• Il y a 15 ans, le 2 mars 1991 Serge Gainsbourg disparaissait à l'âge de 62 ans. Reprises de ses chansons par des artistes internationaux, compilations, livres: de nombreuses parutions célèbrent l'anniversaire de sa mort.

    La plus originale de ces sorties est "Monsieur Gainsbourg revisited" (27 février, Barclay/Universal), disque de reprises de ses chansons en anglais, par un parterre d'interprètes internationaux impressionnant.

    Parmi eux, les Ecossais de Franz Ferdinand (pour une version rock de "Sorry Angel", avec Jane Birkin), Cat Power (en duo avec Karen Elson, compagne de Jack White des White Stripes, sur "I love you, me either", alias "Je t'aime moi non plus"), Jarvis Cocker (du groupe Pulp) et le Français Kid Loco, Portishead, Brian Molko (qui reprend "Requiem pour un con", devenu "Requiem for a jerk", avec Faultline et Françoise Hardy, et interprète également, avec son groupe Placebo, la "Ballade de Melody Nelson"), Michael Stipe, du groupe R.E.M., Marianne Faithfull ou The Kills.

    Ce projet, musicalement très intéressant, permet de souligner l'admiration que suscite Gainsbourg, comme sans doute aucun autre musicien français, chez des artistes internationaux d'horizons divers. Son album-concept culte "L'Histoire de Melody Nelson" (1971) a par exemple été une source d'inspiration pour le courant trip hop des années 90, emmené par les Britanniques de Portishead ou Massive Attack.

    Le choix de l'anglais pour cette compilation de reprises met davantage en valeur le Gainsbourg compositeur que le Gainsbourg parolier, dont le talent pour jouer avec la langue française était pourtant incomparable.

    Autre sortie, celle de "Mister Melody" (6 mars, Mercury/Universal), coffret de 4 CD rassemblant 98 titres de "l'homme à tête de chou" composés pour d'autres artistes, majoritairement féminins.

    Au côté des tubes fameux interprétés par les "habitué(e)s" de Gainsbourg (Jane Birkin, Françoise Hardy, Brigitte Bardot, France Gall, Juliette Gréco, Bambou...), on trouve ici des perles, comme "Strip Tease", chantée par la sublime Nico, ex-égérie du Velvet Underground, dans le film du même nom en 1963.

    Mercury sort également la compilation "Gainsbourg fait chanter Régine" (avec les incontournables "P'tits papiers"), le coffret "Les 100 plus belles chansons de Serge Gainsbourg" et "Gainsbourg et caetera", double CD "live" de ses concerts au Palace en 1979, pendant sa période reggae. Enfin, le label réédite le double DVD "D'autres nouvelles des étoiles", anthologie des chansons filmées de Gainsbourg parue l'an passé.

    Au rayon livres, le Cherche midi édite "Pensées, provocs et autres volutes", pensées du "fumeur de Gitanes" réunies par Gilles Verlant. Depuis septembre 2005, de nombreux ouvrages ayant trait à Serge Gainsbourg sont parus. Parmi eux, le remarquable "L'intégrale et caetera" (Bartillat éditeur), livre-somme qui rassemble en 970 pages les paroles de toutes ses chansons, l'album-souvenir "Gainsbourg forever" (Scali), de Franck Maubert, ou "Gainsbourg, le génie sinon rien" (Textuel), de Christophe Marchand-Kiss.

    Les éditions Textuel publieront le 26 mars "Les manuscrits de Serge Gainsbourg", qui regroupent des reproductions de manuscrits de chansons, aphorismes, dessins ou partitions. Par ailleurs, le premier volume des "Chansons de Gainsbourg" illustrées en bande dessinée était sorti fin septembre (éditions Soleil). Enfin, l'hebdomadaire Les Inrockuptibles a édité le hors-série "Gainsbourg story", accompagné d'un CD six titres (trois tirés de "Monsieur Gainsbourg revisited" et trois du coffret "Mister Melody").

    1 commentaire
  • Marc Lévy arrive en tête du classement des auteurs francophones les plus lus de l'année 2005, selon le palmarès annuel L'Express-RTL rendu public mercredi.

