• un ptit mot pour remercier tous les visiteurs de ce blog un peu dingue , franchement des photos de cimetières lollllll , bonne nuit à tousssssssssssssss

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  • Lorsque tu dormiras, ma belle ténébreuse,
    Au fond d'un monument construit en marbre noir,
    Et lorsque tu n'auras pour alcôve et manoir
    Qu'un caveau pluvieux et qu'une fosse creuse;

    Quand la pierre, opprimant ta poitrine peureuse
    Et tes flancs qu'assouplit un charmant nonchaloir,
    Empêchera ton coeur de battre et de vouloir,
    Et tes pieds de courir leur course aventureuse,

    Le tombeau, confident de mon rêve infini
    (Car le tombeau toujours comprendra le poète)
    Durant ces grandes nuits d'où le somme est banni,

    Te dira:«Que vous sert, courtisane imparfaite,
    De n'avoir pas connu ce que pleurent les morts?»
    -Et le ver rongera ta peau comme un remords

    Charles Baudelaire



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  • La porte du tombeau ne s'ouvre pas en dedans.
    Victor HUGO

     

    Qu'est-ce donc que le tombeau ? une frontière.
    Victor HUGO  

     

    Le vrai tombeau des morts, c'est le coeur des vivants.
    Jean COCTEAU 

     

    Dans la vie, j'ai eu le choix entre l'amour, la drogue et la mort. J'ai choisi les deux premières et c'est la troisième qui m'a choisi...
    Jim MORRISON 


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  • Mes chers amis, quand je mourrai
    Plantez un saule au cimetière.
    J'aime son feuillage éploré ;
    La pâleur m'en est douce et chère
    Et son ombre sera légère
    A la terre où je dormirai.
    Alfred de MUSSET
    Cimetière du Père Lachaise - Paris


    Épitaphe

    Voilà l'oeuvre qu'il nous laisse,
    oeuvre haute et solide,
    robuste entassement d'assises de granit,
    monument !
    Oeuvre du haut de laquelle resplendira désormais sa renommée.
    Les grands hommes font leur propre piédestal ;
    l'avenir se charge de la statue.
    Victor HUGO
    (Oraison funèbre d'Honoré de Balzac)

     

    Il a vécu tantôt gai comme un sansonnet,
    Tour à tour amoureux insoucieux et tendre,
    Tantôt sombre et rêveur comme un triste Clitandre.
    Un jour il entendit qu'à sa porte on sonnait.

    C'était la Mort ! Alors il la pria d'attendre
    Qu'il eût posé le point à son dernier sonnet ;
    Et puis sans s'émouvoir, il s'en alla s'étendre
    Au fond du coffre froid où son corps frissonnait.

    Il était paresseux, à ce que dit l'histoire,
    Il laissait trop sécher l'encre dans l'écritoire.
    Il voulait tout savoir mais il n'a rien connu.

    Et quand vint le moment où, las de cette vie,
    Un soir d'hiver, enfin l'âme lui fut ravie,
    Il s'en alla disant : " Pourquoi suis-je venu ? "

    Gérard de NERVAL (1808-1855)
    (Recueil : Poésies diverses)


    Epitaphe

    Une chute, longue, libre.
    Seule dans l'espace infini,
    Je n'ai plus la force de suvivre,
    Plus la force de rester en vie.
    Regarder le temps qui passe,
    Alors que le corps doucement se lasse
    Lutter contre des démons invisibles,
    Dans un dernier sursaut risible
    La Fatalité fait bien les choses
    Elle fâne les plus belles roses
    Et ternit les âmes de ceux
    Qui n'ont plus aucun dieu.
    Un sourire qui s'épanouit,
    Tel une rose, bientôt fânée,
    Et, seule dans ma dernière nuit
    Je pleure mes dernières pensées

    (Baudelaire )


    Demain dès l'aube

    Demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
    Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
    J'irai par la forêt, j'irai par la montagne,
    Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps

    Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
    Sans rien voir au-dehors, sans entendre aucun bruit
    Seul, inconnu, les mains croisées, le dos courbé,
    Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

    Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
    Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur
    Et, quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe,
    Un bouquet de houx verts et de bruyère en fleur.

    Victor Hugo, 3 septembre 1847



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  • Jacques Charles (1746-1823), aérostier

    "Ô Charles !
    La science aérostatique
    Que tu as créée
    Transporta ton corps au-dessus des nues
    Et la sagesse conseillère de Socrate
    Eleva ton âme
    Au-dessus des passions
    Tu avais essayé
    Ton vol vers les cieux
    Avant de nous quitter à jamais"

    par N.L Lemercier de l'Institut de France.

    Mademoiselle MARS (1779-1847) et sa fille

    "Vertus, grâces, talents, tout dort sous cette pierre ;
    Ô vous qui visitez cet asile de pleurs,
    Sur son tombeau jetez des fleurs,
    Gardez vos larmes pour la mère."

    Jan Frans Van Dael (1764-1840), peintre de fleurs

    "Si tu viens au printemps dans ce lieu de douleur,
    Ami des arts, tu dois le tribu d'une rose
    A ce tombeau modeste où pour jamais repose
    La cendre de Van Dael, notre peintre des fleurs."

    Alain Carnoët (1872-1949), poète.

    "Dans les champs où les morts rêvent d'anciens supplices
    Parmi les tombeaux blancs et les crois de bois noir
    Sous les pleurs du matin et les larmes du soir
    Les fleurs de pourpre et d'or entrouvent leur calice."

    Alfred de Musset (1810-1857), poète

    "Mes chers amis, quand je mourrai,
    Plantez un saule au cimetière ;
    J'aime son feuillage éploré,
    La pâleur m'en est douce et chère
    Et son ombre sera légère
    A la terre où je dormirai."

    Auguste JOURNET (1786-1826)

    "Il fût élevé si tendre encore à l'amour
    De sa tendre épouse, de ses enfants, de sa
    Famille qui le chérissaient et à l'estime
    De tous ceux qui l'ont connu"



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