Il fût un temps, où j'écrivais
Des poèmes au goût sucré
Il fût un temps, où ces derniers,
Respiraient une pure naïveté.
Le temps qui me permettait de croire,
Que la bonté naturelle n'était pas qu'un espoir,
La jeunesse qui me permettait de voir,
Seules les qualités, oubliant les déboires.
Dés lors, resplendissait Ma réalité,
Dans un cocon, je l'avais protégée,
Bien volontiers, j'en donnais la clé
Désireuse de vouloir seulement aider.
Mais quelle idiote !
La vie n'est pas ainsi
Fallait-il être sotte
Ou bien ahurie !
Pour avoir persisté
A comprendre et a aimer
Pour avoir résisté
Le cœur morcelé.
... le corps parcheminé
J'avoue et me résigne
Prenez ma spontanéité
Ainsi que ses guenilles.
Un regret, un seul...
L'origine de ces maux
La famille est bien le linceul
Désormais baptisée « Lamento ».
Bailly Ludivine
02/03/06
... très belle photo assortie à un non moins superbe texte. Bonne continuation Mam'zelle...