    Marc Lévy, qui a publié "Vous revoir" (Robert Laffont) en 2005, devance deux lauréats des prix littéraires de novembre: François Weyergans, Prix Goncourt avec "Trois jours chez ma mère" (Grasset), et Michel Houellebecq, Prix Interallié pour "La possibilité d'une île" (Fayard).

    Avec "Ensemble c'est tout" (Le Dilettante), en quatrième position, Anne Gavalda devance Patrick de Carolis, cinquième avec "Les demoiselles de Provence" (Plon). Michel Onfray est en tête dans la catégorie essais, avec son "Traité d'athéologie" (Grasset).

    L'Express et RTL publient chaque semaine, en collaboration avec l'institut Tite-Live, un palmarès des meilleures ventes de livres. Le classement annuel est établi pour la huitième année.

    votre commentaire
  • Ariel Wizman, agitateur cathodique, journaliste pour Actuel et Vogue, décrypteur de faits de société pour Canal+ et Arte, mais aussi disc-jockey et musicien, se définit comme un électron libre curieux, et rêve d'un premier rôle au cinéma.

    Chaque "Vendredi et Samedi pétantes", sur Canal+, l'ancien acolyte d'Edouard Baer sur Radio Nova donne la réplique à Stéphane Bern, entre impertinence décalée et absurdité, rebondissant tel un Zébulon.

    A 43 ans, Ariel Wizman, touche-à-tout inspiré, jongle avec gourmandise sur plusieurs registres: pour "Lundi investigation", magazine de société de la chaîne privée, il signe des documentaires pointus, "à la découverte du monde".

    Après s'être intéressé au "free-fight", sport de combat ultra-violent, Ariel Wizman propose le 13 mars, à 22H50, une enquête inédite sur la "folie crunk", nouvel avatar du hip-hop célébrant les outrances machistes.

    "Faire plusieurs choses m'est indispensable. Je ne pourrais choisir une seule facette. Sur +Pétantes+, je tiens un rôle dans un dispositif, celui de l'improvisation au service de l'émission, comme un comédien. Avec les documentaires, je regarde le monde et je veux réveiller les consciences", souligne-t-il.

    Ariel Wizman travaille actuellement sur un nouveau documentaire consacré au journalisme-citoyen, abordant la révolution éditoriale qu'entraînent les images d'actualité tournées par des anonymes grâce par exemple aux téléphones portables. Une enquête sur l'avenir de la télévision et "l'inévitable convergence des écrans" est également programmée.

    "Canal+ offre un confort total, avec une curiosité que les autres chaînes n'ont pas", estime Ariel Wizman.

    A ses heures perdues, il rejoint son complice musical Nicolas Errera. Au sein du "Grand Popo Football Club", groupe de "house-pop", ils préparent un nouvel album. "La musique est une drogue. C'est un autre langage qui permet aussi de dire des choses", déclare-t-il.

    Ariel Wizman a enregistré un message de prévention contre le piratage artistique, à la demande des ministères de l'Industrie et de la Culture. Comme un pied de nez, des internautes ont détourné ses propos pour le ridiculiser. "J'ai été critiqué par des gens qui n'ont pas compris. Ce fut pénible à vivre", indique-t-il.

    Après quelques apparitions au cinéma, notamment "La Bostella" d'Edouard Baer, Ariel Wizman aimerait franchir le pas : s'atteler à la réalisation et jouer un rôle dans une comédie. Une comédie sociale à quatre mains avec Clémence Boulouque, fille du juge Gilles Boulouque assassiné en 1990, est dans les tuyaux.

    Ancien élève et disciple pendant deux ans du philosophe Emmanuel Lévinas, période qui lui a donné "stabilité et ancrage", Ariel Wizman dit s'inquiéter des crispations de sa communauté. De ce jardin secret, il confie poursuivre ses recherches sur la pensée juive.

    votre commentaire

  • Vous ne le connaissez peut être pas encore, pourtant Gianni fait un
    carton auprès des jeunes filles ! Et il n'en est pas à son premier
    tournage !

    Né le 28/08/1978 à Paris, c'est très jeune qu'il se destine à
    faire carrière dans le showbiz, et plus particulièrement au métier
    d'acteur.



    Il commence par tourner dans des spots publicitaires, puis se voit
    proposer en 1991 (il n'a alors que 13 ans) un rôle dans le film sur
    grand écran "Génial, mes parents divorcent !".

    On le retrouve en 1997 dans le film "Bouge !", et la même année, il apparait dans la série télévisée "Julie Lescaut".



    Ses apparitions à la télé, notamment dans des téléfilms ou des
    séries, se font de plus en plus nombreuses, et en 1999 il joue dans
    "Les Monos".

    Alternant sans cesse entre télé et grand écran, il poursuit entre
    autres par le long métrage "15 Aout" en 2001, puis, en 2002, par un
    rôle dans une série à succès adorée des jeunes : "La Vie devant Nous".

    Il y incarne le beau Stanislas de Courbel (Stan), véritable don-juan et tombeur, au physique ravageur et à l'humour charmeur.



    En 2004, on le retrouve avec un petit rôle dans une série très attendue, "Premiers Secours"


    Laura
    (2006) - Saison 1
    SÉRIE TV

    Bazin


    Meurtrières
    (2005), de Patrick Grandperret



    Dans tes rêves
    (2004), de Denis Thybaud



    La Vie devant nous
    (2002) - Saison 1
    SÉRIE TV

    Stanislas de Courbel


    15 août
    (2000), de Patrick Alessandrin



    Hygiene de l'assassin
    (1998), de Francois Ruggieri



    Bouge !
    (1997), de Jérôme Cornuau



    Génial, mes parents divorcent
    (1990), de Patrick Braoudé


    4 commentaires


  • Dès l'âge de 9 ans, ce fils d'acteurs fait ses premiers pas à la télévision dans la série Teresa aux côtés de Salma Hayek. Il enchaîne, trois ans après, avec le soap El Abuelo y yo. Il participe également à plusieurs courts, dont De tripas, corazón
    (1996) qui fut nommé à l'Oscar du Meilleur court métrage, et se produit
    sur scène avant de débarquer à Londres pour étudier à la Central School
    of Speech and Drama.



    Gael Garcia Bernal s'illustre par la suite dans deux longs métrages mexicains qui le révèlent à un large public : Amours chiennes (2000) de Alejandro González Inárritu, nommé à l'Oscar du Meilleur film étranger, et Et... ta mère aussi ! (2001) d'Alfonso Cuaron. Il se fait aussi remarquer pour son rôle de prêtre attiré par une jeune femme dans le controversé Crime du père Amaro (2002).



    Après un détour aux Etats-Unis, où il tourne la comédie romantique Autour de Lucy (2002) et le drame Attraction fatale (2003), la nouvelle coqueluche du cinéma hispanique à qui l'on prête une relation avec Natalie Portman crée en 2004 l'événement à Cannes en apparaissant sous les traits du Che , rôle qu'il a déjà tenu dans la mini-série Fidel, dans Carnets de voyage de Walter Salles et en incarnant avec beaucoup de maturité trois personnages différents dans La Mauvaise éducation de Pedro Almodovar. L'année suivante, il fait son retour sur la Croisette pour la présentation dans la section Un Certain Regard de The King, un drame de James Marsh où l'acteur incarne un jeune marin à la recherche de son père (William Hurt) devenu pasteur d'une église baptiste.

    La Science des rêves
    (2005), de Michel Gondry

    Stéphane


    Babel
    (2005), de Alejandro González 



    The King
    (2004), de James Marsh


    Elvis Sandow


    Carnets de voyage
    (2003), de Walter Salles

    Ernesto Guevara


    La Mauvaise éducation
    (2003), de Pedro Almodovar

    Angel / Juan / Zahara


    Attraction fatale
    (2003), de Matthew Parkhill

    Kit


    Dreaming of Julia
    (2003), de Juan Gerard

    Ricky


    Sans nouvelles de Dieu
    (2002), de Agustin Diaz Yanes

    Davenport


    Le Crime du père Amaro
    (2002), de Carlos Carrera

    Padre Amaro


    Autour de Lucy
    (2001), de Jon Sherman

    Gabriel


    Et... ta mère aussi !
    (2001), de Alfonso Cuaron

    Julio Zapata


    Vidas privadas
    (2001), de Fito Páez

    Gustavo 'Gana' Bertolini


    Amours chiennes
    (2000), de Alejandro González Inárritu

    Octavio


    Cerebro
    (2000), de Andres Leon Becker


    votre commentaire


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique