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(texte de Lynda Lemay)
Comment t'as fait maman,
Pour savoir que papa
Beau temps et mauvais temps
Il ne partirait pas
Est-ce que t'en étais sûre
Ou si tu savais pas
Est-ce que les déchirures ça se prévoit.Comment t'as fait maman
Pour trouver le bon gars
Tu l'as connu comment,
Tu l'as aimé pourquoi
Est-ce qu'il y en avait juste un
Dans tout le présent siècle
Et y s'trouve que c'est toi qui dort avec{Refrain:}
Comment t'as pu trouver,
Un homme qui n'a pas peur
Qui promet sans trembler
Qui aime de tout son cœur
J'le disais y a longtemps
Mais pas d'la même manière
T'as d'la chance maman
Le plus fort c'est mon pèreComment ça s'fait maman
Que dans ma vie à moi
Avec autant d'amants
Avec autant de choix
Je n'ai pas encore trouvé
Un homme comme lui,
Capable d'être ami, père et mariComment t'as fait maman
Pour lui ouvrir ton cœur
Sans qu'il parte en courant
Avec c'que t'as de meilleur
Est-ce qu'il y a des mots magiques
Que t'as dits sans t'rendre compte
Explique-moi donc c'qu'y faudrait que j'raconte.{Refrain}
Quand j'ai l'air d'les aimer
Les hommes changent de regard
Si j'ose m'attacher
Y s'mettent à m'en vouloir
Si je parle d'avenir
Y sont déjà loin derrière
J'avais raison d'le dire,
Le plus fort c'est mon père.Vas-tu m'dire maman
Comment t'as pu savoir
Dès le commencement,
Qu'c'était pas un trouillard
Qu'il allait pas s'enfuir
Et qu'il allait tout faire
Pour que je puisse dire
Le plus fort c'est mon pèreQuel effet ça t'as fait
Quand tu l'as rencontré
Est-ce que ça paraissait
Qu'il allait tant t'aimer
Les hommes bien souvent
Paraissent extraordinaires
Mais dis-toi bien maman
Qu'le plus fort...c'est mon père.
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Sonne le glas
Du temps de la passion
Sonne le glas
De toutes mes émotions.
Le silence aphone
Entrave mes habitudes
Les murs aphones
De tant de solitude.
Seuls mes pas murmurent
Sans briser la cadence
Semblables à une déchirure,
Telle une pénitence.
Je suis seule avec mes mots
Sinistre de tant d'amour
L'indifférence est l'un des maux
Qui vaut tout son discours.
Il ne m'entend plus
Nie jusqu'à mon existence
Foudroie sans retenue
Mon coeur sans indulgence.
21 Septembre 2003(image de http://www.forum-image-in-air3d.com)
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Le poète pleure en mélancolie
Des temps de gloires écoulés
A jamais perdus, rêves endormis
Vide de sens et de gaieté.
Meurtri dans sa chair et dans son sang,
Après la colère, vient le néant.
Murmure le souffle de la passion
Qui se noie dans la déraison.
Peine à croire qu'il est ainsi
S'avoue vaincu, solitude ennemie
Après moult combats
Fait enfin sonner le glas.
Fragile et blessé, ne sait plus
Tourmenté et lassé, ne croit plus
Soif d'inutile dans son existence
S'abandonne dans le lit dans la déchéance.
En toute démence, lui tend les bras
Et l'enveloppe de son désarroi
Présente enfin sa déchéance
Amours, amis....Condoléances.
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Herbes frivoles
Chantent et dansent sous mes pas
Poussières qui volent
Senteurs de mimosas...
Petit chemin arboré
Parfois caillouteux
Avance dans le respect
Dans les bras de l'amoureux.
Candeur suprême
Mélangée aux doux baisers
Robe de bohème
Jeune vierge épurée.
Semble si désirante
Aux yeux de l'amant
Pourtant débutante
Aux jeux du galant...
S'allonge néanmoins à ses côtés
Admire le ciel parfumé
Répond aux souffles passionnés
Mais ne désire prolonger...
Déchaîné de désir
Ne l'entend pas de cette oreille
Semble s'avachir
Sur le corps de l'hirondelle.
Soudain devenu sourd
Aux appels de détresse
De son corps lourd
Condamne la sagesse.
Foudroie sans retenue
Cet amas de chair
Et fait taire la vertu
Au fond de la clairière.
S'en ira sans se soucier
La laissant inanimée,
Blanche candeur souillée
Se retournera avec fierté...
Ainsi s'achève une journée trompeuse,
Ainsi naquit Mélancolie Rêveuse....
Bailly Ludivine
10/12/2003
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