• Le silure est un poisson qui ne laisse pas indifférent. Sa taille et son physique ingrat on fait de lui un monstre sanguinaire. Beaucoup d'inepties on été écrites à son sujet sur ces mœurs sa taille.
    La taille


    • Les plus gros Silures (Silurus glanis) capturés mesuraient plus de quatre mètres pour un poids d'environ 300 kg. Il s'agit d'un maximum car en France le plus long poisson capturé mesurait 2 mètres 60.
    • Dans le Petit Rhône Thomas Flauger à capturé en Octobre 1995 un spécimen de 2 mètres 50 pour un poids estimé de 100 kg.
    Le régime alimentaire


    • Le silure est un carnassier avant tout, mais il sait aussi faire preuve d'un comportement opportuniste. En effet, il ne dédaigne pas les écrevisses, les anodontes, les vers, et bien d'autres nourritures...
    Comportement


    • Le silure est un poisson qui aime se retrouver avec ses congénères pendant les périodes d'inactivité. Certaines fosses sont parfois surpeuplées en pleine journée. Mais lorsque la luminosité décroît les poissons se séparent pour aller chasser. Les très gros sujets sont plus solitaires. Pendant la journée, on les trouve sur des postes moins marqués comme les culs de fosses ou le chenal de navigation.
    Répartition du silure


    • En France, le silure a colonisé pratiquement tous les fleuves et quelques rivières. On le trouve en grand nombre dans la Saône, la Seille, la Loire, le Rhône et leurs principaux affluents. Il est aussi présent mais de façon plus discrète dans la Seine, le Tarn, la Dordogne, la Garonne, ........ Sa présence est aussi signalée dans quelques lacs et étangs, mais il s'agit surtout de sujets provenant de rempoissonnements (Lac de Saint-Cassien, etc...).
    • En Europe on le retrouve dans le nord de l'Espagne (Ebre), en Italie dans le Pô, mais aussi en Turquie, Grèce et Allemagne.
    Périodes de pêche


    • C'est la température de l'eau qui va conditionner l'appétit du silure. L'idéal étant de pêcher dans une eau dépassant les 20°, les poissons sont très agressifs et se défendent bien.

    1 commentaire

  • Nom latin : Perca fluviatilis
    Famille : Percidés
    Taille légale de capture : aucune

    La perche est avec le brochet le carnassier autochtone de nos eaux douces. Elle est par ailleurs l'espèce la plus répandue de nos eaux douces, et s'acclimate à tout biotope, tant en eaux vives qu'en lacs ou étangs, hormis les zones à forte turbulences. Dans certains secteurs, elle est même le carnassier dominant, avec parfois un phénomène de nanisme bien connu des pêcheurs en lacs de barrage.
    Pour le pêcheur débutant ou confirmé ce poisson est un véritable don du ciel, tant il est présent. Curieuse, agressive, la perche reste à mon avis le carnassier le plus facile à prendre. Elle se pêche tant à la cuiller, flotteur, mort-manié, leurres souples, lancer léger.... ! ! ! ! De ce fait il est recommande aux pêcheurs débutant de s'attaquer à elle en premier lieu, avant de traquer des poissons plus délicats à localiser et à capturer. Il aura à sa disposition un poisson assez facile a attraper, et de ce faire la main avant de passer aux choses sérieuse.
    Le seul inconvénient que je lui confère est sa taille, qui n'atteint pas des dimensions digne des plus grands prédateurs de nos eaux. Mais bon, la quantité est souvent présente, et piquer plusieurs individus de 400/500 gr. dans la journée est tout à fait plaisant. Et il n'est pas rare, de réaliser une jolie prise avec un spécimen de 2 ou 3 livres





