• Important réseau de pédophiles stoppé Une vaste opération de police permet d'arrêter aux USA et en Europe, un vaste réseau pédophile. Plus de 400,000 images et vidéos diffusées. La police américaine vient de mettre fin à un vaste réseau de pédophiles sur Internet. La police judiciaire fédérale (FBI) et le Ministère de la justice ont annoncé 14 arrestations aux USA (Virginie, Floride, Oregon, Indiana, Texas, Connecticut, État de Washington, Californie, Texas, Idaho et Caroline Nord) ainsi que dans plusieurs autres pays (Australie, Canada, Allemagne et Angleterre.) Les internautes sont accusés d'avoir mis en ligne, diffusé et vendu plus de 400,000 documents montrant des enfants lors d'actes sexuels ou sadiques. Les suspects ont utilisé des groupes de discussion et des réseaux de partage de fichiers. Ils se sont fait piéger après qu'un agent se soit infiltré dans cette organisation qui employait, entre autres, la stéganographie pour cacher les documents illicites. Les 14 américains arrêtés risquent entre 20 ans et la prison à vie. Source : ZATAZ Damien Bancal

    votre commentaire
  • Les délinquants du Net, pédophiles, terroristes et autres pirates du Réseau sont dans le collimateur du ministère de l'intérieur. Michèle Alliot-Marie a dévoilé, jeudi 14 février, son plan d'action pour combattre la cybercriminalité. L'Office central de lutte contre la criminalité liée aux technologies de l'information et de la communication (OCLTIC), plate-forme de signalement et de veille de l'Internet installée dans les locaux de la direction centrale de la police judiciaire à Nanterre, sera au cœur du dispositif. Il va se transformer pour devenir l'Office central contre la cybercriminalité (OCC ou O2C), et ses effectifs, actuellement de huit policiers et gendarmes, vont progressivement passer à plus d'une cinquantaine de fonctionnaires spécialisés dans les différents domaines du Réseau. Un volant de cent cinquante "cyberenquêteurs" correspondants régionaux de la PJ seront également impliqués dans le dispositif, après une formation commune au plus haut niveau, mais aussi une formation spécifique à l'utilisation de logiciels de perquisition à distance. Cette plate-forme nationale de signalement des contenus illicites (sites xénophobes ou pédo-pornographiques) a traité l'année dernière 14 465 signalements, dont 308 ont mené à des enquêtes et 1 552 ont été réorientés vers Interpol. Et le phénomène est en pleine expansion selon une note de l'ancien patron de la PJ parisienne, François Jaspart. "ÉTENDRE AUX DONNÉES INFORMATIQUES CE QUI EST DÉJÀ PRÉVU POUR LE SON ET L'IMAGE" De nouvelles armes et de nouveaux moyens vont être déployés, comme la fourniture des traces et données d'accès de connexions suspectes auprès des FAI (fournisseurs d'accès à Internet) par exemple. Au besoin le blocage automatique de sites à caractère douteux est envisagé, avec création d'une liste noire auprès des FAI, bien que ces derniers aient toujours déclaré que le recours au filtrage n'était pas efficace pour empêcher l'accès à de tels sites, notamment en cas d'hébergement à l'étranger. Un système de mouchards logiciels ou clés de connexion (identique au écoutes téléphoniques) pourra – après obtention des autorisations et sous contrôle d'un magistrat – être installé sur les lignes et ordinateurs de particuliers afin d'espionner d'éventuels suspects dans le cadre d'enquêtes de délinquance aggravée (pédophilie, trafic d'armes, de stupéfiants, blanchiment d'argent, meurtres) : il s'agit "d'étendre aux données informatiques ce qui est déjà prévu pour le son et l'image". Ce sera, selon la ministre, la possibilité "sous contrôle du juge, de capter à distance, au moment où elles s'affichent à l'écran d'un pédophile ou d'un terroriste, les données se trouvant dans un ordinateur ou transitant par lui". Un service de pré-plainte en ligne, un "cybercommissariat" comme il en existe déjà ailleurs en Europe, va également être mis à disposition du public. Alors que la France va prendre en charge la présidence française de l'Union européenne à compter du 1er juillet, il est également prévu dans le dispositif une coopération renforcée avec les plates-formes étrangères, afin de constituer un fichier de signalement européen, une "plate-forme européenne d'échanges d'informations" pilotée par Europol, mais également la possibilité de "perquisitions sur un réseau informatique" dans d'autres pays. DE NOUVELLES INFRACTIONS Michèle Alliot-Marie a par ailleurs annoncé la création de nouvelles infractions, comme le "délit d'usurpation d'identité sur Internet, passible d'un an d'emprisonnement et de 15 000 euros d'amende" mais aussi des"peines alternatives de travaux d'intérêt général pour les hackers condamnés", afin que ces derniers utilisent "leurs réelles compétences au service de la collectivité". Cet arsenal anticybercriminalité fera, selon toute vraisemblance, partie de la prochaine loi d'orientation et de programmation pour la sécurité intérieure (Lopsi 2), sous réserve d'acceptation des mesures les plus controversées par la Commission nationale de l'informatique et des libertés (CNIL), beaucoup plus laxiste en la matière que ne l'est la Cour européenne de justice. Source : Le Monde

    votre commentaire
  • La 21e édition du Conseil des ministres de la Justice des pays arabes a été marquée par la présence de Ahmed Abdelhamid Moubarak El Khaldi, le premier membre du gouvernement Hamas à avoir foulé le sol marocain. Il a même présidé la séance d’ouverture des travaux du Conseil.

    Organisée à Marrakech, les 26 et 27 avril, cette édition a eu pour thème «La politique criminelle dans le monde arabe». Les ministres de la Justice des pays arabes n’étaient pas les seuls à avoir répondu présents, puisque plusieurs personnalités de la ville de Marrakech (le wali et le préfet de police notamment), des procureurs, des présidents de tribunaux, des parlementaires et des avocats ont assisté à la séance d’ouverture. Selon Mohamed Bouzoubaâ, ministre de la Justice, «les travaux de cette édition visent à trouver de bonnes assises à la politique criminelle dans le monde arabe.

    Cette politique devrait se baser sur le droit comparé et se conformer aux conventions internationales». Parmi les thèmes-phares traités lors de cette édition: la cybercriminalité, le terrorisme et le blanchiment d’argent. Mais c’est la peine de mort qui risque de provoquer un houleux débat eu égard à l’influence de la Chariâa Islamia sur les politiques pénales de la majorité des pays arabo-musulmans. «La peine capitale suscite actuellement une polémique tant au niveau arabe que mondial», souligne Bouzoubaâ.
    Selon lui, il existe trois courants. Le premier est constitué des partisans du maintien de cette peine et le deuxième milite énergiquement pour sa suppression. «Entre les deux, il y a ceux qui revendiquent un maintien de la peine capitale tout en la réduisant à un minimum d’infractions», souligne-t-il.

    Le ministre a également évoqué la prochaine mise en circuit d’approbation d’un nouveau code pénal au Maroc. Celui-ci prévoit une réorganisation des types d’infractions avec la disparition de certaines infractions devenues caduques et l’incrimination de pratiques nouvellement apparues. Allusion faite aux infractions propres au XXIe siècle telles que la cybercriminalité ou encore l’immigration (d’ailleurs le ministre a précisé que 20.000 personnes ont été poursuivies pour immigration clandestine au Maroc).

    «Le tout, en réduisant, le plus possible, le recours aux peines privatives de liberté». Pour illustrer ses propos, Bouzoubaâ explique qu’en 2005, 58,9% des affaires pendantes devant les tribunaux du Royaume constituaient des dossiers de petite délinquance. De plus, 35,6% des peines prononcées ne dépassent pas deux ans d’emprisonnement. D’où l’importance de la médiation pour désengorger les tribunaux.

    Source : Naoufal BELGHAZI (L'Économiste Maroc)

     


    2 commentaires
  • Cette semaine nous parlerons de deux nouveaux codes qui, bien qu’ils présentent des fonctions et des caractéristiques différentes, partagent en fait le même but : prendre possession des données utilisateurs. Enfin, PandaLabs vous avertira de ce qu’un faux virus peut causer.

    Un bon exemple de la tendance du nouveau cybercrime est le cheval de Troie Goldun.IL qui est un voleur de mots de passe spécialisé dans la capture des données de payement des utilisateurs e-Gold. Pour le faire, il s’installe dans la mémoire résidente des ordinateurs et ne procède à aucune action avant que l’utilisateur ne se rende sur la page Web de e-Gold. Quand cela arrive, il capture les mots de passe tapés et les envoie à un autre ordinateur. L’auteur du code peut récupérer les informations de cet ordinateur et procéder à des transactions avec ces informations utilisateur.

    Goldun.IL se diffuse au travers de techniques de spam. Il a été envoyé par mailling de masse dans un fichier joint à un courriel. Le message accompagnant le fichier joint corrompu contenant Goldun.IL encourageait l’utilisateur à installer un Service Pack supposé bloquer les chevaux de Troie qui tenteraient de voler les codes d’accès aux comptes e-Gold.

    Cette semaine, le rapport aborde aussi un autre cheval de Troie nommé HarBag.A. Il a pour mission de base de collecter et transmettre les adresses mail au ver Bagle. Il recherche 28 types de fichiers et les analyse pour extraire les adresse mail. Ces fichiers sont ceux qui contiennent habituellement des adresses mail, comme le carnet d’adresse Windows, les bases de données, les fichiers Internet temporaires, etc.

    Après avoir collecté les adresses, il les envoie à un serveur où toute l’information est centralisée. Une particularité de HarBag.A est qu’il ne fonctionne qu’une seule fois par ordinateur, le hacker ne reçoit donc jamais deux fois les mêmes adresses. (Panda Software)

     

    Source : MD Zataz.com


     


    2 commentaires
  •  


    Message de M. Yoshio Utsumi
    Secrétaire général
    Union internationale des télécommunications



     

    Chers amis,


    La Journée mondiale des télécommunications commémore la naissance de la plus ancienne Organisation internationale de l'histoire. En ce 17 mai 2006 qui marque son 141ème anniversaire, l'UIT se trouve au seuil d'une nouvelle ère.

    Au cours des sept dernières années, l'UIT a réussi à présider à la destinée du Sommet mondial sur la société de l'information, qui revêt une importance historique, jusqu'à la conclusion de ses travaux. Les dirigeants du monde entier se sont réunis à Genève en 2003, puis à Tunis en 2005, afin de donner leur aval politique à un plan d'action visant à élaborer et à utiliser des technologies de l'information et de la communication conçues pour être mises au service de l'humanité.

    Durant ce processus, la position de l'UIT au niveau mondial en tant qu'institution chef de file dans le domaine des télécommunications et des TIC a été clairement établie. L'UIT a élargi son assise et fait oeuvre de pionnier en intégrant à ce processus toutes les parties prenantes. C'est ainsi que les gouvernements, les spécialistes des questions technologiques, les sociologues, les responsables du secteur privé et de la société civile, les organisations internationales, mais aussi les simples travailleurs, se sont tous engagés résolument à poser les fondements d'une société de l'information à la fois plus juste, plus équitable et à dimension humaine.

    Par ailleurs, la stature de l'Union s'est renforcée: elle a en effet pris des mesures de grande envergure en s'appuyant sur ses compétences techniques reconnues pour se mettre à l'écoute des régions les plus isolées du globe, des populations les plus vulnérables et pour contribuer à accélérer le rythme de développement. L'UIT a déjà noué des partenariats avec quelques-unes des personnalités les plus perspicaces au sein des gouvernements, du secteur privé, de la société civile et des organisations internationales dans le but de connecter les non-connectés dans le cadre de l'Initiative "Connecter le monde", qu'elle a lancée en juin 2005.

    Cette année, l'UIT a préconisé le développement des TIC en vue d'aider les personnes handicapées et de contribuer aux préparatifs pour faire face aux situations d'urgence et aux catastrophes. De surcroît, le choix du thème retenu pour la Journée mondiale des télécommunications de 2006 Promouvoir une cybersécurité mondiale, à n'en pas douter, que ce développement des TIC s'inscrit dans la durée.

    Dans une société qui est de plus en plus interconnectée, la question de la sauvegarde du cyberespace ainsi que des systèmes et de l'infrastructure TIC est véritablement devenue urgente. Il est indispensable d'instaurer la confiance dans différents secteurs en ligne: échanges, commerce, transactions bancaires, télémédecine, administration publique mais aussi dans une multitude d'autres applications. L'instauration de cette confiance est également déterminante pour l'avenir du développement socio-économique du monde.

    La cybersécurité qui sera obtenue se mesure à l'aune des méthodes appliquées par chaque pays, entreprise ou citoyen de ce monde interconnecté. Si nous voulons nous prémunir contre les techniques ingénieuses des cyberdélinquants, nous devons promouvoir une culture mondial de la cybersécurité. Pour ce faire, il faudra non seulement s'appuyer sur un contrôle et une législation fiables mais aussi s'armer de mesures efficaces contre les menaces et mettre en place un dispositif de rétorsions sévères fondées sur les TIC.

    Depuis les débuts de la télégraphie, l'UIT a su maîtriser les communications dans l'espace et continue de développer ses compétences dans le cyberespace. Elle assume aussi désormais une responsabilité supplémentaire qui consiste à imprimer un élan au niveau mondial dans le sens de l'édification de la société de l'information. Les dirigeants du monde entier, réunis au Sommet mondial sur la société de l'information à Tunis en novembre 2005, ont pris acte de cette évolution qui caractérise désormais l'Union et ont proposé que le 17 mai — la Journée mondiale des télécommunications — soit dorénavant la Journée mondiale de la société de l'information.

    L'UIT accepte l'honneur ainsi conféré — et le défi qui lui est lancé — d'ouvrir une nouvelle page de son histoire aux multiples facettes et de s'engager dans une nouvelle voie. A l’heure où nous commémorons cet événement d’importance, célébrons tous ensemble cette première journée mondiale de la société de l’information !

    Yoshio UTSUMI


    Sécretaire Général


     

     

    2 commentaires


    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
    Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique