• Rarement l’usage de certains mots n’a été si autant risqué, aussi bien pour les journalistes que les personnalités publiques, que ceux ayant traits aux juifs. Déjà faire usage de ce mot suscite moult fureur. Cependant et en conséquence seuls des membres de cette communauté sont autorisés à dire, ce que d’autres s’en auto-privent et sont pris en chasse quand ils disent… 

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Depuis l’holocauste, de la seconde guerre mondiale qui a pour source la latence condensée du racisme occidental grandement mis en branle par le nazisme à son époque hitlérienne et bénéficiant de nombreuses connivences locales, la prévention pour de tels criminels actes est considérée pour l’acte civique par excellence. Dès cette période européenne les précautions, pour l’utilisation de certains mots ainsi que toutes désignations à l’égard des populations qui ont subi la Shoah, sont devenues carrément instinctives. Pour ne pas se faire couper les doigts, la langue et même la tête par l’épée redressée avec la crinière de la proscription…

    L’inversion des choses, avec le conflit du Proche-Orient, est arrivée à prédisposer l’impunité aux criminels de guerre comme le leitmotiv. Aussi bien comme qualifiant ou formule substantive, il est devenu très judicieux d’utiliser dans les langages les mots « juifs » ou « Israël » afin de ne pas être accusé d’antisémite. Aucun degré, de classification ou de rétention, de l’accusation, n’est hélas tenu en-compte pour donner liberté à la métaphore ou au comparatif. Le péril et la morale à limiter les dires, se sont depuis instaurés.

     

    Ce mot, antisémitisme, ne serait pas le seul à se soumettre à l’évolution logique de sa signification. Par le fait des pratiques galvaudées et qui l’ont soumis à traduire autre-chose que sa réalité. Delà à ce qu’il  perde complètement son étymologie initiale, il est même un danger de tenter à prononcer une idée quelconque qui aura à se justifier qui soit une non-ingérence de l’inculpation divine. Puisque selon les orthodoxes juifs, c’est la bible qui offre la spoliation des palestiniens de leur terre.

    Originellement le sémitisme concernait les sémites en général, qui se situent comme ressortissants de l’orient et parlant syriaque. Puis il est tombé sous monopole. Désormais il est prescrit d’une particularité qui a pour une inappropriée référence adaptée à la réalité historique, dont seul le peuple victime de la Shoah est intégralement propriétaire. Un antisémite est de nos jours, selon l’interprétation privilégiée par nombreux érudits juifs de renom, « une personne détestée par les juifs », que celle haïssant ses derniers.

    La nouvelle fusion inconditionnelle, tel un moulage qui lui a donné corps, est arrivée à termes. Elle aborde une culminance dans l’interprétation de l’« antisémitisme », et lui enjoint de tomber inéluctablement en désuétude. Même comme strict concept étroitement surveillé par des officines affidées aux criminels de guerre de Tsahal (l’armée israélienne), il est de nos jours antinomique de la valeur qu’on lui a voulue, surtout après mai 1945. Au point que pour les militants de la cause palestinienne en particulier et les humanistes en général, il échappe à l’accusation, que cela agace et conteste les balisages établis !

     

    Par le fait que cette délation,  devenue l’arme la plus redoutable de l’idéologie sioniste dévoyée par Israël, nombreux juifs s’inscrivent à traduire cette signification toute récente et largement adoptée. Qui est le véritable antisémite ? La basse manipulation, comme celle faite de la Shoah, pour le compte d’Israël, est dépassée. Tellement déployée à tous vents, quand la sauce colonialiste israélienne le brandit pour justifier son expansion et ses exactions, il connaît désormais une approche nouvelle dans le vocabulaire. Tout individu que les judaïques veulent incriminer, pour surtout les intérêts bassement politiciens de l’Etat hébreu, est désigné en antisémite. Et cela passe désormais pour traitrise, des juifs en général, en motivant surtout ceux croyant à l’impunité !

    Cette nouvelle formulation, du haï par les juifs étant l’antisémite attitré, est due au Dr Hajo Meyer. Un personnage au mérite humaniste reconnu. Outre que c’est survivant d’Auschwitz-Gleiwitz-1, il est l’auteur de l’intervention la plus exigeante quant au parallèle entre ce qu’il a subi personnellement dans les camps nazis et les affres que subissent les palestiniens. Expliquant que le leurre, quasi religieux de l'Holocauste, dans l'esprit de beaucoup, fait qu’ « Israël est dans l'impossibilité de faire du mal. » Et insistant clairement : « Nous, les juifs ne devrons jamais devenir comme nos bourreaux, même pas pour sauver nos vies. »

    Les USA, les anti-Semites, la paix et Barack Obama

    Pendant la guerre froide, l'objectif principal de la diplomatie américaine a été d'exclure de l'Union soviétique, l'allié des radicaux Etats arabes. La recherche de la paix au Moyen-Orient, n’avait pas un tel dessein. Après la fin de la guerre froide, l'Amérique continue à marginaliser la Russie, l'Union européenne et l'Organisation des Nations Unies. Le cas de l’invasion de l’Irak et les bavures qui s’ensuivent sont de cet ordre.