    Descriptif


    La perche mesure entre 25 et 30 cm pour un poids moyen d'environ 250 à 300G. Les plus gros spécimens peuvent atteindre 60 cm et peser 4 Kg. Cependant sa taille varie énormément d'un plan d'eau à l'autre selon la nourriture présente, et nombreux sont les lacs ou étangs, ou elles sont atteintes de nanismes, uniquement pour cause de carence alimentaire (déséquilibre des populations présentes). Dans un tel contexte elle ne dépassent que rarement les 20 cm.
    La perche est un poisson dont la robe est agréable à la vue. Elle ne peut en aucun être confondu avec une autre espèce tant sa robe et sa morphologie sont typiques. Gris foncé sur le dos, vert jaune sur les flancs et blanchâtre sur le ventre. Ses flancs sont décorés de Plusieurs stries verticales de teintes noirâtre, lui conférant un aspect tigrée, de toute beauté, recouverts de petites écailles rugueuses. Ces nageoires sont typiques, teintées d'une couleur orangée.
    Plus l'animal grandit et plus elles deviennent massives, avec une bosse au niveau du coup (ce qui leur vaut le surnom de « Grosses bossues »). Comme son cousin percidés le Sandre, la perche possède 2 nageoires dorsales. La nageoire proximale (celle située au plus prés de la tête), est soutenue par une douzaine de rayons épineux. La nageoire distal (la plus éloignée de la tête), est composée de rayons mous. 2levé à sa basse le corps se rétrécit, et se termine par un petite caudale.
    La tête, se termine par une bouche à large ouverture, lui permettant d'aspirer des proies conséquentes. Elle à d'ailleurs souvent les yeux plus gros que le ventre ! ! ! !. Sa mâchoire est armée de nombreuses petites dents, et se lèvres sont extrêmement fragiles, d'ou de nombreux décrochages.

    Habitat

    Quel que soit le type d'eau, son habitat de prédilection est inévitablement parsemé d'obstacles. Mais elle adore se tenir au pied des falaises abrupts, ou tout poste ou la berge tombe à pic. Vous la trouverez aussi aux abords de tout obstacles immergés ou d'ouvrages d'art (bois mort, piles de pont....)

    Alimentation


    Les juvéniles, comme tout les poissons carnassiers, se nourrissent à leur naissance de zooplancton. Arrivé à l'age adulte, la perche devient principalement carnassière. Elle à un faible pour les poissonnets longiformes, de type ablette, goujon, gardonneaux, de par la physionomie de son ouverture buccale.
    C'est une vraie gourmet , et elle aime de nombreux plats. Capable de fouiller le fond à la recherche de minuscules vers de vase, de gober un éphémère ou de longer les rives à la recherche d'un lombric inconscient. En dehors de la période de reproduction on peut classé sont appétit comme constant et féroce.

    Comportement


    Les perches vivent en troupe, par groupe d'individus de même tailles, et se dispersent au fur et à mesure que la taille des sujets augmentent. Les grosse perches, localisent les secteurs les plus confortables, ou elles se sentent en totale liberté, laissant les postes classiques aux plus jeunes sujets.
    Elles chassent en groupe, le plus souvent en surface, à l'aide d'une stratégie bien huilée. Chaque individu tient une place précise dans la conquête de la nourriture, et lors de l'assaut final, chaque poisson poursuit une proie potentielle, jusqu'à l'attraper. Dans ces moments de trophisme alimentaires, les poissonnets essayent de se sauver des petites dents râpeuses de leurs assaillants en sautant hors de l'eau. A la vue d'un tel phénomène, fréquent en belle période, il est facile d'imaginer que nos amis les bossues passent à table. Elles peuvent ainsi poursuivre un bancs d'alevins, en début d'été sur plusieurs dizaines de mètres. Essayez donc de les intercepter dans leur déplacements ! ! ! ! Comme tout carnassiers, elle suit toujours de prés son garde manger, et quel que soit la saison. Souvent se sont les plus jeunes sujets qui réagissent immédiatement sur vos leurres. Si au premier passage vous prenez un individus de 3 livres, soyez sur que ce poisson est solitaire.... Quoi qu'il m'est déjà arrivé (que trop rarement à mon goût) de prendre 2 ou 3 gros sujets sur un même poste. Mais soyez certains que les chasses visuelles de surface, sont essentiellement l'accomplissement de sujets à la taille réduites. Je peux vous affirmer que les plus gros spécimens chassent 90% des cas en plein eau... ! ! !
    Lors des périodes de crues, en rivière, elle se fait un régal des vers de terre précipités dans les remous et les veines d'eau. Comme elle se déplacent et vivent en banc, il est tout à fait possible de prendre plusieurs perches l'une à la suite de l'autre. La faiblesse de cet animal reste sa curiosité. Elle n'hésite pas a venir à proximité de vos leurres ( cuillers, leurres souple, poissons nageurs) sans intention de s'alimenter. Combien de fois ais je aperçu une perche suivre mon poisson nageur, cuillers.... et de s 'en détourner comme si de rien n'était. De nombreux pêcheurs ont compris tout l'intérêt, de cette curiosité, et utilisent des leurres qui brillent, flashent dans l'élément liquide afin d'attirer son attention, avec un succès évident : dandine, guignols, poisson d'étains......
    Faites attention à ne perdre le poisson que vous venez de piquer. Les rebords de sa bouche sont d'une fragilité excessive et l'on perd de nombreuses pièces si l'on ne fait pas preuve de souplesse et de maîtrise. Auquel cas, vous vous apercevrez vite que les poisson semblent absents. En fait , tout comme le sandre, la perche est capable de communiquer à l'ensemble du groupe du danger potentiel existant.
    Ce comportement est typique des percidés, mais aucune réflexion scientifique ne vient confirmer ou infirmer cette attitude.

    Il serait judicieux que nos Instances Fédérales, sensibilisent nos scientifiques à l'étude des comportements des espèces piscicoles. A ce demander si seul les salmonidés (truite, saumon...) les intéressent ! ! ! Nos carnassiers n'aurait-ils pas le droit au même égard ? ! ! ! !

    Reproduction

    Sa reproduction printanière se produit dés que l'eau atteint une température de 13°. La femelle dépose ses ovules sur des immergés, végétaux aquatiques, ou racines, qui se manifeste par des rubans d'œuf collés en filaments sur les supports de pontes.
    La perche atteint la maturité sexuelle à l'age de 2 / 3 ans, pour le mâle, et guère plus pour la femelle (4 / 5 ans). La quantité d'œufs fondés est supérieur à la moyenne poids/ kilo des autres espèces carnassières. Une femelle de 500 grs, peut déposer jusqu'à 45000 Ovules. Après 2 semaines d'incubations, les nouveaux -nés, doivent se protéger de nombreux prédateurs, dont leur propre parents, lesquels n'hésite pas à en faire leur dîner d'un soir, si le besoin s'en fait sentir ! ! ! ! Si tout ce passe pour le mieux ,il faudra environ 1O ans, pour faire des survivants des individu d'un kilo ! ! ! !


    1 commentaire
  •  



    </BOUCLE_RUBRIQUE_HIERARCHIE>
    Le sandre



    Nom latin : Stizostedion Lucioperca
    Famille : Percidés
    Taille légale de capture : 40 cm




    Le sandre est désormais un poisson présent dans l'ensemble des eaux françaises. Originaire d'Europe central , et principalement du delta du Danube, il a progressivement envahi notre réseaux hydrographique, au point de devenir aujourd'hui, une référence pour l'ensemble des pêcheurs aux carnassiers. Son unique point faible réside dans la qualité de sa chair, qui fait de lui une espèce en régression. Aussi faut-il limiter ces prises, et éviter de le pêcher en période de frai ou il est totalement vulnérable.



     













    Descriptif



    L'animal mesure entre 40 cm et 1M pour les gros spécimens. Mais, sa taille moyenne se situe entre 50 et 70 cm pour un poids de 1kg à 3kg. Sa taille peut varier d'un plan d'eau à un autre. Selon d'une part la biomasse disponibl,et d'autre part la pression de pêche exercée. Sur certains lacs la population est essentiellement composée de gros individus, et sur d'autres il ne se capture que de jeunes sujets. Sa robe composée de nombreuse écailles argentée est agréable à la vue. D'un profil fusiforme, son corps allongé est composé de 2 nageoires dorsales. L'une épineuse et tachetée de noir, la seconde ne comportant que des rayons mous. Celles ci repose sur un dos de couleur très foncés, présentant des marbrure plus ou moins prononcés, et pouvant avoir quelques reflets verdâtres ou bruns, selon la saison (*). Ces flancs sont argentés pigmentés de noir.
    Les nageoires caudale et pectorale sont développées lui permettant, une excellente mobilité dans l'élément liquide, faisant de lui le prédateur en puissance du poisson fourrage. Quant à son ventre il est de couleur blanche. Le sandre possède une forte dentition de 4 canines acérées. Dont 2 conséquentes sur la mâchoire supérieure, à l'aide desquels ils tuent ces proies. L'ouverture buccal du sandre est assez exigu, préférant des poissonnets au physique fusiforme type ablette, goujons, gardonneaux....
    Heureusement pour nous pêcheurs, ces dents ne donnent pas lieu à la casse du fil comme le font les dents du brochet. Un des traits significatifs du sandre sont ces yeux globuleux. Le sandre possède une vision adaptée à des mœurs crépusculaire, surtout par eux très claire. C'est un prédateur d'une redoutable efficacité même dans les eaux troubles chargées de sédiments.

