• Manu Chao: biographie

    Manu Chao

    Manu chao est né le 21 juin 1961, en banlieue parisienne.

    Son père, Ramón Chao, est un journaliste et écrivain galicien.
    Sa mère, Felisa est basque. Tous les deux ont fuit l'Espagne de Franco.
    Le jeune Manu va passer toute son enfance en banlieue parisienne,
    d'abord à Boulogne Billancourt puis à Sèvres.

    L'enfance de Manu Chao et de son frère Antonio baigne
    dans la culture, surtout dans les musiques que leur père écoute,
    allant de la musique classique à la variété espagnole. Il écoute inlassablement les disques qu'il leur ramène de ses voyages dans
    les pays d'Amérique latine.

    Mais lorsqu'il sort de l'adolescence à la fin des années 70,
    Manu va chercher ses premiers frissons musicaux ailleurs :
    dans la rue...

    Pendant un temps, ses loisirs vont être occupés par la musique
    (il ira même au conservatoire tout comme son frère) et par le
    football qu'il pratique dès qu'il le peut avec ses copains, des fils d'ouvriers pour la plupart.

    Puis les choses sérieuses commencent lorsqu'il décide avec son batteur de cousin, Santiago Casariego, de former un groupe.
    C'est la naissance de Joint de Culasse, qui va permettre aux deux acolytes de se faire les dents. Entre les répétitions et les premiers concerts, le métier rentre peu à peu.

    « Dans nos quartiers, il y avait les Rocky - On écoutait beaucoup de rock noir - mais les beurs écoutaient Earth Wind & Fire ou Maze.
    Je m'engueulais tout le temps avec eux. Nos seuls points d'entente,
    c'était Marley et James Brown. »

    En 1984-85 la carrière de Manu Chao prend un tournant sérieux avec les Hot Pants, nés des cendres de Joint de Culasse. La scène alternative française, notamment à Paris, est en pleine apogée et Manu Chao participe à plusieurs groupes.

    « A une époque, on jouait dans plusieurs groupes à la fois :
    Les Hot Pants, puis la Mano Negra, Los Carayos, les Kingsnakes de Daniel Jeanrenaud.
    Lui, c'était un mec qui avait complètement assimilé Chuck Berry.
    Une grande rencontre. »

    Les goûts de Manu Chao se sont considérablement diversifiés.
    Il lorgne désormais du côté du punk, avec notamment la découverte
    d'un groupe qui va élargir sa façon de concevoir la musique en général.
    Il s'agit du groupe anglais The Clash.

    « Avec les Hot Pants, nous étions partis bourlinguer en Espagne
    à quinze dans un bus pour essayer de trouver des concerts. A Grenade,
    un mec nous a aidés à jouer dans deux ou trois bistrots.
    Ce type habitait chez Strummer quand il a écrit Spanish Bombs.
    On était fous.
    Quand j'ai commencé à écrire des chansons, Clash était pour moi le groupe de référence. A l'époque où je n'écoutais pas du tout des groupes punk,
    je suis allé voir un concert de Clash au Palais des Sports.
    Je n'avais jamais vu un public comme ça, la salle était comme une mer et faisait d'énormes vagues. Pour nous, c'est aussi un exemple de carrière.
    Mike Jones, on l'aime bien mais quand on l'a connu, il était dans son trip house, il nous a emmené dans des raves avec acides et toute la panoplie; Strummer, ce fut une rencontre magnifique, une belle histoire. »

    Par la suite, Manu Chao va faire la carrière que l'on sait au sein de la Mano Negra. Son parcours va être émaillé de longs voyages à l'étranger, de rencontres et de découvertes qui vont l'influencer.

    Mais à cause des exigences de Manu, des tournées harassantes, des expériences du Cargo Tour 92 et du train en Colombie, le groupe va finalement éclater. Le split se produit en 1994, peu après la sortie de l'album Casa Babylon.

    Pendant quatre ans, Manu va se ressourcer, d'abord en Espagne - à Barcelone notamment - puis en Amérique latine. Quatre années pendant lesquelles Radio Bemba, le groupe qui l'accompagne désormais sur scène, va naître.
    Pendant tout ce temps Manu a également collaboré, à l'occasion de rencontres, aux albums de divers artistes et amis : Anouk, Negu Gorriak et Fermín Muguruza, Joaquín sabina et Idir. Mais il ne s'est pas retrouvé sur le devant de la scène.

    Quatre années au terme desquelles la nécessité d'enregistrer un nouvel album va se faire jour. Clandestino est un album plus pop, moins agressif, presque intimiste parfois, qui va séduire un large public.

    Viennent ensuite "Próxima Estación" en 2001, puis le live "Radio Bemba Sound System" en 2002, et enfin le livre-cd "Sibérie m'était contée" en novembre 2004...


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