• J'voulais t'parler d'ma vie, c'est rare quand ça m'arrive
    Un moment suffira, y a pas grand chose à dire
    Passé trente ans et je sais, au moins j'imagine
    Je n'aurai jamais mon nom dans les magazines

    Vois-tu, je suis de ceux que la foule rassure
    On ne peut être bien que parmi des milliers
    "Has been" avant d'avoir été, c'est un peu dur
    Ma vie, tout l'monde aurait si bien pu s'en passer

    Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
    Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
    Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
    Et son visage qui justifiait mes heures

    Je suis le cours des choses, je vais où l'on m'entraîne
    Je suis de ces gens-là qui ne choisissent pas
    Tu peux bien penser que ces vies sont des vies vaines
    Mais le hasard invente et colorie parfois
    Quand je pense à tout ça, ça m'colle la migraine
    Pourquoi vendre toujours quand y a tant à donner
    T'as beau m'expliquer qu'ça fait partie d'un système
    Il me faut bien des pilules pour l'avaler

    Je te dis pas les peurs, les lueurs et les flammes
    Je te dis pas le sang qui fait cogner le cœur
    Je te dis pas ces moments si froids et si pâles
    Et son visage qui justifiait mes heures


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  • on est tous des clowns
    sous le grand chapiteau
    des gens qui font la foule
    des rires et des bravos
    on rit et puis on pleure
    on s'aime ou on se hait
    on vit et puis on meurt
    avec ou sans regrets

    et sous le maquillage
    des soirées de gala
    c'est 1001 visages
    qu'on montre à chaque fois
    on est tous des chanteurs
    aux rêves un peu fragiles
    qui rêvent d'un ailleurs
    posé au raz d'une île

    on gagne, on perd
    on parle ou on se tait
    l'amour, la guerre
    le faux ou bien le vrai
    l'important c'est de faire
    ce qu'on ne fait jamais

    on est tous des clowns
    du grand jeu de là-haut
    sur cette immense boule
    de terre, de feu et d'eau
    on est tous des étoiles
    d'un ciel multicolore
    qui brillent au carnaval
    d'un monde qui se tord


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  •  

    Il y a tellement de choses
    Sur lesquelles je dois écrire
    Traduire ces thèmes en prose
    Pour m'éviter de les dire,
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>Tellement de souffrances
    Qui restent à souffrir
    Confinées dans le silence
    Etouffées par mes délires,
    <o:p> </o:p>Tellement de phrases à prononcer
    Accompagnées de sentiments
    Tous ces regards à relever
    Tous ces combats contre le temps...
    <o:p> </o:p>Parfois lasse d'être ainsi
    Mais qui suis-je vraiment ?
    Au milieu de ces paris
    Que je me fixe amèrement.
    <o:p> </o:p>Sans pour autant me dévoiler
    Il y a des soirs maudits
    Ceux qui sont à éviter
    Ceux qui hantent les nuits.
    <o:p> </o:p>Alors pour contourner la Mélancolie
    Je distille mes insomnies
    Au gré des Mots, au gré du temps,
    Que passent mes maux et les tourments...
    <o:p> </o:p><o:p> </o:p>Ludivine Bailly
    24/10/06

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  •  Image: Dreamin' - Image in Air 3D


      

    On ne change pas
    On met juste les costumes d'autres sur soi
    On ne change pas
    Une veste ne cache qu'un peu de ce qu'on voit
    On ne grandit pas
    On pousse un peu, tout juste
    Le temps d'un rêve, d'un songe
    Et les toucher du doigt
    Mais on n'oublie pas
    L'enfant qui reste, presque nu
    Les instants d'innocence
    Quand on ne savait pas
    On ne change pas
    On attrape des airs et des poses de combat
    On ne change pas
    On se donne le change, on croit
    Que l'on fait des choix
    Mais si tu grattes là
    Tout près de l'apparence tremble
    Un petit qui nous ressemble
    On sait bien qu'il est là
    On l'entend parfois
    Sa rengaine insolente
    Qui s'entête et qui répète
    Oh ne me quitte pas
    On n'oublie jamais
    On a toujours un geste
    Qqui trahit qui l'on est
    Un prince, un valet
    Sous la couronne un regard
    Une arrogance, un trait
    D'un prince ou d'un valet
    Je sais tellement ça
    J'ai copié des images
    Et des rêves que j'avais
    Tous ces milliers de rêves
    Mais si près de moi
    Une petite fille maigre
    Marche à Charlemagne, inquiète
    Et me parle tout bas
    On ne change pas, on met juste
    Les costumes d'autres et voilà
    On ne change pas, on ne cache
    Qu'un instant de soi
    Une petite fille
    Ingrate et solitaire marche
    Et rêve dans les neiges
    En oubliant le froid
    Si je la maquille
    Elle disparaît un peu,
    Le temps de me regarder faire
    Et se moquer de moi
    Une petite fille
    Une toute petite fille
    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p>

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  • Carla



    Bien plus qu'un prénom



    Un espoir de vie



    La meilleure des raisons



    D'enrayer les incendies,



    Par ta courageuse présence



    Tu insuffles un parfum d'harmonie



    Et donne ainsi la cadence


    D'un rythme adoucit.


    Ton empreinte sur l'avenir


    Est d'ors et déjà tracée,



    Tu es née pour faire retentir



    Le son de ta combativité.



    Tes parents, ta famille



    Se languissent de ton arrivée



    Petit être fragile,



    Et nous pour te protéger.



    Carla, merci de faire briller



    Le vert des yeux de ta maman



    Merci de bientôt exister



    Pour qu'elle te serre tendrement....

    <?xml:namespace prefix = o ns = "urn:schemas-microsoft-com:office:office" /><o:p> </o:p><o:p> </o:p>


    Bailly ludivine




    Le 21/07/04


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