• Maroc, rien à attendre des fausses promesses.

    Pour la 3ème fois depuis le début de l’année, des milliers de marocains ont réclamé la démocratie et la justice sociale, par de grandes manifestations en ce dernier dimanche d’Avril. Ces manifestations sont le premier mouvement d’ampleur, depuis le début (14 mars). En effet depuis les révoltes en Tunisie puis en Egypte et à présent dans d’autres pays du monde arabe dont la Libye, elles sont grandioses, après celles du 14 mars, réclamant des réformes politiques au Maroc où la JUSTICE SOCIALE TIENT LA PREMIERE PLACE.

    Depuis le 14 mars, jour de grand soulèvement où les centres de plusieurs villes ont été dévastés, le déclenchement de la protestation a formulé l’aspiration populaire de modifier le système marocain de gouvernance. Cette sédition qui, revient en force, a pour but de combattre les injustices. Et elle reflète que les dirigeants despotiques doivent se désister des pouvoirs qu’ils détiennent. Ils ont semé la misère !

    La revendication de limitation des pouvoirs politiques du roi Mohammed VI est davantage mise au devant que l’amoindrissement des disparités, notamment par les commentateurs qui étouffent les injustices. Comme dans les contestations qui secouent le monde arabe, elles ont le prétexte direct des systèmes politiques, mais induisent profondément des revendications sociales. Dont l’emploi comme, partout, l’a bien dit un questionné par un journaliste "Je suis ici parce que je veux un Maroc plus juste, dans lequel les chances sont les mêmes pour tous les jeunes, notamment pour ce qui concerne l’emploi" .

    Ont été tracées depuis, avec ces revendications, les grandes lignes des réclamations qui incarnent les aspirations réelles des marocains. A savoir la réduction du pouvoir du roi Mohamed V sur les institutions, présentée sans remise en cause de son règne. Depuis cette date du 14 mars, le mouvement ne s’est essoufflé malgré des sorties sporadiques. Mais les appels et leurs enjeux sont devenus plus clairs aux yeux de l’ensemble des sujets de cette monarchie.

    Le régime est gangréné par la posture d’être le 1er producteur mondial de cannabis. Et en exerçant une colonisation, en illégitimité dans les résolutions onusiennes et la légalité internationale, sur le Sahara occidental, son peuple est plongé dans la misère sociale où la corruption et la mendicité sont des quotidiennetés.

    Le Mouvement de jeunes du 20 février, lancé sur Facebook, principal organisateur des manifestations a appelé pour des marches dans plusieurs villes du royaume et à des horaires différents, pour ce dimanche 24 avril.

    Le mouvement a été appuyé dès sa naissance par des ONG comme l’Association marocaine des droits humains (AMDH) ainsi que des journalistes indépendants. L’appel consistait à “l’adoption d’une Constitution démocratique”, mais aussi la caractéristique sociale est grandement reproduite et avancée.

    Dans les villes de Rabat et Fès (du centre du pays), c’est vers 15h00 (16h00 GMT) que les rassemblements ont commencé, puis une heure plus tard, à 16 heures, a eu lieu le déplacement des manifestants. La 1ère ville, la capitale, environ elles étaient 10000 personnes selon les autorités, alors que les organisateurs avancent le chiffre de 20000. Et ce malgré une forte pluie battante. Et des incidents de saccage qui sont l’expression de colère, ont suivi.

    A Marrakech, du sud et haut-lieu du tourisme marocain, ils étaient 2000 manifestants regroupés dès 10 heures de la matinée. Un groupe quelques 200 personnes désignées comme étrangères à la manifestation ont attaqué et pillé des magasins. Comme elles ont lancé des pierres contre un édifice public ainsi qu’un fast-food. Pour marquer que des noyaux émeutiers considérés les plus conformes aux réalités des soulèvements des peuples arabes, et sont encore dans la rage de la révolte.

    Dans la ville de Tanger (nord), les manifestations, au nombre de 3000 selon les pronostics, ont commencé à partir de 11h00 GMT avec la même hargne.

    Tellement la poudre aux yeux des promesses comme la libération de quelques 190 prisonniers politiques dernièrement, n’assouvissent pas la soif de liberté et d’égalité. Ce qui tarde à se concrétiser, c’est l’accès de tous les catégories du peuple aux richesses...

     


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  • En une « Journée de l’honneur et la dignité. » des femmes yéménites. Les insultes du président Saleh à l’égard des femmes multiplient les engagements pour le destituer.

    Des milliers de femmes yéménites ont manifesté dans plusieurs provinces du pays pour riposter à l’intervention du président Ali Abdullah Saleh qui ne reconnait pas à la gente féminine le droit l’expression. Leur déniant le droit de participation au mouvement contestataire de son pouvoir. Il a proféré des attaques, mais encore une fois pressé par la rue, il s’est rétracté... Son éviction est une question de jours, car le mouvement est d’une ampleur à ne pas se laisser mater !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Par le passé, en 2010, la femme yéménite s’est faite bien entendre à propos de l’âge du mariage, pour qu’il soit fixé au minimum. Elle avait étonné de sa conscience, sur ce sujet, pourtant à l’époque l’expression contestataire n’était pas encore imaginée. Et dans le cadre des récents évènement pour la démocratie, elle a riposté à une une attaque du despote Saleh, qui lui a recommandé de rester loin du soulèvement !

    Tawakel Karman est l’une des principale dirigeante de l’organisation locale “Femmes journalistes sans chaînes” a été interpellée dans la nuit de samedi à dimanche à Sanaa. Lors du dimanche, elle était dans la prison de la capitale. Elle est l’une des figures marquante du Printemps Arabe, dans une indifférence de beaucoup de médias, y compris la chaîne Al-Jazzera qui pourtant a montré un soutien qui reste à mesurer.

    VIDEO CONCERNANT TAWAKEL KARMAN

    Dans son bref discours déclamé dans la solitude du cercle de ses partisans, le despote président qui tient depuis plus de 3 décennies la présidence, a dit que les femmes qui protestaient contre son régime violaient les normes culturelles yéménites. D’après cet indécrottable et illégitime Raïs, semblable aux autres qui président aux destinées de plusieurs pays arabes, la tradition interdit aux femmes de se mélanger les hommes qui ne leurs sont pas des parents. Il a appelé ce comportement comme contraire à l’Islam et a conseillé aux femmes de rester à la maison.

    L’opposition organisé dans le « bloc du Yémen » a rejeté remarques cette atteinte aux droits civiques des femmes. Insistant que l’islam accorde pleinement aux femmes le droit de manifester.

    Pendant plusieurs semaines que le soulèvement pour chasser ce despote, ne s’est pas arrêté. Récemment, les femmes sont devenues plus nombreuses et présentes dans le mouvement social qui ébranle le règne de Saleh. Ce dernier s’est permis d’accuser l’opposition d’utiliser les femmes et les jeunes pour promouvoir leur revendication, qui, dit-il, n’est pas d’un grand bien au Yémen. La jeune leader et éminente militante issue de la presse, Tawakkol Karman qui s’est fait une renommé ces dernières semaines, a déclaré Saleh a été choqué de voir des femmes mènent la révolte aux côtés des hommes. Ce qui montre l’adhésion de toute la population.

    Depuis son court discours, les femmes ont défilé dimanche à la capitale Sanaa et dans les provinces de Shabwa, Dhammar, Baitha, Taiz et Ibb. Montrant comment leur colère envers ce qu’elles considèrent une insulte en règle à leur dignité. Nasser Raiof, une autre militante qui a participé depuis mars aux manifestations, a répliqué ce dimanche dans la marche de Sanaa :« Beaucoup de femmes ont évité de participer aux protestations. Mais depuis l’attaque verbale de Saleh, nous ne pourrons pas rentrer à la maison. Nous continuerons de protester jusqu’à ce qu’il soit contraint de quitter la présidence. »

    Mohammed Sabri, un autre responsable du bloc, plus consterné a aussi répondu aux propos du Raïs : « Saleh parle de la pureté des manifestations en agressant les femmes. Ce qui indique claire que son régime oppressif ne respecte pas les droits d’expression. Et souhaite que les femmes soient dirigées par des hommes en tout temps »

    Même la coalition conservatrice tribales du Mareb et Jawf a contre-attaqué concernant les droits des femmes, affirmant que : « la culture tribale a toujours donné aux femmes le droit de mener le même combat que les hommes. » Pour Ali Obaid, un autre membre de la coalition. « Les femmes yéménites mener la révolution yéménite et les hommes suivent. »

    Notons que malgré que le Yémen est devenu fief d’Al-Qaïda, avec une hibernation des groupes terroristes du Fascislamisme, le rôle des islamistes est resté en deçà de ses ambitions. La revendication démocratie échappe à son idéologie.

    Obligé de se soumettre à cette nouvelle donne, le président Saleh a rencontré un groupe de femmes selon l’agence étatique d’informations « Saba ». Laquelle a tenté d’identifier les manifestantes, comme celles qui ont participé à une réunion. Finalement l’agence Sabaa exprimé « sa reconnaissance et son encouragement, tout en faisant part du soutien du président pour les femmes... »

    L’agence a tenté de justifier les dires du président, pris une chasse par des constations, concernant les femmes yéménites, rapportant d’autres propos : « Lorsque nous avons parlé sur le mélange des manifestants, c’est à cause de notre inquiétude au sujet de nos filles, soeurs et mères de foule et les anarchistes. »


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  • Tunisie, un code électoral pour une constituante à la hauteur de la révolution rayonnante sur le PRINTEMPS ARABE.

    La parité HOMME-FEMME irréversible !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La place accordée à la femme dans le nouveau paysage politique, après les jalons des décennies du « bourguisme » laïc, sans polygamie et grandement régulateur de la cellule familial, connait une consécration consolidée et absolue de la parité homme-femme. Cette parité date de1957 lors de la promulgation du CSP, Code du Statut Personnel, donnait à l’individu sans disparité de l’origine et du sexe la qualité d’une citoyenneté qui a été mise en berne par les pratiques despotiques du passé.

    D’abord l’objectif de mettre en place une assemblée constituante (pour fonder la nouvelle constitution), avec les élections du 24 juillet, est totalement orientée pour une composante moitié-moitié des 2 sexes. Elle permet d’arriver au résultat escompté, du moins l’effort et la formule jettent les bases essentielles pour atteindre cette finalité.

    Puis l’obligation à tous les partis de présenter des listes avec l’égalité du nombre de candidats entre hommes-femmes, apporte une seconde assurance. Elle prévoit d’une manière explicite l’alternance des noms –masculin-féminin- sur les listes. Et enfin le mode électoral, qui est largement favorable aux petits partis, est basé sur un scrutin de liste à un tour tenant en compte de la représentation proportionnelle et aux plus forts restes. Ce qui fait aussi que la sensation de l’irréversibilité de la révolution est toujours en marche.

    Le conseil de la Haute Instance pour la réalisation des objectifs de la révolution, de la réforme politique et de la transition démocratique, n’a pas lésiné sur les voies ardues pour instaurer une modernité au niveau de la société. Par le passé l’évolution était déjà bien balisée par le projet de société lancé par le 1er président de la Tunisie, Bourguiba, et suivi assez fidèlement par le dictateur Ben Ali.

    Le décret loi ne fait pas l’unanimité, car le débat démocratique s’est ancré dans la pratique quotidienne. La démocratie étant de plus en plus participative, la population suit l’évolution de la transition.

    Tous les sujets et points forts de ce décret-loi sont encore discutés. Aussi bien la parité, fixée par l’article 16. Que le mode de scrutin révélateur d’une recherche d’équilibre politique. Ainsi que l’exclusion, selon l’article 15, de ceux ayant occupé, durant les 10 dernières années que certains désirent rallonger cette période à 23 ans antérieurs, des postes de responsabilité au sein du gouvernement de Ben Ali ou des structures du Rassemblement Constitutionnel Démocratique (RCD) dissous, constituent l’essentiel du débat.

    Certains observateurs et tunisiens voient en cette exclusion des membres de l’ex.RCD est arbitraire, préconisant que la sanction des urnes serait plus crédible et légale. Gazi Ghrairi, porte-parole de la Haute Instance, a tenté de répondre aux interrogations.

    Par le passé, depuis 1988, l’activité des islamistes, les votes en Tunisie ont été toujours favorables aux responsables et proches du RCD. L’incidence négative déduite en ricochet fut l’exclusion purement et simplement de toute activité politique du plus grand nombre de tunisiens.

    LIRE TOUS NOS SUJETS CONCERNANT LA TUNISIE

     

    1- Tunisie : La démocratie à l’ombre d’une opacité qualifiée par politico-maffieuse… 

    2- La Tunisie aux portes d’une alternance.

    3- Les oppositions tunisiennes sont toutes issues de la gauche, la base de toute idée révolutionnaire.

    4- Tunisie. Bochra Belhadj Hmida : « pas de démocratie sans l’égalité totale entre les hommes et les femmes »

    5- Tunisie : les aléas de post-révolution ont la singularité d’être haineux…

    6- Israël appelle les juifs tunisiens à émigrer contre rémunérations

    7- Les féministes Tunisiennes réclament un Etat laïque et l’égalité des droits

    8- LA FEMME TUNISIENNE ACTRICE ESSENTIELLE DANS LA REVOLUTION...

    9- Ben Ali ya djaban (poltron) !

    10- Comment les dictatures bloquent Internet, l’expérience tunisienne en primauté des études de cas.

    11- Quand Habiba Menchari réclamait l’abolition du voile.


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  • FACEBOOK : une page désactivée peut coûter 1 milliard de dollars. Un éminent juriste pose la question de l’éthique de Facebook quant à la légalité internationale et la liberté des peuples.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Pour une page désactivée sur Facebook, le citoyen américain Larry Klayman réclame 1 milliard de dollars. L’information méritait d’être minutieusement vérifiée parce que tombée le 1er jour du 4ème mois de l’année, sans être un poisson d’avril. Elle avait tout l’air d’un canular, personne n’y croyait. La 3ème Intifada des Palestiniens prévue le 15 mai attaquée par l’Etat hébreu et la connivence de Facebook ! La PAGE DE LA 3eme INTIFADAH a fait 340.000 fans en quelques jours.

    Facebook est soupçonné d’être pro-sioniste, et ce fait rajoute une couche parmi celles qui couvrent les criminels de guerre et les mercenaires (ayant plusieurs nationalités jointes à celle israélienne) guerroyant au sein de Tsahal.

    Ce qui rappelle aussi que Facebook désactive les comptes et annule les pages, sans aucun moyen de recours. Comme il attire une flopée de pirates et de semeurs de virus. Tomber sur un juriste chevronné, le géant réseau social qui a le vent en poupe sur le Web, est devant une procédure judiciaire qui intéresse beaucoup de monde tant en Amérique que dans le reste du monde.

    D’abord parce que la somme, du milliard, n’est pas anodine. Et ensuite le personnage, juriste de profession qui, a du culot pour les observateurs de ses multiples actions, en est derrière étant un agitateur aux manches bien retroussées pour que les consciences s’éveillent. Tant son grand attachement pour une justice à faire travailler sans relâche, afin de casser les arbitraires et dénouer les conflits de sociétés et de toutes natures, reste un exemple pour toutes les tribunaux et les lois.

    Larry Elliot Klayman est juif américain. Il est à l’origine de l’ouverture d’une page Facebook appelant à une « 3ème Intifada contre la population israélienne. » Elle a été désactivée le 29 mars, selon une interprétation la plus controversée de la charte de Facebook, pour l’accusation qu’elle lançait des appels directs à la violence. Or nous en sommes ici devant un cas où se pose l’éthique humaine ainsi que la légalité internationale.

    LA PLAINTE DE LARRY KLAYMAN

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    Car pour une occupation colonialiste, peu couverte de la justesse des résolutions onusiennes, qui spolie un peuple de sa terre pour lui substituer un autre. L’usage de la violence qui a troublé le monde lors des massacres de Gaza en 2009, ainsi que les dénonciations de nombreuses personnalités et institutions internationales, Facebook touche cette fois à une ribambelle pour reconsidérer son éthique en matière de conflits et de politique internationale. La page qui vit sa contestation d’une manière discrétionnaire a engrangé 340.000 fans en l’espace de quelques semaines après son lancement. Lesquels sont médusés !!!

