• Le site Novopress, de la réputation qu'on lui connait, a consacré une dépêche au marquage des Rroms par la gendarmerie dans l'Essonne. On peut lire, à la fin de cette dépêche:

    "Un chantage émotionnel qui a marché à fond. Eric Besson s’est donc « assuré auprès du directeur général de la gendarmerie nationale » que cette méthode de lutte contre les clandestins cesse immédiatement. Pourtant, en 2009, le danger ne vient pas d’Allemagne mais bien de l’immigration/invasion de populations extra-européennes, en France comme dans bien d’autres pays européens."

    Pour Novopress donc, les Rroms sont extra-européens. Les rédacteurs voudraient bien peut-être les déporter en Inde, d'où ils ont été déportés comme esclaves il y a mille ans. Ni les presque 700 ans de présence en Europe, ni le fait que la majorité des Rroms européens vivent sur le territoire des Etats membres de l'Union européenne, ne semble suffisant à Novopress. C'est une question de race quand même.

    Puis surtout, le danger en 2009 ne vient pas d'Allemagne, c'est vrai. Il viendrait de l'immigration/invasion par cette race inférieure qui ne saurait être européenne. N'oublions pas qu'en 1940 le danger ne venait pas, non plus, de l'Allemagne, mais du bolchévisme soviétique. Pétain est mort. Vive Pétain!


    votre commentaire
  • La voix des Rroms a initié une campagne de sensibilisation et de mobilisation contre le semi-internement des Rroms en France.

    Derrière les "villages d'insertion", ce cachent des centres de semi-internement interdits d'accès à toute personne extérieure, sous l'oeil de vigiles de sociétés privées de sécurité.

    Joignez cette cause sur Facebook

     

    Bookmark and Share <script src="http://s7.addthis.com/js/250/addthis_widget.js?pub=voxrromorum" type="text/javascript"></script>


    2 commentaires
  • Pardon d'avance les amateurs de foot, ce n'est pas le résultat d'un match.

    Non, c'est que la France gagne par rapport à l'Italie dans un contexte particulier. La polémique a été ouverte dans la péninsule suite à des déclarations du maire de Rome, M. Alemanno, pour qui "le fascisme n'est pas le mal absolu", seules les lois raciales l'étaient, et celles-ci auraient causé la perte du fascisme. Dans cet article du journal Le Point on reprend et on commente les propos de MM. Alemanno et Russa, ce dernier étant le ministre italien de l'intérieur. Amis d'un même idéal néo-fasciste, ces gars-là parlent un peu trop...

    Ne pourraient-ils pas apprendre de ceux des membres du gouvernement français et autres dirigeants politiques qui, tout en restant fidèles à leurs opinions politiques, restent très discrets sur leur passé dans le GUD?

    Ah, ces Italiens... trop expressifs...

     


    votre commentaire
  • Eh ben, ça risque de chier de tous les côtés. Une  Europe "protégée et identitaire", voilà la vision de N.S. pour la prochaine présidence européenne. "Protégée et identitaire", ça renvoie tout droit à des idées comme le "péril jaune", et bien d'autres... Après "l'identité nationale et l'immigration", qui a fait déjà des victimes au sens propre du terme, bientôt une "identité européenne protégée". Si ce n'est pas encore suffisamment clair, ça le deviendra. En attendant, ayez-en un avant-goût en lisant cet article .

    votre commentaire
  • S'il y en a encore qui ne le savent pas, la démocratie n'a jamais été un gage de cohésion sociale, ni un outil efficace contre le racisme. Ce n'est pas très orthodoxe de le dire comme ça, ouvertement, mais on s'en fout d'être orthodoxes. Les pires monstres totalitaires ont accédé au pouvoir par les urnes. De l'autre côté, si l'abolition de la peine de mort était soumise à un référendum, soyez-en sûrs que la guillotine fonctionnerait encore.

    Un article intéressant a été publié dans Le Monde, dont voici un extrait:

    Au cours d'une session de la troisième commission de l'Assemblée générale des Nations unies, Doudou Diène, le rapporteur spécial de l'ONU sur le racisme, la discrimination raciale et la xénophobie, s'en est pris, mercredi 7 novembre, au président français, Nicolas Sarkozy, qu'il a accusé de s'être inscrit dans "une dynamique de légitimation du racisme". M. Diène s'exprimait sur "la recrudescence des phénomènes de racisme à travers le monde" et sur leur "banalisation politique", voire leur "légitimation démocratique".


     


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique