• Dans la foulée de la révolution des jasmins en Tunisie, les ébullitions dans le monde arabe ont suivi. Pays voisin, l’Algérie où une marche est prévue le 12 février, fut le 1er qui a connu les effets et où les émeutes, du début de janvier, ont tourné court. La population, avec la société civile, tente de s’organiser avec la manière la plus légaliste mais les despotes au pouvoir font la sourde oreille et interdisent les expressions.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Les coups de pieds sous la table, faits par les démocrates et les personnalités d’Algérie, aux godasses des militaires pour mette fin au règne de Bouteflika ne cessent d’être émis. Les émeutes algériennes du début de janvier ont été jugulées par le déficit flagrant de la classe politique, qui ne légitime pas les actes des révoltés, mais souhaite les encadrer. Ces derniers ont été pénétrés par les casseurs et les chapardeurs intéressés par les prises de biens des commerces saccagés.

    Dans une interview du général Benyellès, connu pour avoir été un anti-islamiste conséquent, parue sur le quotidien El-Watan du 28 janvier, cet influent officier a déclaré :« D’une part, des partis politiques crédibles capables de mobiliser une population et de l’encadrer et, d’autre part, des manifestations populaires massives et durables et non des feux de paille, comme cela a été le cas jusqu’à présent. » Qui dit mieux ?Puisque la riposte à une hausse des prix de l’huile et du sucre n’a pas avancé la donne politique latente, celle de se démener avec la corruption et le népotisme du pouvoir de Bouteflika.

    Contrairement à la « rumeurologie » (science de la rumeur), certains militaires, sûrement rares, restent d’honnêtes pères de familles et certainement faiseurs des meilleurs audits concernant la situation algérienne. Ils avaient perçu, avec les communistes algériens malgré la minorité de ces derniers, que les islamistes de l’ex FIS, lors des élections de 1990/91, allaient mettre à feu et à sang l’ensemble bassin méditerranéen, en commençant par massacrer les récalcitrants à leur projet. Sur ce dernier point des liquidations physiques, ils n’ont pas été de main morte.

    Bejaïa, B’gayteh a donné le ton le 29 janvier

    Initialement fixée pour le 9 février qui est un mercredi, finalement elle a été poussée au samedi alors que le vendredi s’avérait tentant pour les organisateurs. Sachant que c’est une journée de repos, permettant la participation des travailleurs et des étudiants. Pour le vendredi, les mosquées comme relais et lieux de rencontre lors de la prière hebdomadaire des musulmans, offrait une perspective de noyautage par les islamistes. Le cas de l’Egypte en a suscité un tel parangon. Un observateur occidental a osé commenter : « Chaque vendredi nous aurons droit à une révolte chez les musulmans » .

    Initiée par la coordination nationale pour le changement et la démocratie, regroupant des organisations de la société civile et des partis d’opposition, cette marche a fait largement l’unanimité. Les meneurs assument depuis quelques jours la poursuite du mouvement social qui commence à se clarifier, et surtout trouver des idées, dont la principale position est une rupture fédérative avec le système. Entendre un système et une constitution truquée !

    Ce dernier est totalement piégé dans le pressentiment de l’éminence de sa chute. Et comme il a prêté par le passé à des fins brutales, le pouvoir qui se cramponne depuis l’indépendance et même pendant la guerre libératrice à une hégémonie coupable d’exclusion des meilleurs enfants du pays, est acculé à semer le chaos avant de céder. Une pratique connue des dirigeants algériens, ceux des appareils politiques du parti FLN et du RND en ont fait la démonstration.

    LES REPRESAILLES D’UNE JEUNESSE QUI NE TROUVE QUE DES CAUCHEMARDS : LA HARGA, LES SUICIDES ET L’IMMOLATION.

    Les émeutes de janvier, détournées sur une vision alimentaire, se sont soldées par la mort de 8 personnes et quelques un millier de blessés. Après qu’elles aient été endiguées, les procès qui s’en aient suivi ont été expéditifs, tablant à sanctionner les jeunes accusés de : violences contre les représentants de l’autorité publique, vols, pillages et dégradations de biens publics. Elles ont laissé un climat tendu, surtout qu’ailleurs comme en Tunisie etEgypte les populations ont montré une grande mobilisation imprégnée de revendications aussi politiques que citoyennes.

    La marche du RCD (Rassemblement pour la Culture et la Démocratie) qui a été avortée, a montré que seule une large coalition est en mesure de mener des actions crédibles. Le travail unitaire est devenu une exigence, et peut produire une meilleure organisation. Cette certitude ne suffit pas, il est question de respecter aussi, par ces organisateurs, la valeur des vrais émeutiers qui sont devant les tribunaux. L’immolé de Bouazizi de Sidi-Bouzid est un symbole pour son indifférent, romantique et militant.

     


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  • MOUBARAK DEGAGE a continué contre les balles et les lacrymogènes.

    Surprenante continuité de la contestation des égyptiens ! Dans les rues de plusieurs villes du pays une foule inattendue a été au second rendez-vous dit : du vendredi de la colère. D’ailleurs aucune trêve depuis déjà 4 jours de révoltes au pays des pharaons dont le peuple est lassé par un régime quasiment sur la défensive. Les règnes stabilisés, des loups autocrates arabes, pris d’assaut !

     

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    La terre n’a pas brûlé et la réussite tunisienne, la révolution des jasmins, vient de faire une émule plus perfectionnée et plus engagée. Internet est bloqué dès la veille avec l’aide du Mossad ! Cela n’a pas empêché que la poursuite des protestations, soit restée basée et orientée sur la dignité voulue et demandée par le peuple. Une véritable pression sur le pouvoir en place. Les diplomaties étrangères, et les peuples arabes ont suivi avec importance, constatent que le fait tunisien est d’une inspiration politique utile au changement dans ce pays.

    Après une trêve de quelques 48 heures, postérieurement à la première manifestation qui a regroupé plus de 15 000 personnes et s’est concentrée au Caire jusqu’à une heure tardive de la nuit, la reprise est plus que surprenante. La vigueur, comme une vraie accélération, du soulèvement contre les trois décennies de Moubarak, a donné un contenu et un objectif clairs aux émeutes. De même surtout la programmation, a été efficace et a offert une réponse judicieuse à la volonté de la rue qui domine la situation.

    Depuis le début des évènements qui n’ont pas connu de répit, le Raïs n’a pas montré sa tronche. Aucune apparition ! Et les arsenaux : de balles qui crépitent dans les rues, et de lacrymogènes en masse lancées par la police, ne sont pas venus à bout de leur tâche, le maintien de...

    Dans la ville de Suez des manifestants ont réussi a désarmer des policiers ! Et nombreux commissariats ont été pris d’assaut en Alexandrie, quand les flics anti-émeutes reculaient. 2 commissariats brûlés dans la capitale et des centaines de blessés, vers 15 heures...

    Grande mobilisation.

    De l’étranger les intellectuels égyptiens, soutenus par tous leurs confrères arabes ont été très actifs, légitimant par des discours d’une grande richesse les cortèges subversifs. Les incitants à aller au bout de la revendication de fond : la fin d’une dictature qui a gouverné TROIS décennies. L’Egypte est le plus grand pays arabe, avec 80 millions d’habitants, et certainement son rayonnement constitue un repère dans les esprits des populations soumises au paradoxe de vivre sans liberté, sous les règnes des stabilités imposées par des loups de l’autocratie.

    Le dernier vendredi de janvier, après la prière hebdomadaire des musulmans que les mosquées ont vocation à accueillir, les forces de l’ordre, pourtant bien alertés, n’ont pu faire avorter les rassemblements de la population. Les égyptiens qui ont tenu à défier l’ordre et l’état des choses, scandaient « Barakat à Moubarak et non l’héritage du pouvoir ! »


    Manifestations en Egypte sur le mode tunisien
    envoyé par euronews-fr. - L’info internationale vidéo.

    Pour ce jour qui rassemble les croyants d’abord, les démocrates égyptiens (pour lesquels nous reviendrons dans notre prochain sujet) redoutaient beaucoup que les frères musulmans kidnappent le mouvement populaire. Cependant aux parages d’Al-Azhar, l’école théologique qui est le fief des « Akhoua Muslimins », la foule était légère et moins engagée, comme un afflux d’égarés… dépassés par la revendication démocratique.

    Le Black-Out méditaique !

