• - "mets toi au milieu Elodie, y a t-il quelque chose que tu souhaiterais nous dire?pourquoi pleures tu?"

    - "non je n'ais rien à dire.." je me dirige vers le centre du cercle.ils me regardent tous.

    - "je sais que tu as quelque chose à nous dire.mais il est plus facile de dire que tu n'as rien à dire car tu veux t'échapper au plus vite de ce cercle.je sais que c'est difficile à dire..mais tu dois le dire."

    - "je..je..arretez.je n'ais rien à dire."

    - "non Elodie. si tu es dans ce cercle c'est que tu as quelque chose à exprimer. quelque chose qui te fait mal. dis nous ce qui te fait pleurer. nous sommes là pour t'écouter. exprime toi et tu verras ça ira mieux."

    - "je..je ne peux pas.c'est trop dur" je suis assise par terre. ils me regardent tous en silence.je verse une autre larme. puis une autre.. et encore une autre.. puis mes sanglots sont trop durs à retenir.. j'implose.. j'explose.. j'émets un cri de douleur.. un cri de détresse. eux aussi ça leur fait mal. V. se lève pour me serrer dans ses bras. soudain l'homme l'interpele.

    - "non! il est interdit par notre reglement de s'approcher les uns des autres! tu ne touches pas Elodie. laisse là ou elle est. il est interdit de vous parler à l'extérieur de meme que je tiens à vous rappeller qu'il est interdit de parler de nos réunions à quelconque personne extérieure à ce cercle!retourne t'assoir V."

    V. s'excuse, me regarde désolée et retourne s'assoir. j'aurais tellement eu besoin que quelqu'un me serre dans ses bras à ce moment là.

    - "Elodie. Brise ce silence. dis nous ce que tu n'as pas osé exprimer à tes proches. tu ne ressortiras pas de ce cercle tant que tu n'auras pas parlé."

    - "mais..je..je n'peux pas. c'est trop dur. vous ne pouvez pas me forcer à parler. vous ne pouvez pas me forcer à mettre en scène ce qui me fait mal. vous ne pouvez pas me retenir captive ici contre mon grès. je veux.. je veux sortir. je veux quitter cette pièce."

    - "il en est or de question. la porte est fermée à clés.tu peux crier si tu veux, personne n'y pretera attention. quoi qu'il arrive tu seras obligée de te libérer de ton silence. tu peux crier, tu peux pleurer, tu peux meme frapper le sol si cela te fait plaisir mais tu ne quitteras pas cette pièce."

    -je me recroqueville sur moi meme. je pleure de plus en plus. je suis éffrayée. ils sont là tout autour de moi, comme moi ils ont mal mais ne peuvent pas bouger, pas parler.

    "vous êtes des sadiques. je croyais qu'en venant ici je guerrirais de mes blessures mais chaque heure qui passe dans ce cercle me rend de plus en plus malade. j'ai mal. j'ai le coeur brisé. vous voulez que je vous dise : je voudrais vraiment mourrir. chaque jour, chaque nuit cette pensée m'obsede. j'ai mal. j'ai mal et je ne pourrais jamais guerrir. je ne pourrais jamais oublier ce qui s'est passé et ça quoi que vous fassiez n'y changera rien. je voudrais..je voudrais tellement revenir en arriere. je voudrais..que tout ça ne se soit jamais passé. je voudrais..ne pas souffrir comme ça chaque jour.je voudrais..arreter de penser à toutes ces choses horribles..je voudrais..je voudrais arreter de pleurer..être heureuse..je voudrais..arriver à parler..en dehors de ce cercle pourri..je voudrais leur parler..mais.." ce fut trop intense pour que je puisse continuer à parler.

    je me mis à pleurer de plus en plus fort au centre du cercle.leurs dix regards étaient posés sur moi, enlarmés. je ne supportais plus ça mais le silence m'avait écrasé. je n'étais plus rien du tout.j'étais un débris posé sur le sol d'une salle vide.j'avais mal et je devais subir beaucoup plus de mal que je n'avais subi pour guerrir de moi meme.ils me laisserent sur le sol pleurer sans un mot durant douze minutes au moins.je n'avais pas le droit de trouver refuge dans les bras de quelqu'un.je me sentais torturée, retenue contre mon grès.

    -"Elodie.alors..tu vois..tu as parlé..et ce n'était pas si dur que ça?"

    -"Comment pouvez vous dire ça monsieur.vous n'avez pas idée de ce que je peux ressentir au fond de moi.chaque jour ou je me retrouve au milieu du cercle réouvre ma cicatrice.j'ai mal. je deviens folle. je ne vis plus. je n'en peux plus. chaque soir ou je sors d'ici c'est pareil..on repense à ce que vous nous avez forcé à dire..on revoit le passage forcé dans le cercle..certains se demandent ce qu'ils font là..vous nous forcez à faire des mises en scène après nous avoir extirpé notre mal..on joue ce que vous nous demandez..on pleure..on sort..un membre de notre famille vient nous chercher..et chaque soir..chaque soir on hésite à se tuer pour ne pas avoir à revivre ça. à souffrir encore.

    -"bien..il est vrai que ce que nous vous demandons est dur. mais une chose est certaine, ceux qui veulent guerrir doivent accepter de souffrir plus encore que ce qu'ils n'ont déjà souffert.c'est la seule façon pour que vous puissiez vous en sortir.Elodie, tu veux la clé? la voilà. tu peux quitter cette pièce si tu le désire vraiment. mais que désire tu au juste? tu as le choix. tu sors et tu te jettes dans le vide ou tu restes, tu souffres et tu iras mieux demain? que choisis tu Elodie?"

