Riez, riez, brave gens,
Quand le loup passe, il vous descend !
Pleurez, pleurez, camarades,
Vos hocquets ne sont que ballades !

Séchez, séchez toutes vos larmes,
Celles-ci ne sont pas des armes !
Criez, criez de désespoir,
Personne ne saura vous voir !


Hurlez, hurlez : "Quelle Cruauté" !
Ici, personne n'est épargné
Sachez, sachez, jeunes écorchés,
Que vos plaies ne seront pas soignées...

A l'ombre du matin,
Aux beaux rossignols
Je chante ce refrain
Au parfum d'automne.

A celui qui poursuit
L'avenir en vain
Qui recherche la vie
Et trouveras la fin

A celle qui danse
Les joies de l'oubli
Qui pleure la chance
Et maudit sa vie

Dans l'infini des sens
A qui d'autre tu penses ?

C'est à l'ombre des regards
Quand le silence est d'or
Qu'il se fond dans le noir
Recherchant tes trésors
Si près de mon amie
Je ne laissrais pas la mort
Gâcher notre vie
Si un jour on s'en sort...

A la lueur du soir
Au sourire du soleil
Je laisse entrevoir
Mon pays des merveilles

A l'éternité
Qui attends patiemment
L'âme de nos aînés
Dans le firmament

Aux mystères que j'affiche
Dans mes yeux bleutés
Aux misères potiches
Qui hantent mes pensées

Dans l'infini des sens
A qui d'autre tu penses ?

C'est a l'ombre des regards
Quand le silence est d'or
Qu'il se fond dans le noir
Recherchant tes trésors
Si près de mon amie
Je ne laissrais pas la mort
Gâcher notre vie
Si un jour on s'en sort...

C'est en pensant à tes pensées,
Que je me perd dans mes pensées.

C'est un signe,

Ces fous rires insensés,

Ces sourires enjoués,

Ces plaisirs partagés.

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C'est un signe,

Ces regards assortis,

Ces déboires ressentis,

Tous ces soirs sans soucis.

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C'est un signe,

Ces blessures renfermées,

Ces bavures condamnées,

Ces fissures colmatées.

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C'est un signe,

Cette tristesse partagée,

Cette ivresse délectée,

Cette allégresse criée.

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C'est ainsi

Que tous, je vous aimerais

Et n'oublierais jamais

Ces années à vos côtés

Car l'amitié, c'est sacré.