    Albaradei a été bloqué dès la matinée dans l’enceinte de son hôtel afin qu’il ne rejoigne pas les manifestants. Il a été, par la suite dès le début de l’après-midi, prié dans une mosquée de la capitale, où aussi il été isolé pendant quelques heures. Le régime a réussi à bloquer complètement Internet pour l’ensemble du pays, et ce dès minuit de la veille. Certains connaisseurs du Web sont certains qu’Israël et le Mossad ont joué un rôle dans, cette technologie dont ils ont main forte, cette censure.

    5 Journalistes français n’ont pu donner signe de vie, dès la première heure de la matinée. Ils ont été arrêtés. Et nombreux d’autres pays et agences ont vécu le manque de contact avec les organes de presse qui les emploient, n’ayant pas pu fournir leurs reportages. Seule la chaîne Al-Jazzera a pu couvrir et donner parole à nombreux commentateurs de tous les horizons qui ont reconnu le bien-fondé de la réclamation populaire de la démocratie, par des réformes su système qui s’amenuise à vue d’œil, avec un raïs malade et un régime décrié.

    L’état d’urgence est à démanteler, la transition se dessine comme perspective inéluctable.


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    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Longtemps certains internautes étaient sceptiques et ne croyaient pas aux manœuvres de censure du Web. Notamment les réseaux sociaux, par des Etats dont les dirigeants sont des dictateurs restreignant les libertés. La révolution des jasmins en Tunisie fut un laboratoire pour vérifier de telles pratiques. Facebook a réagi en installant un genre de « captcha » qui consiste à vérifier l’utilisateur par ses amis, en lui demandant d’annoncer l’un d’eux. De même de lui solliciter de rentrer son mot lors de la déconnexion. 

     

    Mais le contrôle est bien plus élaboré côté CIA et autres tyrannies universelles imposées à des peuples par les occidentaux en particulier et les USA en particuliers. Ce jeu, de mettre en échec les liens entre les personnes contestataires des autocraties illégitimes, s’est désormais vérifié. Et c’aussi la fabuleuse révolution des Jasmins d’un pays maghrébin dont le peuple a largement démontré sa grandeur et ses capacités à se défaire de l’autoritarisme mafieux des Ben Ali/Trabelsi, qui a fourni les preuves de cette nuisance officielle à bloquer Internet.

    D’après le magazine The Atlantic, avant le soulèvement du peuple tunisien, le gouvernement a généré une attaque dite de « l'homme du milieu » (HDM) (ou man in the middle attack « MITM ») contre les utilisateurs de Facebook –Page de de POPULI-SCOOP, actifs dans le pays, afin de détourner les mots de passe. Mais son plan contre les dissidents a échoué. Ce journal a donné des détails, sans vraiment bien éclairer le méfait, comment ont procédé les officiels tunisiens assujettis aux assauts de la jeunesse avide de liberté et surtout de redresser la situation de la Tunisie tombé entre les mains d’une camorra.

    Les FAI (Fournisseurs d’Accès Internet), qui sont des entreprises locales, devaient être mis sous contrôle. Afin de diriger les internautes sur un faux facebook ainsi que pour d’autres sur d’autres réseaux. Les opérations consistaient aussi à introduire des virus dans les ordinateurs des utilisateurs, qui eux sont chargés de récupérer les mots de passe. Ces rares détails sur les manœuvres d'attaque ont été fournies par Facebook  lui-même GROUPE communauté POPULI-SCOOP. Facebook a constaté les attaques, et a mis en place la technique sécurisée, qui se déploie avec l’url (adresse Web) HTTPS.

    Continuant ses pressions sur les FAI, ces « https » ont été à leur tour bloquées. Facebook demandait aux utilisateurs de s'authentifier aussi au moment de quitter leur session, étape où ils pouvaient être vulnérables, en identifiant des amis pour contrecarrer l'opération d'espionnage. Selon nombreux spécialistes cette méthode a été efficace. « Quand vous prenez du recul et vous réfléchissez à la manière dont le trafic Internet est acheminé à travers le monde, vous vous rendez compte qu'une quantité surprenante de données est susceptible d'être mise sous contrôle d'un gouvernement, » peut-on lire dans l'article qui cite les propos de Joe Sullivan, le chef de la sécurité de Facebook. 


    Vinton Cerf au sujet de la censure sur Internet
    envoyé par fifdhgeneve. - L'info internationale vidéo.

    La Tunisie a permis une telle expérience, car de nombreux régimes de pays arabes et d'Afrique, l’Algérie et l’Egypte sont actuellement en tête de telles pratiques. Les autorités de ces pays restreignent autant qu'ils le peuvent la dissidence sur Internet, même si ce n'est pas toujours avec le niveau de sophistication dont a fait preuve le régime tunisien. Aujourd'hui, l'Egypte a purement et simplement bloqué l'accès à Facebook et Twitter.


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    Ailleurs les valeurs universelles se conjuguent par le niveau de développement.

    La présence des partis de l’opposition politique tunisienne, dans la chute du régime du RCD de Ben Ali, a été d’un soutien stratégique infaillible au mouvement populaire que couvait la société. Aussi bien les organisations légales que celles clandestines (ou interdites) ont évité les gesticulations manipulatrices.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Au contraire elles exprimaient leur appui à l’action dont elles reconnaissaient largement son appartenance à tout le peuple, sans la distinction qu’un parti politique en soit le meneur. Aussi, cette opposition, ayant de vraies traditions de pratiques multipartistes, végétait dans une multitude de coalitions où la démocratie est d’un haut niveau. Ce qui a servi à unifier les discours, versant à créer l’alternance obligeant le RCD à plier bagages.

    Arrosé, par la révolution des jasmins, le monde arabe connait, parmi ses populations, le recours mimétique à l’immolation comme acte de revendication de la citoyenneté.L’Afrique, de son côté et sur le même registre, observe attentivement la manière dont les despotes finissent quand la colère gronde. L’ensemble des dirigeants impopulaires et des Etats, de part le monde, qui ont des similitudes sociopolitiques avec la Tunisie, s’apeurent de la tournure qu’a eut lieu cette rupture révolutionnaire maghrébine.

    Au loin et ailleurs, des pays comme la Chine reconnaissent désormais que des efforts doivent être faits pour interpréter dans leur communisme les valeurs universelles ancrées dans la citoyenneté : les droits de l’homme. C’est devant Barack Obama que le président de l’empire du milieu, lui rendant visite le 20 janvier alors que la Tunisie dispute sa transition et son alternance, l’avoue dans son discours. Des attentions doivent être tenues pour les libertés de croyance, d’expression et de pensée. Les chinois ont dépassé tous les complexes, sur le plan économique par exemple, c’est de leur diaspora et du PC, que cela agace, et non des investissements étrangers, qu’a jailli l’essor de développement.

    C’est aussi en occident que les choses ont tardé, et même pris des tournures de connivences avec la dictature mafieuse de la caste Ben Ali. A ce jour encore, le ministre de la culture français, regrette le despote Ben Ali. Au niveau européen on est resté sceptique, le président déchu s’évertuait d’endiguer l’islamisme et sa barbarie terroriste. A l’encontre du peuple tunisien, aussi bien l’internationale socialiste que les droites occidentales ont souhaité la préservation du truand et du dictateur refugié désormais non-loin de la tombe du prophète musulman, embarrassant même les monarques saoudiens.L’exclusion du RCD tunisien de l’internationale socialiste est le retard le plus misérable des occidentaux, car ils ont pleinement la main sur ce qui est la 3ème internationale socialiste.

    Par la suite à Sharm Echeikh, le ministre tunisien des affaires étrangères tunisiens, en étant même de l’ancien exécutif, a claqué la porte de la réunion des présidents arabes, soudainement et avant sa clôture. La case, d’aller devant les frères qui ont accueilli Ben Ali, méritait le déplacement en Egypte où on s’immole aussi, alors que des échéances électorales sont sur le point de remettre en cause le manque de démocratie. Après avoir exposé la situation de son pays, Kamel Morjane, n’a pas assisté au sommet économique auquel prenait part une dizaine de chefs d’Etats, dont Bouteflika le plus secoué par les émeutes et de plus en plus isolé dans le monde, ainsi que 22 premiers ministres de l’ensemble des pays membres.

    Le débouchement harmonieux du soulèvement de la jeunesse tunisienne, a la caractéristique première d’être populaire. C’est-à-dire d’être une expression épousée comme cause nationale par le peuple. Il est utile de recadrer ce terme « populaire » dans sa trame sociale, et non dans son expression partisane, car trop galvaudé. La seconde caractéristique des émeutes tunisiennes qui ont commencé avec l’immolation d’un jeune, est d’avoir été politiquement soutenu par un large mouvement de gauche. Contrairement à l’absence totale de la droite sinon elle est représentée par le RCD de Ben Ali.

