• J'en étais à me dire que les filles devraient vraiment se prendre en charge beaucoup plus fermement. En effet, je suis régulièrement atterrée par le peu de considération qu'elles s'accordent dès qu'elles se retrouvent en présence du mâle. Les plus intelligentes d'entre elles régressent comme de gros bébés en espérant être adoptées. Force est de constater que ça marche: en jouant les éléments fragiles et capricieux, elles dénichent leur futur mari. Oui, mais pour quoi faire?
    Quelques mois
    après l'union tant espérée, je les récupère en larmes: Toto les trompe, Bébert est tyrannique, Benji ne pense qu'à ses copains, Bouloche passe sa vie au bureau, Charlie veut un enfant tout de suite... Bref, le bonheur escompté est resté dans le pré.
    Un ami m'a
    confié la semaine dernière que j'étais trop intelligente pour plaire longtemps: « Les mecs adorent avoir le dessus, ils aiment se sentir supérieurs, être admirés. Joue les idiotes si tu veux en garder un » ... Les hommes préfèrent les idiotes...
    Que choisir?
    Faire l'imbécile pour flatter l'égo des hommes? en espérant en mener un par le bout du nez, tout en sachant qu'on sera l'épouse aimée mais trompée? Jouer la femme fragile pour exacerber leur côté protecteur et prendre un amant pour se sentir plus forte? Ou rester comme je suis et devenir la maîtresse de ces maris fatigués par le manque d'indépendance de leur femme ou ses crises d'hystérie?
    Il me semble
    qu'en choisissant de les chouchouter dans les chambres d'hôtel, je fais œuvre d'utilité publique... On devrait me décerner une médaille! Je les emprunte tout abîmés, et je les rends dégoûtés de l'adultère! Une fois qu'ils se sentent à nouveau beaux, désirables et surprenants, ils reviennent pleins d'allants vers leur légitime épouse. Fatigués par l'intelligence et l'autonomie, ils se rangent dans leurs charentaises comme des anges au paradis. Elles ont raison, les filles: plus on a l'air bêtes et fragiles, mieux on se porte. Le problème, c'est que ça ne dure qu'un temps. Dix ou quinze ans plus tard, le risque d'être devenue réellement stupide est énorme.

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  • Je me dis souvent qu'il vaut mieux rire que pleurer. Encore tout récemment, assise sur la lunette des chiottes. On y pense mieux. Quand je prends un mec pour ce qu'il veut, c'est-à-dire du cul plus ou moins ornementé de politesses, il me prend pour une salope - ce n'est pas pour me déranger, j'adore ça. Quand je prends un mec pour ce qu'il rêve, c'est-à-dire une forme de désordre amoureux, il me prend pour une romantique furieuse.
    La question, encore une fois, c'est que les hommes n'ont manifestement pas la capacité cérébrale qui leur permettrait d'envisager les deux aspects d'une femme normalement constituée. Même quand ils ont été élevés à bonne école..

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  • Si je vous dis que je les trouve reposants, nos mâles compagnons, c'est que j'ai mes raisons! Ainsi très simplement je suis prête à donner des conseils à toute femme désarmée par leur approche monomaniaque située au niveau du caleçon. Moi par exemple, je me trouve toujours dans l'embarras de choisir avec qui finir la soirée. Je vous rassure: je n'ai rien d'un canon de la beauté et je ne suis même pas blonde. Ni brune d'ailleurs. Pardon, je m'égare encore si je coupe les cheveux en quatre. Quatre. Sans aucun effort, c'est le nombre de propositions que j'ai eu en deux heures de présence... et sans mot dire.
    Je maintiens! L'intelligence ne sert à rien! Pour m'en convaincre, je vais devenir bête. Voire bestiale.

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  • Le titre peut sembler provocant à première vue mais la chose est aisément vérifiable: nos mâles compagnons nous aimeraient tout autant avec un Q.I. de nouilles japonaises. Je maintiens donc: les hommes préfèrent les idiotes! L'Homme, comme tout animal (car, orgueil mis à part, l'Homme est animal, trop animal) est soumis à différentes pulsions. La première d'entre elles c'est le sexe et ses deux versants: la reproduction et le plaisir. Nos mâles, peu accoutumés aux travaux de la maison, maîtrisent mal le concept du 2 en 1. N'osant rêver d'une salope domestique, ils séparent donc la mère et l'amante. L'humain adore transmettre son patrimoine génétique. Chacun de nous en ressent un jour le besoin, appelez ça instinct maternel/paternel ou survie de l'espèce (comme si 6 milliards et demi d'humains sur terre n'étaient pas suffisants...) Pardon, je m'égare, mais je vous ferai part un jour de ma Modeste Proposition...

    L'Homme recherche donc une reproductrice, une pondeuse, une femme qui sera une bonne mère pour ses enfants. Il est d'ailleurs amusant de remarquer que souvent, dans l'imaginaire d'un homme, la référence absolue est sa propre mère, enfin, quand je dis amusant... Ce n'est pas si drôle puisque la mère, elle, est créditée d'une intelligence que la reproductrice, elle, n'aura jamais. Sauf avec un gendre compatissant quand elle sera pleine de bourrelets qui tombent par terre. Mais reprenons le cours de notre pensée. Est-il nécessaire d'être intelligente pour changer les couches, chauffer le biberon, préparer la soupe et faire une pipe au réveil? Pardon, je m'égare encore. La salope doit rester où elle est: ailleurs que dans les draps conjugaux. Pour en venir à elle, est-il tout autant nécessaire d'être intelligente pour faire une pipe, tendre son cul, s'accoutrer de strings en dentelle et j'en passe? Pas plus. Pourtant, si elle n'a pas besoin de Q.I., la future génitrice devra être douce, patiente, tendre... Ce que devra aussi être la future maîtresse, sauf dans les séances sado-maso. Ainsi la future mère ne donnera jamais de claque, quelle qu'en soit la nécessité. La future maîtresse, si. Et elle aura intérêt à en distribuer des tonnes si elle veut garder l'usage ô combien exceptionnel de la bite illégitime dont on lui fait offrande entre cinq et sept.

    Le problème qui se pose et que certaines femmes connaissent par cœur est donc le suivant: intelligentes, elles ne seront jamais choisies pour être femmes, et rarement maîtresses parce que le Q.I. peut vite devenir encombrant. Et les Hommes détestent les encombrements, sauf en voiture quand ils provoquent des embouteillages. Je conseille donc aux femmes intelligentes, mal barrées par essence, de subir une ablation de l'encéphale: un petit sacrifice pour une grande gloire. Celle de continuer à polluer la planète en la gavant d'idiots.

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