• FIN



     

    J'espère que l'autre pourra comprendre et surtout accepter que j'aie aussi mes peines, mes douleurs, mon mal, mon deuil. Puis-je l'espérer ? Ou peut-être suis-je en train d'en demander trop ?


    FIN DES GABRIEL'S PAGES


    Gabriel

     


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  • C'est la dernière ligne droite.
    Une histoire qui s'achève,
    un couple arrivé au bout de son rouleau ;
    une histoire qui débute,
    un couple sur lequel s'ouvrent les rideaux.

    Comme au théâtre, les trois coups.
    « Au spectacle ce soir : Juliette et Roméo... »
    Non non... pas ça (ils meurent à la fin) !
    « Au spectacle ce soir : Yseult et Tristan... »
    Non mais dites donc... NON ! Eux meurent aussi !
    « Au spectacle ce soir : Héloïse et Abelard... »
    Pfff ! Seulement le plaisir de s'écrire ?
    Quatrième coup. On essaie ?
    « Au spectacle ce soir : Toi et Moi... »
    Ah bon ! ... ça raconte quoi, ça ?



    Gabriel


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  • Un tournant s'amorce, Marie.

    Après presque 75 pages ici, la fin des « Gabriel's pages » semble inéluctable, dans un sens ou dans un autre.

    Bien sûr, on en est encore aux questions pratico-pratiques mais les dés sont bel et bien lancés.

    A nous de faire muer la donne virtuelle en romance, à nous de faire mûrir nos deux séries de textes en les croisant dans un roman d'amour.

    A bientôt, Marie, dans la vraie vie.




    Gabriel.


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  • Je n'ai pas encore parlé d'elle, qui souffre de cette séparation inéluctable.

    Non, je ne pense qu'à toi, qu'à moi, nos douleurs, nos joies, notre amour, notre futur.

    Et pourtant, elle a mal, elle pense à elle, à moi, à notre amour qui s'achève, à nos projets avortés.
    Et elle se retrouve seule, à ne pouvoir panser ses blessures.

    Et moi qui ne peut la soutenir ( je lui serais sans doute le pire conseiller qui soit ! ).
    Je sais que je me suis mis du bon côté du fusil.
    Et je n'en suis pas ravi.

    L'histoire finit mal ? Je tourne la page, voulez-vous ? 


    Gabriel


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  • Il est des moments que nous ne connaissons pas, aussi banals que faire une liste de courses, que d'être accueilli par l'autre en rentrant chez soi, que de regarder ensemble un truc idiot à la télé ou que de faire des déco's pour Noël ou Pâques.

    D'ordinaire, c'est la vie de tous les jours qui tue l'amour à petit feu si l'on n'y prend pas garde.
    Nous, c'est le manque de quotidien qui met peut-être en péril l'avenir de notre amour.

     

    Gabriel


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