des élèves de 4e / 3e du concours "Jean de La Fontaine" organisé par la commune de Château-Thierry :

     

     

    La louve et les chiens

     

    L'instinct est réellement le meilleur des atouts

    Mais de toutes les épreuves il ne vient pas à bout.

     

    Une louve, mère affamée,

    A l'orée du bois chassait

    De quoi nourrir son bébé.

    Son instinct cria danger

    Trop tard, les chasseurs venaient.

    Mère louve s'enfuit, apeurée.

     

    Les chiens d'une meute la suivirent

    Bien entraînés, voulant réussir.

    Mais la louve connaissait la forêt,

    La ruse sauvage l'emporta vite

    Sur leur entraînement journalier

    Et bientôt, la belle fut en fuite.

     

    Et vers la sortie du bosquet,

    Des chasseurs l'attendaient, armés.

    La fugitive aurait pu fuir

    En abandonnant son bébé,

    Mais le petit allait mourir,

    Car il était en grand danger.

     

    Jouant le tout pour le tout,

    Elle chargea ses meurtriers

    Qui la firent chuter d'un coup.

    Mais avant d'être tuée,

    Elle vit la meute tuer

    Son louveteau, son bébé.

     

    Puisant la force éternelle,

    La rage monta en elle,

    Elle posa son regard

    Douloureux, grave puis hagard

    Et elle hurla à la lune,

    Son désespoir, sa rancune.

     

     


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  • Exposition montée à l'occasion du centenaire de la disparition de Jules Verne.


    Classe concernée : 2D5 du Lycée Paul Claudel de Laon (02). Année scolaire 2004-2005.



    PRESENTATION DE QUELQUES ROMANS

     

    1- Cinq semaines en ballon (1863)

    Résumé : Samuel Fergusson, accompagné de Dick Kennedy et de son serviteur Joe, traverse l'afrique, de Zanzibar au Sénégal, à bord d'un ballon, avec pour objectif de dresser une carte des pays traversés, et de découvrir la source du Nil.

    Ce qu'on en a dit :

    «ce titre Cinq semaines en ballon nous avons annoncé un livre que M. Jules Verne qui intriguera le monde savant comme le firent jadis les découvertes dans le Lune attribuées à Herschell le voyage du docteur Fergusson est-il ou n'est-il pas une réalité
    Tout ce qu'on peut dire, c'est qu'il est charmant comme un roman et instructif comme un livre de science. Jamais on n'avait mieux résumé toutes les découvertes sérieuses des voyageurs les plus célèbres. Le récit est palpitant, saisissant, il est gai et touchant. Tous les âges y trouveront leur compte. C'est si rare, un livre que l'on peut recommander à tout le monde »

    Paul Dollingen, Le Figaro, 8 février 1863.


    2- Voyage au centre de la Terre (1864)

    Résumé : Otto Lidenbrock et son neveu Axel partent sur les traces d'un alchimiste qui prétend être parvenu au centre de la terre. Accompagnés par un guide, il descendent par la cheminée du Sneffels, volcan d'Islande. Ils découvrent des merveilles souterraines, dont une immense caverne où survivent des animaux préhistoriques. En essayant de descendre davantage, ils provoquent une éruption qui les fait remonter à la surface par le cratère du Stromboli.


    Extrait

    « En effet, je me trouvais en présence de produits de la terre, mais taillés sur un patron gigantesque. Mon oncle les appela immédiatement de leur nom.

    « Ce n'est qu'une forêt de champignons », dit-il.
    Et il ne se trompait pas. Que l'on juge du développement acquis par ces plantes chères aux milieux chauds et humides. Je savais que le «giganteum » atteint, suivant Bulliard, huit à neuf pieds de circonférence ; mais il s'agissait ici de champignons blancs, hauts de trente à quarante pieds, avec une calotte d'un diamètre égal. Ils étaient là par milliers. La lumière ne parvenait pas à percer leur épais ombrage, et une obscurité complète régnait sous ces dômes juxtaposés comme les toits ronds d'une cité africaine.
    Cependant je voulus pénétrer plus avant. Un froid mortel descendait de ces voûtes charnues. Pendant une demi-heure, nous errâmes dans ces humides ténèbres, et ce fut avec un véritable sentiment de bien-être que je retrouvai les bords de la mer. »
    Ch. XXX

    Ce qu'on en a dit

    «ce voyage appartient à l'imaginaire, il est un autre trajet bien réel, un fil d'Ariane qui ne s'égare jamais le fil du discours. Le roman se fait avec le voyage ; il avance avec celui-ci. On peut même affirmer que le roman est le véritable but du voyage ; après son retour, Axel publie son récit. En parallèle au voyage imaginaire, le roman raconte l'histoire de sa narration, de son écriture. »

    Daniel Compère, Un voyage imaginaire de Jules Verne «au centre de la Terre », Lettres modernes-Minard, 1977, pp.74-75.


    3- De la Terre à la Lune (1865)

    Résumé : Les artilleurs américains du Gun-Club décident de fabriquer un canon géant destiné à envoyer un boulet sur la Lune. J.T. Maston effectue tous les calculs et le canon est installé en Floride. Le français Michel Ardan se manifeste : il souhaite partir sur la Lune. Le boulet intitialement prévu est transformé en obus, et Ardan y prend place, ainsi que Barbicane, président du Gun-Club, et Nicholl qui est persuadé depuis l'origine de l'échec du projet. L'obus est tiré, mais suite à une erreur, le projectile rate son objectif.


    Ce qu'on en a dit :

    «Ardan subvertit bel et bien un projet qui malgré son audace est présenté d'une façon assez ironique par Jules Verne. Ce dernier se moque férocement de ces guerriers au chômage, de cette «éunion d'Anges exterminateurs, au demeurant les meilleurs fils du monde » (ch.I). Cette attaque violente doit être replacée dans le contexte idéologique du groupe d'hommes qui entourent l'éditeur Hetzel. Jules Verne lui-même fait montre d'un antimilitarisme assez surprenant dans une période où l'on chante l'armée de la conquête coloniale. »

    Simone Vierne, préface à De la Terre à la Lune, Garnier-Flammarion, 1978, p.28.

     

    4- Vingt mille lieues sous les mers ( 1869-1870)

    Résumé : Le scientifique français Aronnax, accompagné de son domestique Conseil, embarque sur une frégate américaine pour chasser un monstre marin. Avec le harponneur Ned Land, ils se retrouvent à bord du Nautilus, qui n'est autre qu'un sous-marin, dirigé par le Capitaine Nemo, et vont effectuer un voyage sous les eaux.


    Extrait

    « Oui je l'aime La mer est tout Elle ouvre les sept dixièmes du globe terrestre. Son souffle est pur et sain. C'est l'immense désert où l'homme n'est jamais seul, car il sent frémir la vie à ses côtés. La mer n'est que le véhicule d'une surnaturelle et prodigieuse existence ; elle n'est que mouvement et amour ; c'est l'infini vivant, comme l'a dit un de vos poètes. Et en effet, monsieur le professeur, la nature s'y manifeste par ses trois règnes, minéral, végétal, animal. Ce dernier y est largement représenté par les quatre groupes des zoophytes, par trois classes des articulés, par cinq classes des mollusques, par trois classes des vertébrés, les mammifères, les reptiles et ces innombrables légions de poissons, ordre infini d'animaux qui compte plus de treize mille espèces, dont un dixième seulement appartient à l'eau douce. La mer est le vaste réservoir de la nature. C'est par la mer que le globe a pour ainsi dire commencé, et qui sait s'il ne finira pas par elle Là est la suprême tranquillité. La mer n'appartient pas aux despotes. A sa surface, ils peuvent encore exercer des droits iniques, s'y battre, s'y dévorer, y transporter toutes les horreurs terrestres. Mais à trente pieds au-dessous de son niveau, leur pouvoir cesse, leur influence s'éteint, leur puissance disparaît Ah monsieur, vivez, vivez au sein des mers Là seulement est l'indépendance Là je ne reconnais pas de maîtres Là je suis libre »
    1re partie, ch. X.

