• L'homme et la mer

    Homme libre, toujours tu chériras la mer !
    La mer est ton miroir ; tu contemples ton âme
    Dans le déroulement infini de sa lame,
    Et ton esprit n'est pas un gouffre moins amer.

    Tu te plais à plonger au sein de ton image ;
    Tu l'embrasses des yeux et des bras, et ton coeur 
    Se distrait quelquefois de sa propre rumeur
    Au bruit de cette plainte indomptable et sauvage.

    Vous êtes tous les deux ténébreux et discrets :
    Homme, nul n'a sondé le fond de tes abîmes ;
    Ô mer, nul ne connaît tes richesses intimes,
    Tant vous êtes jaloux de garder vos secrets !

    Et cependant voilà des siècles innombrables
    Que vous vous combattez sans pitié ni remord,
    Tellement vous aimez le carnage et la mort,
    Ô lutteurs éternels, ô frères implacables !


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  • Nouvellement arrivée dans la section triathlon du CNSQY, Martine, permet au club d’afficher un taux de recrutement flatteur de 100 % pour satisfaire officiellement la volonté de la FFTRI de féminiser le triathlon.

    Portant l’effectif féminin pour la saison 2014/2015 à deux triathlètes, la nouvelle adhérente partagera l’affiche  sous le très dansant surnom de Cloclo  avec celle que les années de survie en milieu masculin ont rendu incontournable, non qu’elle est grossit démesurément durant cette période, mais son absence temporaire trahit la place qu’elle a dans le groupe, l’égérie du triple effort  Zorroth .

    Epargnons nous les lieux commun  à l’humour facile qui pourraient décourager la nouvelle venue d’assister aux entraînements du genre Cloclo à le téléphone qui pleure, ou comme d’habitude Cloclo est devant, ou Alexandrie, Alexandra  voilà Cloclo, ou si Cloclo avait un marteau plutôt qu’un vélo ,  ou croire que Cloclo est championne de la contrepèterie avec  Il fait beau, il fait bon.

    Il est vrai que s’il lui prenait l’envie de jouer les vedettes on pourrait imaginer qu’à l’instar de la défunte star, on entende , un rien moqueur, dans les parcs à vélo : tiens voilà Cloclo et ses clodos.

    Bienvenue à Cloclo qui a déjà montré un coup de pédale qui va en calmer plus d’un.


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  • Le retour de la légende triathlonienne s’annonce tonitruant.

    Délaissant les spécialités frites aux  saindoux et enrobées  de crème fermière, le parangon de la diététique de l’effort décide de se mettre au vert.  Au thé vert.

    Certes  , me direz-vous , il ne s’agissait que de changer de couleur, mais avouez que de passer du petit jaune , voir du gros rouge  ou du  coup de blanc ou plus finement de l’ambré pour arriver au thé vert peut surprendre l’ entourage.

    Tout cela trahit la détermination et la volonté  du repenti  à retrouver des abdos de Gymnasium,

    Quoique qu’il faille maintenant abandonner le  surnom de  « Canette » pour une dénomination plus classieuse de « Théière » encore  que «Boule à thé » plus ambigu paraisse plus approprié.

    Mais, d’accord, avant d’adopter un sobriquet pertinent il faut encore  laisser  infuser.


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  • Initialement composée du Mastard et du poisson pilote Didzy , l’équipe Triple Nems a finalement pris le départ du Run and bike de Palaiseau avec la paire La Buche et Youri.

    Le chrono y a gagné et le club  de la notoriété. Les compères, bien assortis dans leurs fringante tenue, plus complices que jamais on sut alterner efficacement les relais et ont  intelligemment admis que quand l’un courait l’autre était sur le vélo.

    Que les premiers nommés méditent ce constat et s’inspirent lors d'une prochaine épreuve de cet exemple.

    Merci Messieurs qu’on ne saurait appeler remplaçants, vous contribuez, par votre performance et votre sagacité, à la pratique de cette discipline   

     

    Le résultat : L’équipe TRIPLE NEM 21 ème en  00:57:50 

     



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  • Il y a peu nous annoncions gaiement le retour du légendaire Zeb, dont la passion pour le triple effort et plus encore pour l’after ne s’est jamais éteinte.

    A ceux qui doutaient, encore, de sa volonté de revenir au plus haut niveau, sa délicieuse épouse et néanmoins  préparatrice particulière, leur  envoie ces quelques clichés qui témoignent d’un acharnement que l’on pourrait qualifié de compulsif, pour l’entraînement.

    Cette bête de sport avec la régularité des grands fauves de la  savane étanche  sa soif, auprès de la fontaine, à la  tombée du jour. C’est là qu’il se ressource, qu’il se recharge en oligoélément et qu’il prépare les  séances du lendemain.

    Que les plus jeunes qui ne comprennent pas les recommandations de leurs entraîneurs qui les invitent à boire durant les séries et la récupération s’inspirent de cet exemple, lui,   qui n’a jamais connu la déshydratation.  

    Son palmarès est éloquent, et ses qualités hors normes, mais rien ne se ferait s’il n’était pas astreint  à une hygiène de vie drastique qui s’appuie sur des équipements  modernes et  adaptés à ses besoins.

    Rappelons-nous,  à voir  la paille dans le verre du voisin on vide l’outre qu’on a en réserve    


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