    (*) lors de sa reproduction le sandre arbore une robe très foncée, lui donnant ainsi le quolibet de charbonnier











    Habitat



    Peu amateur de lumière (quoique de nombreux poissons se font désormais capturé sous 4 m d'eau en plein été dans certains lacs de barrages du centre de la France, et ce malgré une forte luminosité..... ! !)),le sandre trouve refuge de préférence, dans les fosses profondes des rivières et fleuves, et des abysses des grands lacs. A l'été, du fait du manque d'oxygénation, il se rapproche de zones de turbulences (courant, rapides, écluse...) lui apportant une fraîcheur non négligeable. Chercher les avant tout à l'ombre la ou la lumière et la température sont les moins intenses. Il ne daignera pas non plus se réfugier auprès d'herbiers immergés, pour y trouver un supplément d'oxygène.
    Le sandre apprécie avant tout les zones qui « gratte », celle composé de petits cailloux, galets, amas de pierre. Il profite des obstacles immergés (arbres, souches..) pour s'y sentir en sécurité et se protéger de la luminosité. C'est un poisson qui fréquente activement les zones de courant. Dans ce contexte il est souvent posté à la limite des veines de courants les plus importantes, profitant de la détresse de la blanchaille, prisonnier des remous. Par temps de crues, ils se rapprochent du bord , comme tout les autres poissons, afin de fuir la colère du milieu. Il n'est ainsi pas rare dans de telles conditions de trouver plusieurs espèces de carnassiers qui cohabite sur quelques mêtre carrés de surface. Il évite de façon générale toutes les zones composées d'un substrat de fond vaseux.....



    Comme le dit souvent Albert Drackovitch « pêchez partout ou le fond est différent.... ! ! ! »











    Alimentation



    Dans leur premières semaines de vie les sandrillons se contentent de petits invertébrés. Ensuite leur coté prédateur s'éveille, et ils n'hésitent pas a s'attaquer à de petits poissons, certains beaucoup plus gros que leur propre taille. De par leur faible ouverture buccale et leur manœuvre de prise en bouche, le sandre privilégie des proies longiligne types ablettes, ou goujons. Chasseur avant tout crépusculaire on observe de temps à autre des frénésies alimentaire à des heures injustifiées. Arrivée à l'age mur le sandre devient exclusivement piscivore. Il semble apprécier les chasses vers les bordures et l'exploration systématique des rivages.
    Les sandres petits et moyens chassent en bande parmi les autres poissons. Ils blessent leurs victimes lors de leur passage puis reviennent en arrière pour les ingurgiter. Les plus gros, solitaires, se contentent de ramasser les poissons agonisants. Le sandre ne dédaigne pas les vers, larves, têtards et rainettes. Ils se nourrit toujours de poisson blancs affaiblis, blessé malade, lui évitant ainsi une dépense d'énergie trop lourde de conséquence, en prenant en chasse un poissonnet plein de vitalité...



    C'est une de ces raisons pour laquelle la traque du sandre au poisson mort-manié est si efficace.... ! ! ! !