    Ce qu'on en a dit :


    «Véritable mythe littéraire, «l'homme des eaux » ne peut se réclamer que du surhumain. Sous la plume inspirée de l'écrivain, il a acquis cette stature exceptionnelle de l'être solitaire en quête d'un absolu de liberté au fond des mers, qui a contribué à lui donner cette aura romantique d'une âme énigmatique consacrée tragiquement à une double passion : amour pour la nature et les merveilles de l'univers maritime ; haine pour les hommes et leur oppression sur l'univers terrestre. »

    Philippe Scheinhardt, «diptyque du capitaine Nemo », dans Jules Verne écrivain, Bibliothèque municipale de Nantes/Joca Seria, 2000, p.67.

     

    5- Le Tour du monde en quatre-vingts jours (1873)

    Résumé : A la suite d'un pari, l'anglais Phileas Fogg entraîne son domestique Passepartout dans une course autour du monde qu'il doit réaliser en un maximum de 80 jours. Il est poursuivi par l'inspecteur Fix qui croit que Fogg est un malfaiteur. Aux Indes, il va sauver la vie d'Aouda, une jeune veuve, qui va les suivre jusqu'à la fin du périple.

    Extrait

    « En effet, en marchant vers l'est, Phileas Fogg allait au-devant du soleil, et, par conséquent, les jours diminuaient pour lui d'autant de fois quatre minutes qu'il franchissait de degrés dans cette direction. Or, on compte trois cent soixante degrés sur la circonférence terrestre, et ces trois cent soixante degrés, multipliés par quatre minutes, donnent précisément vingt-quatre heures, - c'est-à-dire ce jour inconsciemment gagné. En d'autres termes, pendant que Phileas Fogg, marchant vers l'est, voyait le soleil passer quatre-vingts fois au méridien, ses collègues restés à Londres ne le voyaient passer que soixante-dix-neuf fois. C'est pourquoi, ce jour-là même, qui était le samedi et non le dimanche, comme le croyait Mr. Fogg, ceux-ci l'attendaient dans le salon du Reform-Club. »

    Ch. XXXVII

    Ce qu'on en a dit :

    « Le temps les quatre-vingts jours que s'est donnés Phileas Fogg ferment la terre sur elle-même dans les limites étroites d'une rectitude temporelle. C'est donc que la terre peut être parcourue à partir d'une mesure de temps donnée au départ, fixée. »

    Pierre Macherey, Pour une théorie de la production littéraire, F. Maspero, 1966, p.201.



    6- L'Ile mystérieuse (1874-1875)

    Résumé : Cinq prisonniers s'évadant d'un camp au moyen d'un ballon, lors de la guerre de sécession. L'ingénieur Cyrus Smith, le journaliste Gédéon Spilett, le marin Pencroff, le serviteur noir Nab et le jeune Harbert, accompagnés du chien Top se retrouvent sur une île déserte qu'ils baptisent "Lincoln". Ils seront régulièrement aidés par une "puissance mystérieuse", qui n'est autre que le Capitaine Nemo, et secoureront Ayrton, retrouvé sur une île voisine.

    Extrait

    « Il en profitait pour s'instruire de tous les loisirs que lui laissaient les occupations manuelles, il lisait les quelques livres trouvés dans la caisse, et, après les leçons pratiques qui ressortaient de la nécessité même de sa position, il trouvait dans l'ingénieur pour les sciences, dans le reporter pour les langues, des maîtres qui se plaisaient à compléter son éducation.
    L'idée fixe de l'ingénieur était de transmettre au jeune garçon tout ce qu'il savait, de l'instruire par l'exemple autant que par la parole, et Harbert profitait largement des leçons de son professeur. »
    2e partie, ch. IX.