    Son contenu incite explicitement les Palestiniens à descendre dans la rue après la prière du vendredi sur le 15 mai 2011. Pour commencer un soulèvement dans la veine et l’ampleur des deux premières Intifadas populaires. Dans le contexte de ce qui est le printemps arabe, cet appel a eu l’écho, non pas seulement au sein des peuples arabes, mais a atteint plus largement des personnes de toutes les nationalités.

    La suppression de la page, selon nombreux observateurs, a été commanditée à contrecœur de tous les « facebookers » par le gouvernement israélien. Après une augmentation, pendant la courte existence de la page, de la pression exercée, sur Klayman qu’il a lui-même déclaré, des organisations juives dont la fameuse l’Anti-Defamation League. Mais rien ne l’a empêché de déposer une plainte contre la société Facebook.


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  • Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Annoncée en décembre, l’initiative du président français pour la tenue d’un G8 du Web, se confirme. D’emblée il faut savoir qu’auparavant de telles réunions se sont révélées comme des table-rondes de vulgarisation aux participants. En plus songer que les maîtres du Web seront face aux chefs d’Etats et de gouvernements des premières puissances économiques, est une chose plausible, c’est la devinette ?

    Souvent la haute technologie précède l’imaginaire, ses performances se découvrent toujours davantage, laissant les humains comme des dindes face à leurs bouchers ! Quand les nouvelles technologies ne cessent d’acquérir à chaque instant des innovations multipliées, elles accouchent de procédés et machineries inconnus. Toute impromptue décision, ou inadéquate avec les avancées, serait fatale et endiguerait la création.

    Ce « G8 du net » a mobilisé Eric Besson pour un périple à la Silicon Valey. Prévue pour les journées du 23 et 24 mai à Deauville, une ville française plus connue pour son festival de cinéma, la rencontre précède le sommet du G20 qui doit se tenir les 26 et 27 mai. Son but reste encore à déterminer, du point de vue que le contenu se devine. Nicolas Sarkozy avait déjà reçu les acteurs du Web français et leur fait la primauté du sujet.

    Un précédent G8 a eu lieu en 2000 autour du thème cybercrime, il n’avait débouché sur rien. De même que les désaccords entre les Etats participants au G20, plane toujours. Alors que l’opinion mondiale est versée à observer d’autres urgences, comme le Printemps Arabe. Ce nouveau conclave, des pays riches consacré à la toile du Web, n’a pas encore révélé son principal ordre du jour.

    Car les thèmes ne manquent : la neutralité d’Internet et la protection des données, outre la cybercriminalité, la pédopornographie et la propriété intellectuelle. Aussi la fiscalisation de l’économie numérique, considérée comme non encore pleinement suivie, devrait être discutée. La fracture numérique des pays du Sud, la liberté d’expression et la standardisation des téléchargements.

    Le ministre français (chargé de l’industrie, de l’énergie et de l’Economie Numérique) se contentera de rencontrer tous que les numéros 2 des grandes boîtes ayant l’incontestable pignon sur les autoroutes du Net. Ses entretiens avec le vice-président de l’Icann (autorité d’attribution des noms de domaine), du conseiller du président de Barack Obama aux NTIC Aneesh Chopra, de facebook, de google et de Twitter, sont des préparatifs tentant de définir les travaux qui comptent apprivoiser la chose furtive du signal internet...

    Au moment où se joue sur le Web une profonde transformation de certaines régions du Monde, dont le Printemps Arabe qui tient le haut du pavé, normalement le volet politique se trouve au premier plan du menu. Regrouper le 37ème sommet, où sont attendus les présidents russe et américain, des chefs d’Etats et de gouvernement (des 8 puissances économiques mondiales) avec les principaux exécutants de l’Internet, n’est chose déjà faite. L’est-elle vraiment cette fois ?

    Or les premières têtes de Google, Facebook et Twitter se risqueraient-elles vraiment ? Rien n’assure une telle réunion des sommités politiques avec ceux du Web.


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