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Dans l'attente de publier mes propres photos, voici déjà un avant goût de la destination....allez courage pour ceux qui restent au boulot ;-)
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Le 1er décembre 1955, Rosa Lee Parks dit «Non ! ». «Non !», lorsqu'on lui demande de se lever à l'avant d'un bus pour céder sa place à un homme blanc. Son refus constitue une violation du règlement local en vigueur à Montgomery, ville de l'Alabama ségrégationniste du Sud américain. «Certains disent que je ne me suis pas levée tout simplement parce que j'étais fatiguée», déclarera quelques années plus tard Rosa Parks; «Ce n'est pas vrai. Je n'étais pas fatiguée physiquement, ou du moins pas plus qu'après n'importe quel autre jour de travail. Mais j'étais fatiguée de céder. J'en avais assez de toujours suivre sans protester les ordres des Blancs.»<?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" />«Le courage de Rosa Parks témoigne de ce que chacun d'entre nous a la capacité de contribuer à édifier un monde meilleur et plus juste. Cette femme restera, pour tous les antiracistes, un bel exemple de simplicité, de ténacité et de fraternité», a déclaré dans un communiqué l'organisation française SOS Racisme. Rosa Parks s'est illustrée par un refus de voir traiter les Noirs comme des citoyens de moindre importance. Sa détermination fit des émules. Aussitôt arrêtée et conduite au commissariat de police, Rosa Parks doit s'acquitter d'une amende de 15 dollars. Un jeune pasteur de Montgomery, Martin Luther King - âgé d'à peine 26 ans - organise alors un vaste mouvement de solidarité: pendant 380 jours, les autobus de la ville sont boycottés par les Noirs. L'«arrestation» de Rosa Parks, notait Martin Luther King en 1958, «fut davantage le facteur déclenchant que la cause de la colère.». En somme, «elle s'est assise pour que nous puissions nous lever», résumera le révérend Jesse Jackson, dans un entretien au New York Times.Ce mouvement, non-violent, contre la ségrégation et la discrimination sera déterminant pour la reconnaissance des droits civiques des Noirs, débouchant successivement sur un changement de la législation locale, celle de l'Etat, puis la législation fédérale. Un an après, le 13 novembre 1956, <?xml:namespace prefix = st1 ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:smarttags" /><st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Cour">la Cour</st1:PersonName> suprême déclare anticonstitutionnelle la ségrégation raciale. Quand il sera lauréat du prix Nobel de <st1:PersonName w:st="on" ProductID="la Paix">la Paix</st1:PersonName>, Martin Luther King rendra hommage à la dignité de Rosa Parks en lui dédicaçant son œuvre intitulée Grande marche vers la liberté : «Votre témoignage original est devenu la force motrice de notre grande marche vers la liberté d'aujourd'hui. » «Deviens quelqu'un qui sera respecté par les autres et qui les respectera aussi»Fille d'un charpentier et d'une enseignante, se souvient le Washington Post, élevée par sa mère et ses grands-parents, Rosa Lee Parks a vu son grand-père monter la garde devant la maison familiale, un fusil à la main, alors que le Ku Klux Klan paradait dans leur rue. Il lui répétait: «N'accepte jamais les traitements iniques, d'où qu'ils viennent. Ne baisse jamais les bras devant l'injustice», tandis que sa mère lui disait : «Sois fière d'être ce que tu es. Deviens quelqu'un qui sera respecté par les autres et qui les respectera aussi.». A vingt ans, elle milite pour le NAACP, le grand mouvement pour les droits civiques, déclarant : «J'ai connu dans ma vie bien des événements dramatiques. J'ai été témoin à plusieurs reprises d'une discrimination raciale qui s'appuyait sur la loi et, comme beaucoup d'autres, j'en ai terriblement souffert». Mais toute sa vie elle s'est souvenue de l'enseignement maternel : [Ma mère] «était une femme courageuse qui croyait dans la liberté et l'égalité. Elle disait qu'il n'existe pas de loi nous obligeant à souffrir. Elle était très hostile au racisme.».<o:p> </o:p>par Dominique Raizon<o:p> </o:p>
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Quand d'obéir dégoûte
On s'enfonce dans la vase
Y'a toujours une goutte
Qui fait déborder un vase
Et puis se voir dire non
Enfin, enfin le dire
Pour respirer à fond
Se soulager du pire
C'était ça ou crever
Sans fierté à genoux
Quand y a rien à rêver
Qu 'est-ce qu'on risque après tout
T'avais rien d'mandé là... Rosa
Mais c'est tombé sur toi... ce jour-là
Tu as fais le premier pas
Et y'a eu Mandela après toi
T'avais rien d'mandé là... Rosa
Mais c'est tombé sur toi... ce jour-là
T'as fait qu'ouvrir la voie
T'as eu ce courage là... Rosa
Pour ceux qui dans l'histoire
N'ont pas retenu ton nom... non
Tu es la première Noire
A avoir osé dire non
Parce qu'assise dans un bus
Un blanc voulait ta place
Avec la peur en plus
De le regarder en face
Si tu voyais Rosa
Les routes que tu as faites
Parce qu'un jour tu osas
Simplement tenir tête
T'avais rien d'mandé là... Rosa
Mais c'est tombé sur toi... ce jour-là
Tu a fais le premier pas
et y'a eu Mandela après toi
T'avais rien d'mandé là... Rosa
Mais c'est tombé sur toi... ce jour-là
Tu n'as fait qu'ouvrir la voie
Mais tu as eu ce courage là
Rosa
Rosa
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Et maintenant que vais-je faire
De tout ce temps que sera ma vie
De tous ces gens qui m'indiffèrent
Maintenant que tu es partie
Toutes ces nuits, pourquoi pour qui
Et ce matin qui revient pour rien
Ce cœur qui bat, pour qui, pourquoi
Qui bat trop fort, trop fort
Et maintenant que vais-je faire
Vers quel néant glissera ma vie
Tu m'as laissé la terre entière
Mais la terre sans toi c'est petit
Vous, mes amis, soyez gentils
Vous savez bien que l'on n'y peut rien
Même Paris crève d'ennui
Toutes ses rues me tuent
Et maintenant que vais-je faire
Je vais en rire pour ne plus pleurer
Je vais brûler des nuits entières
Au matin je te haïrai
Et puis un soir dans mon miroir
Je verrai bien la fin du chemin
Pas une fleur et pas de pleurs
Au moment de l'adieu
Je n'ai vraiment plus rien à faire
Je n'ai vraiment plus rien ...
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