• And the winner is...

    Eric Masserey.
    Je parle évidemment, cela va sans dire, mais peut-être encore mieux en le disant, du prix de la loterie romande dont je vous ai un peu entretenu jadis. Eh bien, il y a eu délibération, premier tour, sélection, deuxième tour, et c'est finalement Masserey avec son Sommeil séfarade qui l'emporte après une rude lutte.
    Le prix sera décerné cet après-midi même et c'est votre serviteur qui fera l'éloge du lauréat. On pourra l'entendre à 16 heures à la salle Supersaxo, à Sion, passage Supersaxo.
    Je précise pour ceux qui ne connaîtraient pas Supersaxo qu'il ne s'agit pas d'un instrument de musique mais d'un remuaArrestation de Supersaxo à Lucerne, par Diebold Schillingnt aristocrate valaisan (1450-1529) ennemi du cardinal Matthieu Schiner qui était, lui, un humaniste, un politicien puissant, créateur de la garde pontificale suisse et conseiller de Charles-Quint, qu'il fit d'ailleurs accéder à l'empire.
    Après l'attribution des prix, on pourra savourer une causerie de Franz Weber. Vous savez, cet homme auquel il est d'usage d'accoler l'étiquette d'appellation contrôlée : « bouillant écologiste vaudois ».
    Ce sera dont un week-end para-littéraire. Car hier soir, j'ai assisté à un apéro-lecture-signature à la librairie du Rameau d'Or, à Genève Bd Georges-Favon 17, Genève.
    Il y avait Catherine Fuchs, pour Traversée, (éd Empreintes), Jean-Michel Olivier,  pour La Vie mécène et L'Enfant secret, (Poche Suisse, L'Âge d'Homme), et Olivier Beetschen  pour À la nuit, (Poche Suisse) et Après la comète, (éd. Empreintes) Tout ça entrecoupé de lectures et d'improvisations jazz avec l'excellent guitariste Gabor Kristof.
    Nous reviendrons bien sûr sur tous ces ouvrages dans nos colonnes. (Ah, fais-je assez homme de presse !)