    Ce qui n’a pas été souvent soulevé, c’est le rôle des gauches tunisiennes dans cette subversion. Elles ont observé de près le mouvement populaire. Ils l’ont rapproché sans caporaliser, les agitateurs de la rue, de la toile, des syndicats, des associations et plus largement les citoyens, dans leurs structures partisanes. Les formations politiques de gauche ont respecté la contestation et l’ont partagé avec la foule de contestataires, légitimant par le discours le passage à l’acte des manifestants.

    Hizb Ettajdid qui avait des élus dans l’assemblée nationale n’a pas hésité d’adhérer au forcing de la rue pour chasser le pouvoir Ben Ali. Issu de l’historique PCT (Parti Communiste Tunisien) et légalisé au temps de Bourguiba qui les officiellement sollicité, cette organisation a abandonné le marxisme, devenant un parti réformiste. La Tunisie, pays des compromis, a réformé son communisme avant même l’initiative de la perestroïka soviétique.

    Cela a poussé la tendance attachée au marxisme-léninisme de lancer le PCOT (Parti Communiste des Ouvriers Tunisiens). Et d’autres ont rejoint le PDP, marquant leur appartenance à la gauche. Seul la formation du médicin Mancef Marzouki, le CPR –Congrès pour la république- qui ne définit pas ouvertement son idéologie, sans nourrir une quelconque haine au socialisme. Même les islamistes d’Ennahdha, qui sont modérés mais présentés depuis toujours comme terroristes par le régime de Ben Ali, sont vissés à gauche et sont classés par les experts comme les équivalents des islamistes au pouvoir en Turquie.


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  • Wikileaks vérifiera et nous saurons peut-être... Jamais !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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     Déjà le site de Julian Assange dérange et son dirigeant a été harcelé par la justice. Les mœurs médiatiques chamboulés par Wikileaks, et sont surtout dérangés les prééminents cercles bardés d’impunité injuste. Le nerf fort de toutes ces puissances est l’argent, voilà qu’un caissier témoigne des malversations touchant de hautes sphères.

    L’employé de la banque suisse Rudolf Elmert qui a remis deux CD à Julian Assange de Wikileakshttp://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif a été arrêté par la justice de son pays et placé en détention. Pour divulgation de secrets bancaires, l’inculpation ne peut être mieux formulée. Le communiqué laconique du procureur et de la police de canton de Zurich, n’a pas donné plus de détails.

     

    Il a témoigné par le passé, que la somme de 500 000 dollars lui a été proposée afin qu’il ne rende pas public ce qu’il savait. Wikileaks a irrité nombreux Etats et personnalitéshttp://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif lors de précédentes divulgations des câbles diplomatiques des Etats-Unis. Le site Web qui est devenu une source d’informations VISITER WIKILEAKShttp://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif qui ébranlèrent les anciens modes des médias, s’est engagé, afin de ne pas tomber dans une manipulation, de vérifier la crédibilité des informations qui lui ont été fournies, avant de les diffuser.

    Lors de sa conférence de Londreshttp://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif, il a remis au responsable du site Wikileaks des données sur quelques 2000 comptes bancaires secrets appartenant à des personnalités de toutes catégories, dont 40 responsables politiques du Monde. Ancien employé de Julius Baer, il a manifesté son désir de faire des révélations sur des abus de fuites fiscales et de détournements. Il est critiqué d’avoir souhaité faire ses révélations, qu’une fois avoir été licencié de son travail.

    Accusé aussi d’avoir menacé de placer une bombe au siège de la banque qui l’employait, Elmert a nié ce reproche. Il avait passé un mois de prison en 2005 pour cette inculpation. Mais il a pleinement reconnu qu’il a émis des emails aux autorités fiscales concernant nombreux comptes secrets. Ayant subis nombreuses pressions, lui et sa famille, ces dernières années, pour le faire taire, il finalement opté de prendre contact avec Wikileaks.http://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif

    Le système bancaire suisse a été, de son côté, largement attaqué par nombreux pays dont l’Allemagne et la France. Ces deux pays ont été jusqu’à acheter des listes de noms de leurs citoyens soupçonnés de fuites fiscales. Cependant les données dont disposent Elmert concernent des sociétés et même des Etats.http://i.ixnp.com/images/v6.57/t.gif


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