Pouvoir exister, sans se mentir,

Se sentir aimée, sans se trahir,

Au lieu de délaisser, le commun des souvenirs

Tous simplement s'écouter, et jamais ne faillir.

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Besoin d'amitié, de rires,

De joies, de gaietés, de sourires,

Besoin de regarder, s'attendrir

Sur un mot, un baiser, à cueillir ;

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Besoin de subsister dans ces délires,

Arrêter de se cacher, se découvrir,

Pouvoir enfin s'aimer sans se le dire

Voici le temps des regrets, voici le temps des soupirs.

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L.BAILLY

28/10/2008

Par delà les saisons

Sans complainte assouvir

Noyer la déraison

Murmurer sans ternir.

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Parce que mes rêves ne sont plus

Chiffonnés, désordonnés,

Parce que mes yeux de voient plus

L'avenir comme éternité.

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Vieillies par le poids des années

Elles tremblent... rien qu'à l'idée...

S'affairer à l'ouvrage

Rassemblant le courage.

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Parce que je me souviens

De mes tendres années

Parce que demain est aujourd'hui

Ce qu'il me reste à aimer.

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Bailly Ludivine

23/01/2007

De ses sourires complices,

De ces fous rires sans retenue

Il n'y a rien que je maudisse

Sinon le fait que tu n'es plus !

Je garde en moi ces souvenirs

Aussi précieux que ta jeunesse

Mais c'est la pierre que je vois vieillir

Et c'est nos cœurs dans la détresse....

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Ludivine bailly

29/01/07

 

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Et j'écris à l'image de l'indolence

Aux souvenirs de l'oubli

A la douceur de l'insouciance

Aux amours et aux amis

A la vie et son ennui ;

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Les mots s'agitent, sans retenue,

Je ne résiste à leurs appels

Toujours se plaindre, quelle déconvenue !

Ne pas être Moi, seulement Elle.

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Sans pour autant pleurer son âme

Je la cherche dans ma mémoire

« Sors-moi de là, reprends les armes ! »

Que tu ne sois plus je ne peux le croire.

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Qu'es-tu devenue ?

L'ombre de toi-même !

S'avouer vaincue

Ressortir la haine.

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A quand le temps du Pardon

Pour guérir ses propres blessures

Moi et Moi, nous nous aimions

Loin du temps des meurtrissures....

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Ludivine Bailly

15/12/06

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Je m'invente un monde à part

Bien confiné dans une bulle

Protégé de solides remparts,

J'esquive tel un funambule ;

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Les moqueries de mauvais goût,

Les regards qui en disent long,

Faire face à leur courroux

S'armer contre leurs horions.

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J'installe des filets de protection,

Pour parer à la plus grande chute

Ne pas avoir le sens de toutes les notions

Et être cependant de toutes les luttes ;

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Tomber du haut de l'innocence,

C'est ceci que je protège,

Je sais qu'à la moindre défaillance,

Elle fera partie du cortège....

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Ludivine bailly

10/12/06