    Comportement



    Les sandres sont souvent regroupés en bancs de plusieurs individus. Le nombre de ceux-ci diminue au fur et à mesure que l'age des poissons augmentent. Les poissons montrent énormément d'intérêt envers les autres individus du groupe. Lorsque l'un d'eux est capturé, il est remarqué de suite. Lors d'une capture, il ne faut donc pas hésiter à vite prospecter la zone ou le poisson a été pêché et il n'est pas rare de sortir plusieurs spécimens de la même taille d'un même trou. Eviter , de remettre un poisson à l'eau immédiatement après sa capture. En effet un sandre capturé et relâché, éveille le soupçon des autres individus du banc, lesquels refuseront dés lors votre leurre. Conserver votre proie dans un vivier assez large, et relâchez le une fois le poste déiniftivement prospecté... ! ! ! !
    Concernant la chasse, il faut savoir que les sandres tuent souvent des poissons sans les consommer tout de suite. C'est pour cette raison que ce poisson "titillent" souvent et qu'il est dur d'avoir des touches franches. Les vieux sandres peuvent alors arriver après la chasse et dévorer les poissons titubants au fond de l'eau que leur congénères plus jeunes auront attaqué. Lors d'une prospection au poisson mort manié les plus gros spécimen se capturent souvent à une heure crépusculaire, avec un animation imitant un poisson blessé, agonisant sur le fond. Faites tressauter sur place votre monture quelques instants, patientez et décoller votre monture de quelques centimètres, et recommencez......vous aurez certainement une énorme surprise ! ! ! ! !
    Le sandre passe son temps sur son poste de repos (maison), sur son lieux d'alimentation (restaurant), et sur son chemin de déplacement (le trajet) pour rallier les 2 secteurs . Son chemin de déplacement est identique tant que l'animal ne l'a pas identifié à un danger. Il repasse avec exactitude au même endroit, avec une extrême précision et de façon régulière. Trouver son chemin de déplacement et vous aurez toutes les chances d'y capturer régulièrement au même moment plusieurs spécimens. Vous-vous, apercevrez, que les touches diminueront au fil du temps, jusqu' a ne plus avoir aucune attaque....Il est alors temps de changer de poste, les poissons ont identifier ce secteur comme dangereux et prennent désormais un trajet différent pour rallier leur maison à leur restaurant. Il faut alors localiser leur nouveau déplacement ou les traquer sur leur poste de repos ou d'alimentation. Mais vous comprendrez vite que leur comportement est identique sur chacun de ces 3 types de postes : dés qu'il est reconnu comme dangereux les poissons les désertent, et tout est a refaire.
    Les sandres peuvent aussi quitter l'un de ces différents poste pour des causes diverses. Baisse de niveaux des eaux , montées des eaux, pollution, température, luminosité......Le restaurant peut alors être fermé pour cause de récession, et il se dirige alors vers un second fast food. Leur poste de repos est alors visible suite à une baisse du niveaux des eaux , et pareillement, ils quittent lieux.

    C'est tout ce qui fait le charme de cette pêche, c'est une perpétuelle quête, une constance remise en question... ! !











    Reproduction



    Le sandre se reproduit entre avril et mai dés que l'eau atteint 12 °. Le substrat de ponte choisi est composé de racines d'arbres, ou de gallets, dans une zone peu profonde à proximité d'une zone de courant pour l'oxygénation des œufs. Chaque femelle pond de 100 000 à 200 000 oeufs par kg de son poids. Ces oeufs sont déposées dans un nid soigneusement nettoyé et surveillé par le mâle. Le sandre de part son caractère agressif, est particulièrement vulnérable en période de frai. Lucioperca, sous prétexte de protéger sa progéniture, attaque tout intrus venant perturber sa plénitude. La sécurité des juvéniles est assuré par le male qui reste sur le nid, durant toute la période d'incubation qui dure une dizaine de jours . Quant à madame, elle récupère de ces efforts, bien souvent à proximité de la zone de frai.....
    Au bout de 2 étés le sandre atteindra une taille de 25/30 cm, pour parvenir à sa taille légale de capture de 40 cm à l'age de 3ans.


    votre commentaire
  •   Le brochet


    Nom latin : Esox Lucius
    Famille : Esocidés
    Taille légale de capture : 50 cm



