• Des funérailles écologiques

    Des funérailles écologiques 
     
    Un phénomène qui a tendance à se répondre dans le Nord de l'Europe et aux Etats-Unis...


     La pollution générée par les funérailles

    Les funérailles dites "traditionnelles" (pensez : cercueil, incinération, inhumation,..) génèrent une pollution relativement importante. En effet, les plombages (qui contiennent du mercure) représentent un risque, la crémation produit des gaz toxiques, les cercueils sont fabriqués à l'aide de produits toxiques, les produits d'embaumement (formaldéhyde) sont nocifs, de même que certains cimetières représentent aujourd'hui un danger pour les réserves d'eau potable.

     Nous pouvons observer deux tendances : les funérailles "nature" et celles qui relèvent d'un engagement écologique.

     Les funérailles nature

    De nombreuses personnes, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis en particulier, formulent le voeu d'être enterrées non pas dans un cimetière, mais plutôt dans un pré ou un jardin à proximité de leur domicile. Par ce choix, elles mettent en avant le souhait de reposer en paix dans la nature.

     L'engagement écologique propose plusieurs alternatives, selon...

    ◊ Un procédé suédois

    La biologiste suédoise Susanne Wiigh-Masak a mis au point un processus : le corps est congelé, plongé après 8 à 10 jours dans de l'azote liquide, ce qui le réduit à 20 à 30 kg de poudre organique, parfaitement biodégradable. De plus, ce résidu est parait-il, un excellent compost. La biologiste conseille ensuite de planter un arbre, un rosier ou autre...

    ◊ Des cercueils biodégradables

    Des fabricants se sont spécialisés dans la réalisation de cercueils biodégradables, sans matériaux toxiques, à base de carton, de pin ou de bambou. Ils sont moins coûteux que les cercueils traditionnels (une centaine de dollars environ, contre plusieurs milliers de dollars), et peuvent être peints et décorés à l'aide de peintures écologiques.

    Ainsi, The Natural Burial Company propose par exemple un cercueil conçu à base de papier journal recyclé.

    ◊ Les cimetières verts

    Peu à peu, cette idée se développe, d'abord en Grande-Bretagne où plus de 200 sites d'enterrement "naturel" sont recencés.

    ◊ Pas d'embaumement

    Plusieurs réflexions peuvent nous venir à l'esprit : le souci de causer le moins de dommages possibles à l'environnement se poursuit jusqu'à la mort. Il y a aussi une remise en question de la perception du corps, qui se trouve mieux intégré, progressivement, dans le cycle naturel.

    Sources : Courrier International, Enerzine, Econo-Ecolo


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