    Ce qu'on en a dit :

    « L'Ile mystérieuse est la contestation d'un personnage symbolique ROBINSON ; elle est donc bien un roman sur un roman. L'autre Robinson, celui de Defoe, apparaît entre toutes les lignes du livre de Jules Verne, accblé, contesté, il faudra voir avec quel succès. »
    Pierre Macherey, Pour une théorie de la production littéraire, F. Maspero, 1966, p.225.

     

    7- Michel Strogoff (1876)

    Résumé : Michel Strogoff, courrier du Tsar, est chargé de transmettre un message au frère du souverain. Le traitre Ivan Ogareff, à la solde des tartares, est à ses trousses. Il rencontrera Nadia qui l'aidera dans sa mission, notamment quand il se fera passer pour aveugle.


    Extrait

    «Strogoff était de haute taille, vigoureux, épaules larges, poitrine vaste. Sa tête puissante présentait les beaux caractères de la race caucasique. Ses membres, bien attachés, étaient autant de leviers disposés mécaniquement pour leur meilleur accomplissement des ouvrages de force. Ce beau et solide garçon, bien campé, bien planté, n'eût pas été facile à déplacer malgré lui, car, lorsqu'il avait posé ses deux pieds sur le sol, il semblait qu'ils s'y fussent enracinés. Sur sa tête, carrée du haut, large de front, se crépelait une chevelure abondante, qui s'échappait en boucles quand il la coiffait de la casquette moscovite. [...]
    Michel Strogoff avait le tempérament de l'homme décidé, qui prend rapidement son parti, qui ne se ronge pas les ongles dans l'incertitude, qui ne se gratte pas l'oreille dans le doute, qui ne piétine pas dans l'indécision. Sobre de gestes comme de paroles, il savait rester immobile comme un soldat devant son supérieur ; mais, lorsqu'il marchait, son allure dénotait une grande aisance, une remarquable netteté de mouvements, - ce qui prouvait à la fois la confiance et la volonté de son esprit. »
    1re partie, ch. III

    Ce qu'on en a dit :


    «L'itinéraire que mène Michel Strogoff du Couchant au Levant conduit le héros, par le biais très symbolique du passage de la «écité » à la vue, à renaître en dépassant le stade des simples apparences. Tel est le sort que l'on ne peut que souhaiter à un lecteur d'aujourd'hui à qui s'applique indiscutablement l'injonction qui désigne dans le livre le châtiment du courrier du tsar regarde de tous tes yeux, regarde »

    Jean-Pierre Goldenstein, préface à Michel Strogoff, Pocket, 1992, p. XIII.



    8- Les Indes noires (1877)


    Résumé : L'ingénieur James Starr et le mineur Simon Ford reprennent l'exploitation d'une mine en Ecosse. Après quelques années, c'est une véritable ville souterraine qui s'est créée, mais des mystères se produisent. Les mineurs découvrent une jeune fille, Nell, qui n'a jamais connu la surface, et son arrière grand-père, Silfax, qui menace l'existence de la cité.

     


    Extrait

    « Nell et ses compagnons, abandonnant le train, sortirent aussitôt de la gare.
    Devant eux, entre de grands arbres, se développait une route qui conduisait aux rives du Forth.
    La première impression physique qu'éprouva la jeune fille, fut celle de l'air pur que ses poumons aspirèrent avidement.
    «bien, Nell, dit James Starr, respire cet air chargé de toutes les vivifiantes senteurs de la campagne
    - Quelles sont ces grandes fumées qui courent au-dessus de notre tête ? demanda Nell.
    - Ce sont des nuages, répondit Harry, ce sont des vapeurs à demi condensées que le vent pousse dans l'ouest.
    - Ah fit Nell, que j'aimerais à me sentir emportée dans leur silencieux tourbillon Et quels sont ces points scintillants qui brillent à travers les déchirures des nuées
    - Ce sont les étoiles dont je t'ai parlé, Nell. Autant de soleils, autant de centres de mondes, peut-être semblables au nôtre »
    - Les constellations se dessinaient plus nettement alors sur le bleu-noir du firmament, que le vent purifiait peu à peu. » Ch. XVII