    -"je reste."

    et c'est ainsi que j'ai supporté cette séance de torture pendant un an.

    un an enfermée dans ce cercle du silence. un an. parfois en me demandant à quoi cela pouvait bien me servir si ce n'était à me faire sombrer encore plus..mais j'avais tord.. si je n'avais pas accepté de rester assise là par terre ce jour là je ne serrais sans doute plus là à l'heure qu'il est. et ma vie n'aurait pas évoluée ainsi..je n'aurais pas fait de progrès..je n'aurais jamais réussie à me surpasser. à m'exprimer enfin. alors quoi qu'il en coute. meme si cela est dur, il faut souffrir une bonne fois pour toute afin de guerrir.


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  • Le stage.. à peine le deuxieme jour et j'ai déjà envie d'arriver à la fin de ce maudit stage. Ah ça c'est sur..avec tous les stages que j'ai fait on pourra pas marquer que j'ai pas d'expérience sur mon CV... au total ça fera 5 mois d'expérience quand j'arriverais à mon BAC PRO.. ça va hein.. mais bon.. mis à part de m'apprendre à traiter les papiers et à être ordonnée ça ne me servira pas à grand chose.. enfin quoi que.. on sait jamais qu'un jour je sois en panne de travail lol

     

    mais sérieux.. Je ne me vois pas être secrétaire toute ma vie. C'est absolument or de question. Plutot me pendre!


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  • empechez moi de tuer la Directrice

     

    Vraiment..après ce stage je n'aurais sans doute plus du tout envie de devenir secrétaire.

     

    Ma place n'est sûrement pas là!


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  • - "allo Elodie" ?

    - "oui, c'est qui?"

    -"ah ah devine..ça va toi? quoi de neuf?"

    -"euh..je ne repondrais pas..dis moi qui tu es.."

    -"Je sais pas.. Euh.. en fait on ne se connait pas.. mais j'ai envie de parler avec toi.."

    -"ah non désolée ça ne va pas être possible, ma mère m'a toujours dit de ne pas parler aux inconnus.Merci aurevoir."

    bip bip bip...

     

    Deux minutes plus tard :

    -"Elodie.. je m'appelle.. euh je m'appelle.. euh.. je m'appelle H., j'ai 32 ans et euh.. c'est un ami qui m'a passé ton numéro pour qu'on fasse connaissance."

    -"menteur. Je t'ais très bien reconnu. Arrête de me prendre pour une conne M. ça suffit."

    -"bon je vais être clair Elodie,ça fait des mois que tu me refuses et je suis en manque mais c'est toi que je veux. Je te donne tout ce que tu veux et toi en échange tu fais tout ce que je veux."

    -"ah ah elle est bien bonne celle là, t'as du te tromper de rue M., je suis pas une pute, c'est clair?"

    -"allez sois gentille un peu.. rendez-vous demain soir.. on va passer un bon moment tous les deux tu vas voir.. je te donne tout ce que tu veux promis.. tu me rejoins sur la place du marché?"

    -"meme pas dans tes reves. Et si je t'approche c'est pour te la couper.Bonne soirée.Salut"

     


    5 commentaires
  • c'est dans cette male que j'ais laissé mon mal..




    je fus poetesse quelques longs jours,de nombreuses nuits ou le sommeil m'échappait,




    durant des mois et même des années où je ne vivais que pour combler le blanc d'une page.




    La hantise de l'écrivain, du poete.




    Et en passant sur des bloggs poetiques j'admire la beauté des écrits.




    L'écriture est aussi un Art que j'admire plus que tout. Se laisser envoûter par la magie des mots, des vers et des rimes...




    C'est comme un sentiment qui vous arrache le coeur..comme une vie qui vous percute de force..Quelque chose que l'on est forcé d'admirer..




    Je me souviens de toutes ces heures passées à écrire, de tous ces brouillons qui s'entassaient en masse, de tous ces mots qui me transperçaient le coeur, de ces papiers froissés, de cette relecture intenssive jusqu'à la perfection.




    Nostalgie..mon écriture ne sera jamais aussi poetique que lorsque je touchais le fond. Très vite on devient accroc, à la tristesse, à ce mal qui procure l'écriture, ça devient vite une drogue.




    Et si j'ai été un jour maîtrisée par ma plume aujourd'hui le bonheur m'en empêche. Il efface un par un tous ces poemes à l'encre rouge sang..le papier brûle mais le coeur lui s'en souvient parfaitement. Il voudrait, avant de rendre l'âme, publier ses écrits mais le mal qu'il pourrait faire l'en empêche. Voyez vous, la vérité n'est pas toujours bonne à réveler surtout lorsque l'on a commencé à tout reconstruire.




    J'étais cette poetesse qui trempait sa plume dans son sang pour écrire l'histoire de sa vie. A chaque poeme écrit reste une cicatrice sur le corps. Abimé par des mots, par des morçeaux de papiers déchirés et des brulûres infligées par l'esprit-briquet ravageur et autodestructeur..




    Désormais il n'y a plus de rimes? plus de vers? plus de poemes macrabres ? plus de questions existentielles? plus de peine? plus de larmes?




    Souvenir d'anciens admirateurs, d'anciens collaborateurs et de vieilles connaissances poetiques. Ce milieu là me manque mais je n'avais rien d'exeptionnel. Sur des centaines et des centaines de poemes, combien sont au final sélectionnées pour faire partie de l'oeuvre de ma vie ?!




    Ancienne poetesse recherche tendrement la perfection. Toute ma vie se résume dans ces centaines de brouillons laissés à l'abandon.




    Salutation à tous les Artistes. A genoux devant vous, que l'Art continue d'emerveiller votre vie et la mienne.



     



    Sources d'inspiration : Armanny et Api.


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