• Contrôle génétique des différentes étapes de différentiation sexuelle

    http://www.snv.jussieu.fr/vie/bib/dos-doc/1documents.htm

    L'implication de Sry dans la masculinisation a été démontré
    par plusieurs observations et expériences :

    - une mutation dans ce gène, rendant la protéine non fonctionnelle,
    conduit à une féminisation,

    - des souris de caryotype XX, ayant reçu une copie du gène Sry
    par transgenèse, sont masculinisées.

    Sry n'est pas le seul acteur
    de cette différenciation de l'appareil génital : de nombreux autres
    facteurs interviennent, aussi bien avant l'expression de Sry, que après
    le début de son expression. Chez l'homme, Sry interviendrait dans le
    contrôle de l'expression des facteurs permettant ensuite le développement
    de l'appareil génital mâle. Ainsi, la séquence de fixation
    à l'ADN de Sry a été identifié dans la région
    promotrice de certains gènes contrôlants la différenciation
    sexuelle mâle.

    Chez l'homme :

     

    Le gène SRY ne s'exprime que dans les crêtes génitales,
    au niveau des cellules de soutien. Ces cellules se différencient alors
    en cellules de Sertoli, dans les cordons testiculaires. Dans le même temps,
    d'autres cellules sont induites par ces cellules de Sertoli pour former les
    cellules de Leydig dans le mésenchyme qui se développe entre les
    cordons testiculaires. Les hormones stéroïdes sont ensuite synthétisées
    dans les cellules de Leydig pour continuer la différenciation en organes
    génitaux mâles, internes et externes, alors que la synthèse
    d'AMH (hormone anti-müllerienne) par les cellules de Sertoli permet la
    régression du canal de Müller.

    Chez la femme :

     

    En l'absence de SRY, les cellules de soutien se différencient en cellules
    folliculeuses, entourant les cellules germinales. Au contraire de ce qui se
    passe chez l'homme, l'entrée en méiose de ces cellules germinales
    n'est pas inhibée : elles deviennent des ovogonies. Les cordons sexuels
    dégénèrent.  Cette différenciation ovarienne est permise par le gène DAX1 (dont
    l'expression persiste, au contraire des testicules) et le déterminant
    génique sexuel Wnt4a. DAX1 (DNA Sequence Driving Adrenal Cortical Cell-Specific
    Expression) permet d'inhiber les gènes impliqués
    dans la masculinisation. L'expression des oestrogènes par l'ovaire en développement permet
    l'acquisition des caractères sexuels féminins (maintien et différenciation
    du canal de Müller). L'absence des hormones testiculaires induit la disparition
    du canal de Wolff.

     SF1 = Steroidogenic Factor 1

    SOX9 = SRY-HMG Box

    WT1 = Wilms Tumor 1

     


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