     

    9- Les Cinq Cents Millions de la Bégum (1879)

    Résumé : Deux héritiers d'une importante fortune s'opposent en construisant chacun une ville selon ses goûts : le français Sarrasin fait de Franceville une cité hygiénique, et l'allemand Herr Schultze fait de Stahlstadt une gigantesque usine à canon. Le projet de destruction de Franceville par l'allemand sera déjoué par le fiancé de la fille de Sarrazin : Marcel Bruckmann.

    Extrait
    Chapitre XX (extrait)
    CONCLUSION

    France-Ville, débarrassée de toute inquiétude, en paix avec tous ses voisins, bien administrée, heureuse grâce à la sagesse de ses habitants, est en pleine prospérité. Son bonheur, si justement mérité, ne lui fait pas d'envieux, et sa force impose le respect aux plus batailleurs.
    La Cité de l'Acier n'était qu'une usine formidable, qu'un engin de destruction redouté sous la main de fer de Herr Schultze ; mais, grâce à Marcel Bruckmann, sa liquidation s'est opérée sans encombre pour personne, et Stahlstadt est devenue un centre de production incomparable pour toutes les industries utiles.

    Ce qu'on en a dit :

    « c'est la Science, avec une majuscule, qui est ici sous-jacente, tout au long, sous forme d'une lutte symbolique entre deux conceptions de l'utilisation que l'humanité en fait. L'éternel dilemme science bienfaisante science malfaisante est posé en une situation concrète qui court du début jusqu'à la fin, selon un rythme haletant parfaitement dramatique. »


    Charles-Noël Martin, préface aux Cinq Cents Millions de la Bégum, éd. Rencontre, 1966, p.4.



    10- Le Château des Carpathes (1892)

    Résumé : Un chateau mystérieux effraie les habitants d'un village de Transylvanie. En voyage dans la région, Franz de Telek croit revoir dans le chateau, la Stilla, une cantatrice dont il était amoureux et qu'il croyait morte. L'illusion est créée par le savant Orfanik, au moyen d'un dispositif optique et d'un enregistrement phonographique, pour le compte de son propriétaire, Rodolphe de Gortz.

    Extrait

    « Qu'il s'agisse de roches entassées par la nature aux époques géologiques, après les dernières convulsions du sol, ou de constructions dues à la main de l'homme, sur lesquelles a passé le souffle du temps, l'aspect est à peu près semblable, lorsqu'on les observe à quelques milles de distance. Ce qui est pierre brute et ce qui a été pierre travaillée, tout cela se confond aisément. De loin, même couleur, mêmes linéaments, mêmes déviations des lignes dans la perspective, même uniformité de teinte sous la patine grisâtre des siècles. »
    ch.II

    Ce qu'on en a dit :

    «la singularité majeure, bien visible elle aussi, du Château des Carpathes, c'est qu'il s'agit d'un grand roman d'amour, dans une acception inhabituelle de l'expression «d'amour » toutefois [...]. Les ingrédients d'un drame romantique à la Musset (dont le nom est cité chapitre IX et ce n'est pas par hasard) sont là : jeunesse solitaire de Franz, passion pour une cantatrice, mais tout se passe comme si le récit répugnait à les exploiter. De ces deux «éros de l'histoire », Franz et Stilla, nous saurons moins que Nic Deck et de Miriota, leurs « », qui, eux, se marient effectivement. »

    Maurice Mourier, préface au Château des Carpathes, Pocket, 1992, pp.9-10.


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