    Le brochet est avec le sandre le carnassier le plus connu et le plus apprécié des pêcheurs. Il est incontestablement le plus mythique de nos carnassiers. Son allure de chasseur, sa mâchoire impressionnante, la puissance de ces attaques classent ce requin d'eau douce comme un adversaire ultime. Malheureusement il est de plus en difficile de s'opposer à ses fabuleux rush, du fait qu'il à tendance à se raréfier, même si sur certains secteurs, il reste présent de façon significative. De nombreuses raisons sont dût à sa raréfaction.
    Principalement la disparition des zones de frayères, et une taille légale de capture trop minime. A 50 cm un brochet femelle n'est pas encore arrivé à maturité sexuelle. Même si il y a ponte, cette reproduction initiale est souvent médiocre, comme c'est le cas chez de nombreuses espèces animales.
    De nombreux pêcheurs réclame depuis des lustres une taille adaptée à la biologie du brochet, mais sans véritable succès auprès de nos instances fédérales..... ! ! ! ! !
    Je ne prône pas le no-kill a tout va, mais il est de notre intérêt d'effectuer des prélèvements modestes, afin préserver l'existence du roi de nos eaux douces.


















    Descriptif





    Le brochet mesure entre 50 cm et 1M30 pour les plus gros spécimens, mais sa taille moyenne se situe entre 50 et 70/ 80 cm, pour un poids moyen d'environ de 2,5 kg à 4 kg. Les femelles sont généralement plus grosses, et pratiquement tous les records de tailles sont des femelles. Son corps est très élancé, fuselé, agrémenté d'une robe variant du vert au gris et parsemée de taches dorées, qui lui permet de passer inaperçu dans les herbiers de fonds, ou il aime se fixer dans l'attente d'une proie. Selon le milieux dans lequel il vit (eaux stagnantes ou vives), sa physionomie peut varier. Il a tendance à devenir plus trapu et moins longiforme.
    Son corps est recouvert de fines écailles. Le ventre est blancs et ses nageoires ventrales et dorsales sont situé en arrières du corps. L'animal possède 80 % de la surface de ces nageoires, placée sur le quart postérieure du corps. Il est pourvue en son extrémité d'une nageoire caudale développée, qui lui permet de foncer littéralement sur ces proies. La mâchoire du brochet, en forme de « bec de canard » (ce qui lui vaut le surnom de « bec ») est tapissé de plusieurs centaines de dents acérées, orientées vers l'arrière empêchant ainsi toutes proies saisies de s'échapper, prêts à couper le lien qui l'unit au pêcheur.
    2 paramètres physiologiques importants pour le pêcheur dans la quête de ce poisson. Il est équipé de pores céphaliques en quantité , qui lui permet de ressentir la moindre vibration, et Sa vision , de par sa physionomie est essentiellement dirigé vers le haut et l'avant. Les yeux de brochet ne sont donc pas les organes avec lesquels il repère ses proies mais simplement utilisé pour affiner son assaut final.





















    Habitat





    Le brochet peut aussi bien vivre en eau courante qu'en eau calme. Il apprécie les postes où il peut se reposer en toute tranquillité. Vu qu'il n'aime pas beaucoup se déplacer, le poisson fourrage ne doit pas être trop loin de son poste. Les coins parsemés d'herbiers et de bois morts sont parfaits pour Maître Esox qui peut utiliser sa robe pour se camoufler. Il apprécie aussi les petits coins calmes près des courants qui oxygènent l'eau ou près des arrivées d'eau.

















    Alimentation





    Dés que l'alevin abandonne sa poche vitelline, il sera guidé tout le long de son existence par la quête de l'alimentation. Les chances de survies de l'animal sont directement conditionnés par la quantité et le type de nourriture disponible.
    A son plus jeune âge le régime du brochet est essentiellement constitué d'organismes vivants planctoniques (vers, crustacés...), et d'une alimentation enthomophage (à base de larves d'insectes). Arrivé à 75 mn, les figgerlings*, adoptent alors un régime ichtyophage, en présence de poissons fourrage de taille appropriés (alevins de cyprinidé).
    Le brocheton devient de temps à autre cannibalisme et n'hésite pas à se nourrir de ses congénères d'autant plus que la nourriture se fait rare. A l'âge adulte le jeune brochet va poursuivre sa croissance en exerçant une prédation sur des proies de taille proportionnelle à la sienne. Les plus gros individus s'attaque ainsi aux grenouilles, cannetons......





