• Le Mariage est la traduction en prose du poème de l'amour (Alfred Bougeard)


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  • (texte de Lynda Lemay)

    Comment t'as fait maman,
    Pour savoir que papa
    Beau temps et mauvais temps
    Il ne partirait pas
    Est-ce que t'en étais sûre
    Ou si tu savais pas
    Est-ce que les déchirures ça se prévoit.

    Comment t'as fait maman
    Pour trouver le bon gars
    Tu l'as connu comment,
    Tu l'as aimé pourquoi
    Est-ce qu'il y en avait juste un
    Dans tout le présent siècle
    Et y s'trouve que c'est toi qui dort avec

    {Refrain:}
    Comment t'as pu trouver,
     Un homme qui n'a pas peur
    Qui promet sans trembler
    Qui aime de tout son cœur
    J'le disais y a longtemps
    Mais pas d'la même manière
    T'as d'la chance maman
    Le plus fort c'est mon père

    Comment ça s'fait maman
    Que dans ma vie à moi
    Avec autant d'amants
    Avec autant de choix
    Je n'ai pas encore trouvé
    Un homme comme lui,
    Capable d'être ami, père et mari

    Comment t'as fait maman
    Pour lui ouvrir ton cœur
    Sans qu'il parte en courant
    Avec c'que t'as de meilleur
    Est-ce qu'il y a des mots magiques
     Que t'as dits sans t'rendre compte
    Explique-moi donc c'qu'y faudrait que j'raconte.

    {Refrain}

     Quand j'ai l'air d'les aimer
     Les hommes changent de regard
    Si j'ose m'attacher
    Y s'mettent à m'en vouloir
     Si je parle d'avenir
    Y sont déjà loin derrière
    J'avais raison d'le dire,
    Le plus fort c'est mon père.

    Vas-tu m'dire maman
    Comment t'as pu savoir
    Dès le commencement,
    Qu'c'était pas un trouillard
    Qu'il allait pas s'enfuir
    Et qu'il allait tout faire
    Pour que je puisse dire
    Le plus fort c'est mon père

    Quel effet ça t'as fait
     Quand tu l'as rencontré
    Est-ce que ça paraissait
    Qu'il allait tant t'aimer
    Les hommes bien souvent
    Paraissent extraordinaires
    Mais dis-toi bien maman
    Qu'le plus fort...c'est mon père.


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  • Sonne le glas
    Du temps de la passion
    Sonne le glas
    De toutes mes émotions.

    Le silence aphone
    Entrave mes habitudes
    Les murs aphones
    De tant de solitude.

    Seuls mes pas murmurent
    Sans briser la cadence
    Semblables à une déchirure,
    Telle  une pénitence.

    Je suis seule avec mes mots
    Sinistre de tant d'amour
    L'indifférence est l'un des maux
    Qui vaut tout son discours.

    Il ne m'entend plus
    Nie jusqu'à mon existence
    Foudroie sans retenue
    Mon coeur sans indulgence.

    21 Septembre 2003

    (image de http://www.forum-image-in-air3d.com)


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  • Le poète pleure en mélancolie
    Des temps de gloires écoulés
    A jamais perdus, rêves endormis
    Vide de sens et de gaieté.

    Meurtri dans sa chair et dans son sang,
    Après la colère, vient le néant.
    Murmure le souffle de la passion
    Qui se noie dans la déraison.

    Peine à croire qu'il est ainsi
    S'avoue vaincu, solitude ennemie
    Après moult combats
    Fait enfin sonner le glas.

    Fragile et blessé, ne sait plus
    Tourmenté et lassé, ne croit plus
    Soif d'inutile dans son existence
    S'abandonne dans le lit dans la déchéance.

    En toute démence, lui tend les bras
    Et l'enveloppe de son désarroi
    Présente enfin sa déchéance
    Amours, amis....Condoléances.

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  • Herbes frivoles
    Chantent et dansent sous mes pas
    Poussières qui volent
    Senteurs de mimosas...

    Petit chemin arboré
    Parfois caillouteux
    Avance dans le respect
    Dans les bras de l'amoureux.

    Candeur suprême
    Mélangée aux doux baisers
    Robe de bohème
    Jeune vierge épurée.

    Semble si désirante
     Aux yeux de l'amant
    Pourtant débutante
    Aux jeux du galant...

    S'allonge néanmoins à ses côtés
    Admire le ciel parfumé
    Répond aux souffles passionnés
    Mais ne désire prolonger...

    Déchaîné de désir
    Ne l'entend pas de cette oreille
    Semble s'avachir
    Sur le corps de l'hirondelle.

    Soudain devenu sourd
    Aux appels de détresse
    De son corps lourd
    Condamne la sagesse.

    Foudroie sans retenue
    Cet amas de chair
    Et fait taire la vertu
    Au fond de la clairière.

    S'en ira sans se soucier
    La laissant inanimée,
    Blanche candeur souillée
    Se retournera avec fierté...

    Ainsi s'achève une journée trompeuse,
    Ainsi naquit Mélancolie Rêveuse....


    Bailly Ludivine
    10/12/2003


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