     

    L'ONU a le pouvoir ainsi que le devoir de régler ce conflit, dit israélo-palestinien, parce que c'est une menace pour la paix et la sécurité internationales. Mais les Américains compromis, font des efforts dangereux pour leur intérêts mais couramment utilisés. Leur droit de veto au Conseil de sécurité cause la défaite des résolutions qui ont été critiques pour Israël.

    Et au pays de l’oncle Sam, être sceptique à l’égard d’Israël comme l’est, sans trop et bien quelque peu, Barack Obama, la détestation convenue par des juifs, peut toucher les plus hautes sphères. Le locataire de la Maison Blanche vient de perdre l’essentiel de son staff, les personnes les plus serviles à l’Etat hébreu. Antisémite ou quelque chose comme ça, le métis... sera-t-il privé déjà de son second mandat ?


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  • …découvre que l’enzyme pathologique se soigne.

    Et à si bien se méprendre là où fleurit l’agriculture vivrière de son parfum humaniste, aucune bavure n’a été traitée par les ONG qui naviguent côté Israël, le poste avancé des certitudes archaïques et comme depuis des lustres, d’illustres divinités irrationnelles. Citer les innombrables nobélisés qui soutiennent le régime cubain, et ne rougissent guère de leurs opinions, vous sera une révision tranchante des préjugés. 

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Quand Raoul Castro le frère révolutionnaire et compagnon du Che, lui-aussi, a annoncé qu’il réduirait le nombre des fonctionnaires de 500 000 postes, ils étaient nombreux, comme d’habitude, à songer à la fin du régime. Car il s’agit du ¼ de la population active qui doit se redéployer ailleurs, qui doit se convertir à l’économie privée. Mais nenni l’Histoire continue son chemin sud-américain par delà, les murailles mentales, et les océans où baigne l’île.

    Ici aussi, il ne s’agit point de discours fleuves dont est accusé le Maximo. Juste la déclaration d’intention, de dire ce que les interminables agressivités prédisent. Telles les pleureuses du palais venues suivre le dernier souffle d’une âme, se prennent pour donneuses de leçons. Le socialisme cubain recherche ses repères chinois, est-ce un casse-tête ?

    La refonte du système socialiste cubain n’a jamais été si bien posée, ou questionnée, depuis longtemps car vissé sur des certitudes. Depuis que le maoïsme s’est mué en un carton, qui a fait le mille central du capitalisme, la révélation est créée, ici-bas chez les prolétaires. La ruée vers l’or pour les entreprises et les êtres n’a jamais vécu un tel changement de cap, le grand virage ! Décomplexée l’idéologie marxiste chinoise avait sonné le glas pour l’ancien monde. Celui des dominateurs, des exploiteurs, des colonisateurs, des esclavagistes récalcitrants et des idéologues de la classe d’en-haut, s’est trouvé dépassé dans ses verticalités. Et les cubains sont tentés de faire le pas.

    En fin de compte, ce régime castriste semble ne pas céder aux appels de sirènes, comme se laisser amadouer des pleureuses, pour rendre l’âme à la manière de Gorbatchev. Faire le chaos puis tomber dedans. Et enfin tenter de remonter le capitalisme par la voie des méandres de l’accumulation maffieuse des deniers, alias les capitaux.

     

    Chez les gens de gauche on s’inspire de modèles concrets, et de suivre l’expérience sur les traces de Gagarine. Ce que la Chine, qui n’est ni le grand frère et ni le tuteur comme fut avec l’URSS jadis, a entrepris depuis quelques décennies pour se hisser à une superpuissance, est une chose qui mérite bien un prix Nobel. Le parangon asiatique parle de lui-même, il a fait tomber le grand tabou. Sortir de l’ornière du sous-développement d’abord, puis raccommoder avec l’intelligence des citoyens, la plus collective qu’elle soit, pour que se conjugue au même temps ainsi que par le même sujet le « nous », un autre destin. L’aventure avance donc !

    L’autre décision prise aussi par le frère de Fidel Castro, et sans aucun discours fleuve, peut étonner. Pourtant il est dû, comme pour la réduction du nombre des employés des services publics, un long argumentaire pour galvaniser les esprits au décret prometteur. Point de longs discours, car même le précédent Castro n’en faisait jamais.

    A moins qu’on se goure dans la confusion des genres, entre qu’est-ce un discours et une contribution, par la mauvaise interprétation des notions et concepts. Fidel Castro participait avec de vastes analyses et contributions. Un discours, c’est semble-t-il une charge de promesses électoralistes, de programmes truffés de populisme et de ringardes idées à faire circuler pour le compte de candidats non encore parvenus. Bref, discours fleuve et on ne vous expliquera pas davantage sur la nébulosité des décennies d’isolement d’un petit peuple qui n’a pas cédé… C’est une autre histoire.

    La seconde décision consiste à autoriser les emplois privés. Chose qui n’existait pas comme à l’ère du romantisme socialiste et primitif. Les employeurs ont le droit de recruter en dehors de leur milieu familial. Eh oui, ça passe inaperçu, mais c’est le récent décret de Raoul. Côté exilés cubains installés sur les berges des States on scrute les lumières qui ont l’air de subir encore les scintillements de l’électricité alternative. De loin les villes semblent briller. Cette décision a réveillé un sentiment qui ne doit pas, et ne mérite pas qu’il passe sous silence, d’être cloîtré !

    On hume aussi que la rose en quête d’éclats lorgne à l’expérience chinoise. Cette dernière s’est faite, non pas avec les fonds occidentaux des boursicotiers, des sociétés transnationales et des autres escrocs drapés de costards de banquiers, tantôt de tuniques du créationnisme réactionnaire ancrés auprès des nonciatures, mais avec l’argent de sa diaspora. Une grande ressource que Cuba peut puiser, lui contourner l’éternité nauséabonde l’inefficace blocus.

          Et là de quel peuple entrepreneur et laborieux parlera-t-on un jour ?


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  • Mettant au devant son indépendance, Global Elders a été créée le 18 juillet 2007, à l'initiative du milliardaire Richard Branson et du musicien Peter Gabriel. Puis publiquement lancée par Nelson Mandela en 2007, (les Elders) "LES ANCIENS" est l'une des initiatives, à caractère de regroupement de personnes pour venir en aide à l’humanité, et qui porte de bien prestigieux noms. Elle œuvre sans relâche pour la paix au Proche-Orient.

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Se voulant le statut d’une ONG, telle que le définit l’encyclopédie Wikipédia, "Les Global Elders" (en anglais ça équivaut : les anciens, ou sages, universels) n’a pas uniquement comme seule mission ce conflit, elle active aussi dans la lutte contre le Sida et la lutte contre la pauvreté. Du fait de la justesse de la cause du peuple palestinien, ce genre d’organisation se situe inéluctablement face au sionisme qui garantit aux intégristes juifs l’expatriation et même l’extermination des palestiniens.

    Nelson Mandela a pris à bras le corps cette idée, et aidé Graça Machel etDesmond Tutu, il convoque à Johannesburg une assemblée de dirigeants du monde entier, jugés influents et qui veulent contribuer à résoudre les problèmes les plus importants de la planète. Le leader Sud-africain a annoncé la formation du conseil de cette ONG dans le discours qu’il a déclamé lors de son 89ème anniversaire. Son compagnon Desmond Tutu est devenu président de ce conseil et les membres fondateurs incluent également Kofi AnnanEla BhattGro Harlem Brundtland, Jimmy Carter, Li Zhaoxing, Mary Robinson et Muhammad YunusJimmy Carter a déjà montré son grand engagement, et à plusieurs reprises.

    LE SITE DE CETTE ONG

    Une délégation de cette organisation est arrivée samedi de ce mi-octobre 2010 à Gaza dans l’indifférence totale des médias. A l’heure où Israël a donné l’image qu’on lui connaît, l’expansion des colonies par la spoliation des palestiniens de leur patrie. Le fait est resté sans écho, du fait des complicités journalistiques avec Israël.

    Et de quoi comprendre les connivences avec l’Etat hébreu, notamment en France, sont partenaires entiers des criminels de guerre déjà poursuivis en justice par certains pays. Justement en France, une rencontre qui devait avoir lieu la même semaine à Paris, pour discuter du processus de paix entre israéliens et palestiniens, a été annulée. Du fait qu’on laisse croire au reste du monde que les israéliens, peuple et dirigeants, croient ou adhèrent à une quelconque forme de paix.

    Mary Robinson

    Cette délégation se compose de plusieurs personnalités : l’ex-présidente irlandaise, Mary Robinson, qui est ancienne haut-commissaire de l’ONU pour les droits de l’Homme, de la militante indienne pour les droits de la Femme, Ela Bhatt ainsi que l’ex-chef de la diplomatie algérienne et émissaire de l’ONU Lakdhar Brahimi. Ce groupe se présente dans la région pour un périple d’une semaine. Il a rencontré vendredi, avant de rentrer dans Gaza, le chef de la Ligue Arabe Amr Moussa. Il se rendra, accompagné de l’ancien président américain Jimmy Carter, en Syrie, Jordanie, Israël et Cisjordanie.

     

    La survie des jeunes de Gaza

     

     

     

     

    Le but officiel de la visite est "d’attirer l’attention sur l’impact de l’isolement de Gaza et de lancer un appel pour la levée immédiate du blocus" car selonMme Robinson ce blocus est "contraire à la loi internationale, immoral, inhumain et totalement contre-productif."

    Mais c’est la paix qui mobilise réellement les gens impliqués d’une manière officielle ou simplement comme meneurs d’ONG pour mettre en place le respect des droits légitimes des peuples sous toutes formes de domination.


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    L’humanité et les communistes du monde entier se sont offusqués que la succession en Corée du Nord, se fasse par un fils au secrétariat du parti et à la tête de l’Etat. Car ce n’est pas le cas du frère de Fidel Castro qui a succédé à son frère. Un paradoxe qui attire un autre malheur dans l’échec des théories marxistes.

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    Car ce dernier n’est pas tombé avec la dernière pluie. Il fut compagnon de Che Guevara et de toutes les péripéties de la révolution cubaine.

    Ce n’est pas le cas en Corée du Nord. Le prescrit sort effectivement de la boîte de Pandore. Depuis que le père avait subi un accident vasculaire cérébral en 2008, et est considérée comme étant en mauvaise santé, la recherche d’un légataire a été mise en branle. Ce fut la surprise, que le plus jeune des 3 fils du secrétaire du parti des travailleurs ait été choisi. Très peu de membres du parti et encore les réactions de la population, n’ont pris à bras le corps cette question de reporter encore une fois et la 3ème à l’un le pouvoir des fils.

    Par ordre d’âge, c’est aussi le 3ème des enfants. Car l’élu désigné a deux frères aînés. Comme le silence a plané et peu de répliques ont été entendues de cette dérive du communisme. C’est le 1er qui réagi, ne souhaitant que son frère ne s’installe pas à la tête de l’Etat. Il s’appelle Kim Jong-nam, et vit en Chine et à Macao. Sa déclaration a été relayé la Japon-TV Asahi, le 9 octobre. Au même moment où l’apparition publique de son frère a été publique, aux côtés de son père, lors d’un défilé militaire à Pyongyang. Ce dernier a été nommé le mois d’avant, général qui est un poste clé dans la décision politique du Parti des Travailleurs coréen. 

    Parade militaire en Corée du NordDans son intervention, il a insisté à ce sujet qu’il n’avait personnellement aucun intérêt à devenir chef de file, et a indiqué qu’il n’y avait pas de confrontation entre les frères et sœurs qui sont soupçonnés d’avoir des mères différentes.

    Il était discret et ne voulait pas apparaître comme un éventuel candidat, alors qu’il s’attendait à être l’heureux désigné. Il a été contacté par la presse chinoise qui lui posé la question. Parlant couramment l’anglais, il ne s’est empêché de soutenir cette décision concernant son frère, tout en expliquant qu’il est opposé à cette éventualité. De quoi entretenir une ambigüité inexplicable.

    Âgé de 39 ans, Jong-nam est considéré comme le fils d’une actrice décédée il ya longtemps à Moscou. Quant à la mère de ses deux autres deux frères, dont le plus jeune Jong-un, était une danseuse. Au début c’était lui qui a été vu au poste tant convoité aussi par les membres de la famille, que par l’entourage de l’actuel chef de l’Etat ainsi que nombreux autres prétendants militants du PC coréen. Mais sa candidature est tombée en désuétude, en perdant surtout les faveurs de son père, depuis qu’il a été arrêté, récemment, au Japon avec des documents falsifiés, qu’il allait utiliser pour effectuer une visite de plaisance à Disneyland de Tokyo.

    « Je souhaite que mon frère fasse de son mieux pour le peuple nord-coréen et pour sa prospérité… / … Je suis prêt à aider mon frère à tout moment depuis l’étranger s’il a besoin de moi. » A-t-il dit

     


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  • Les pays émergents somment le FMI de contrôler les Etats-Unis et non la chine.
    Le FMI, toujours larbin des sociétés transnationales, des boursicotiers et prêt à appauvrir encore plus les peuples qui tentent de s’en sortir.

    Depuis des années déjà et avec plus de pression des mois, les USA tentaient de mettre la Chine au pays, pour lui imposer de surévaluer, ou bien gonfler, la valeur de sa monnaie "Yuan". Un clash s'est opéré le samedi 9 octobre, les pays émergents dans leur ensemble se sont ligués pour appliquer exiger cette option aux Etats-Unis. La bataille en valait bien la chandelle !

    Par N.E. Tatem avec ARGOTHEME Site de ARGOTHEME.        

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    Depuis des années déjà et avec plus de pression ces derniers mois, les USA tentaient de mettre la Chine au pays, pour lui imposer de surévaluer, ou bien gonfler, la valeur de sa monnaie "Yuan". Un clash s’est opéré le samedi 9 octobre, les pays émergents dans leur ensemble se sont ligués pour appliquer exiger cette option aux Etats-Unis. La bataille en valait bien la chandelle !

    Les participants au conclave du FMI ne sont pas arrivés à une entente sur les taux de change, même si le communiqué final reflète une certaine volonté d’apaiser les contractions, en laissant chacun défendre ses idées. Au regard où le dollar s’était positionné par rapport à l’Euro depuis que cette monnaie européenne existe, la question mérite d’être au moins soulevée. Et la bataille a été portée au niveau de l’instance internationale chargée de la régulation monétaire au niveau mondial.

    La frustration des pays émergents date longue date. Ils ont souvent reproché, à l’organisation internationale le FMI dont le gros du travail était depuis des années la surveillance des pays pauvres et ceux ayant de vrais efforts de développement, mais n’ont jamais été entendus. Cette fois son laxisme ouvert vis-à-vis envers ses grands bailleurs de fonds, en premier lieu les Etats-Unis, a été dénoncé avec une vigueur qui a fait changer l’état des perceptions habituelles auprès de cette institution.

    Le pouvoir FMI from raph on Vimeo.

    « Une surveillance plus drastique et impartiale pour détecter les facteurs de vulnérabilité dans les grands pays dits avancés fait partie des priorités », est-il ainsi écrit dans le communiqué publié à l’issue de la réunion du comité monétaire et financier international du Conseil des gouverneurs du FMI. Pour lire le communiqué officiel, ICI. Ce dernier reste très flou, et sans aucun détails sur la manière et les procédures de contrôler les économies des pays riches. Se limitant à préconiser « De nouvelles mesures s’imposent d’urgence pour renforcer le rôle et l’efficacité de l’institution en tant qu’organe mondial au service de la surveillance macrofinancière et de la collaboration en matière de politique économique », est-il écrit dans le communiqué.

    Stauss-Kahn Dominique, socialiste français 1er responsable du FMI

    A l’issue de la réunion qui s’est clôturée le 09 octobre, et cette fois les arguments n’ont pas manqués, pour changer la donne, la domination des puissances économiques traditionnelles s’est fissurée. C’est la Chine qui a pris les devants, par la voie du gouverneur de la Banque centrale de Chine, Zhou Xiaochuan, qui a recueilli un large soutien. Les pays dits émergents reprochent aux politiques américaines de contribuer à l’affaiblissement du dollar, ce qui pèse sur les devises des économies de leurs pays.

    Le ministre thaïlandais des Finances, Korn Chatikavanij a martelé « Le FMI n’est plus une institution destinée à surveiller uniquement les pays en développement… / … son rôle doit être élargi et prendre conscience que les erreurs commises dans les grandes économies ont des conséquences sur le monde entier. »


    Emeutes faim Ziegler 16-4-08 (web)
    envoyé par aklineuropa. - L'actualité du moment en vidéo.

    La riposte des Etats-Unis n’a été de main morte. Leur représentant a souligné la responsabilité de la Chine, en affirmant que ses énormes réserves de devises et la sous-évaluation artificielle de sa monnaie, le yuan, étaient en partie responsables des déséquilibres économiques internationaux et de la faiblesse du dollar. Campant sur des positions archi connues, telle l’exigence de la « fermeté » et la « franchise » que devrait maintenir le FMI dans ses conseils de politique économique envers l’ensemble du monde. Ce qui est, pour les Etats-Unis, la Chine et sa monnaie dans de telles analyses.

    « Tant que le Fonds sera perçu comme une organisation dont toutes les décisions sont prises par un nombre relativement faible de pays riches avant d’être annoncées au nom de la communauté internationale, la méfiance à l’égard du Fonds persistera dans de nombreux endroits du monde », a prévenu le ministre russe des Finances, Alexeï Koudrine.


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