    (*) figgerlings : nom donné aux jeunes juvéniles long de quelques centimétres.





















    Comportement





    En quête de nourriture, le brochet adopte un comportement tout à fait contraire au sandre qui est un prédateur en puissance. Notre ami Essox, est plutôt du genre régulateur. Il ne prélève que par besoin d'alimentation. Autant dire que, lorsque Monsieur, ne daigne pas passer à table, inutile d'insister ! ! ! Son coté caméléon, l'incite à se positionner au prés des obstacles ou il devient alors quasiment invisible. Lorsque maître essox entre en phase d'alimentation, il se positionne à 45°, le nez pointé à la surface. Son ouverture angulaire de sa vision est limité à un axe haut / devant. Le brochet à du mal à distinguer ce qui se passe sous lui. C'est pourquoi dans la quête de ce poisson, faites nager vos leurres décollés du fond.
    Morphologiquement le brochet est taillé pour être un sprinter, et non un marathonien comme peut l'être le sandre. Il chasse sur une courte distance, sur des attaques rapides mais peu précise. En effet, sa propulsion moteur, lui donne une telle vitesse au démarrage, que l'animal à du mal a freiner et à virer.
    A ce titre tous les leurres types lancers/ramener, (cuillers, poisson nageurs) sont toujours prolifique dans la recherche de ce carnassier. De plus le brochet est équipé d'une multitude de pores céphaliques. Et comme la nature fait toujours les choses exact, c'est pour une raison évidente : il est hyper sensible aux vibrations qu'il détecte tant avec ces pores que sa ligne latérale. Donc avantages aux leurres qui émettent des vibrations significatives (cuillers, poisson nageurs....) Au moment de l'attaque, Il prend appui sur l'élément liquide à l'aide de sa caudale, pour foncer sur sa proie. Une fois pris en bouche il revient sur son poste, et retourne alors le poissonnet capturé pour l'avaler. Le brochet prend toujours ces victimes par le travers. Pensez-y au moment d'escher votre vif ! ! ! ! ! ! Par contre il répugne à poursuivre, son style s'est l'attaque surprise ... ! ! Si par malchance il rate sa cible, il n'insiste pas et attends le prochain passage pour retenter sa chance. Il est fréquent d'attraper un brochet suite à une première attaque non fructueuse.
    Le brochet est un poisson sédentaire. Si un beau bec est sorti de l'eau, à coup sur, un autre individu viendra se positionner sur ce poste laisser vacant. Ces postes sont souvent placés auprès des bordures, le long de roselières, nénuphars, herbes aquatiques, arbres immergés.





















    Reproduction





    La zone de fraye du brochet doit réunir certains critères de qualités pour une ponte qualitative (profondeur, substrat, température...). Autant dire que la qualité et la quantité des frayères est primordial dans le maintien d'une population piscicole. Le brochet pond au début du printemps, aparir du mois de février jusqu'au mois d'avril selon les régions. profitant en rivières des crues, pour venir féconder sa progéniture sur les végétaux situés dans des zones peu profondes, qui se réchauffent plus vite et sont plus riches en planctons. Conditions indispensables pour la survie des nouveaux-nés. La femelle déposent envrion 20 000 ovules qui sont aussitôt fécondés par le sperme du mâle.
    Le recalibrement des rivières, le déboisement, et j'en passe, sous la main de l'homme, a tendance a diminuer ces zones favorables à la reproduction. Ne parlons pas des variations de niveaux sur les lacs de barrages, qui anéantissent tout espoir de reproduction, ou condamne entièrement une ponte suite à une baisse subite des eaux. Ces zones rares en eaux vives, mis a part quelques secteurs a protéger absolument, se rencontre surtout en étang ou le niveaux et la température est relativement constant.
    Les œufs déposés sur leur substrat herbeux sans surveillance de leur géniteur, sont des proies faciles pour les prédateurs que sont les oiseaux ou autres mammifères aquatiques. L'éclosion se produit une dizaine de jours plus tard. Pendant encore une dizaine les nouveaux nés dépourvus de bouche demeurent accrochés au support à l'aide d'une ventouse. Cette période terminée, les alevins se mettens finalement en position horizontale et commence à nager et à chasser.


    1 commentaire



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires