• Par une belle soirée d'automne, il se promenait sur la grève contemplant la mer et le soleil couchant.


    Perdu dans ses pensées il laissait son esprit vagabonder au grè des souvenirs qui ressurgissaient à la surface. Il s'assit sur un rocher, face à l'immensité de ce paysage enchanteur.


    Presque deux ans déja......


    Depuis ce temps, de nombreuses pages il a fallu tourner, avec plus ou moins de difficulté, des montagnes qu'il a fallu gravir pour en atteindre le sommet et y trouver le réconfort et la récompense du travail accompli. Que c'est beau de la-haut.


    Mais que de bons souvenirs, que de moments d'une intensité jamais connue auparavant..... En se les remémorant, il en tremblait d'émoi.


    Presque deux ans déja......


    Et le chemin est long pour arriver là-bas, tout au bout de son rêve. Bien sur, d'autres embûches se présenteront en route, envois égarés ou non réclamés, messages mal exprimés, mal compris ou trop lus..... Mais certainement encore beaucoup de moments de joie et de bonheur. Rien qu'en les imaginant, il en souriait,son corps se mettait à vibrer, prêt à les vivre avec pleinitude.


    Triste?   Non sans doute un peu mélancolique


    Déçu?   Non les bons souvenirs ont toujours pris le dessus


    Las?   T'es fou? Non jamais


    En colère?   Surement pas, en plus la colère ne fait pas progresser


    Plein d'espoir?     Oh oui, en plus l'espoir fait vivre n'est-ce pas?


    Tu rêves?    Oh oui je rêve, j'en rêve d'aller au bout de ce rêve. Rêve fou?



    Le soleil finit par disparaître derrière l'horizon et il se leva pour regagner la maison. Demain sera un autre jour.....


    Presque deux ans déja......


    2 commentaires
  • Comment voulez-vous que les hommes comprennent les femmes? La nature, généreuse, les a dotées de deux.... chromosomesX. Donc, forcément un X peut en cacher un autre. Mais lequel prévaut, c'est un véritable casse tête.



    A titre d'exemple, pourquoi n'y a-t-il que  0,4% de femmes daltoniennes contre  8% d'hommes? Tout simplement parce que le X dont le gène de la vision des couleurs est atteint est caché par l'autre, moins atteint. Pour l'homme, essayer de cacher un X avec un Y unijambiste.....



    (Si vous avez 5 mn allez donc visiter le site Les Daltoniens et prenez le temps de regarder "La vision d'un Daltonien" et/ou de faire les tests)

                
         Vision Normale                Vision Deuteranope              Vision tritanope


    3 commentaires

  • Francis CABREL: Qu'est ce que t'en dis


    "Nos pas dans les mêmes empreintes
    Vers les mêmes lendemains
    Nos habits sur les mêmes cintres
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Nos couverts sur la même table
    Nos corps dans le même bain
    Nos châteaux dans le même sable
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Deux âmes jumelles, parallèles, assorties


    Ça peut paraître sommaire ou banal
    Oh, l'ordinaire parcours
    Et si c'était au contraire au final...


    Nos héros sur la même estrade
    Nos laisses sur le même chien
    Nos portraits dans le même cadre
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Nos impers derrière la même porte
    Et de qui aurions-nous besoin ?
    Chacun dans la chaleur de l'autre
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Deux coeurs ordinaires, locataires, à crédit


    Ça peut paraître sommaire ou banal
    Oh, l'ordinaire parcours
    Et si c'était au contraire au final
    De l'amour


    Dans nos passés tout cabossés
    Dans nos petits coeurs d'occase
    Lorsque se seront effacées les ardoises
    On pourra s'offrir un répit
    Un tapis de laine épaisse
    Et en dessous ensemble enfouir
    Nos éternelles promesses
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Et quand le monde devra disparaître
    Vendu, fendu, mal en point
    On nous aura oubliés peut-être
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Alors, nos pas dans les mêmes empreintes
    Vers les mêmes lendemains
    Nos habits sur les mêmes cintres
    Qu'est-ce que t'en dis ?


    Deux âmes jumelles, parallèles, assorties


    Ça peut paraître sommaire ou banal
    Oh, l'ordinaire parcours
    Et si c'était au contraire au final
    De l'amour


    Qu'est-ce que t'en dis ?
    Qu'est-ce que t'en dis de l'amour ?
    Qu'est-ce que t'en dis ?"


    10 commentaires

  • Paul Personne: C'est la vie qui m'a fait comme ça


    La vie est par moment difficile, on voudrait être ailleurs, on voudrait être quelqu'un d'autre, on voudrait que les évènements quotidiens soient différents. On rêve "d'autre chose"....

    Tous les évènements vécus nous ont forgés, ont façonné notre personnalité, ont fait que nous sommes nous, ils nous "ont fait comme ça" et génèrent nos réactions et nos envies

    Il y a eu dans notre "livre personnel" des évènements heureux. Il y a aussi eu des évènements difficiles qui ont pu laisser des cicatrices profondes, difficiles à effacer, des cicatrices parfois indélibiles.

    Et pourtant on y a survécu, la preuve, nous sommes là, vivant, respirant, parfois un peu chancelant, mais globalement debout.

    Certains de ces évènements nous ont obligés à nous contorsionner pour passer par le chas de l'aiguille où on s'est écorché, blessé... A force de courage et de volonté, on s'est retrouvé de l'autre coté en évitant que le bout pointu ne vienne nous transpercer le coeur. Cela a parfois tenu du miracle, mais nous sommes là.

    Il faut maintenant continuer à regarder devant, progresser et demain aller plus loin, orienté vers la petite lumière qui brille devant. Pour cela reconnaissons nos qualités et admettons que "c'est la vie qui m'a fait comme ça".

    Et la vie, ça vaut quand même le coup non? Même si on n'a pas toujours tout ce que l'on veut, il y a toujours un ami pour nous tendre la main.


    Courage toi....

    6 commentaires

  • Jean Jacques GOLDMAN: Nos Mains



    Amènent souvent le sourire en récompense, et c'est si facile plutôt que de fermer les poings.......








    Photo: Jacques VANNEUVILLE







    Nos mains


    "Sur une arme les doigts noués
    Pour agresser, serrer les poings
    Mais nos paumes sont pour aimer
    Y a pas de caresse en fermant les mains

    Longues, jointes en prière
    Bien ouvertes pour acclamer
    Dans un poing les choses à soustraire
    On ne peut rien tendre les doigts pliés

    Quand on ouvre nos mains
    Suffit de rien dix fois rien
    Suffit d'une ou deux secondes
    A peine un geste, un autre monde
    Quand on ouvre nos mains

    Mécanique simple et facile
    Des veines et dix métacarpiens
    Des phalanges aux tendons dociles
    Et tu relâches ou bien tu retiens

    Et des ongles faits pour griffer
    Poussent au bout du mauvais côté
    Celui qui menace ou désigne
    De l'autre on livre nos vies dans les lignes

    Quand on ouvre nos mains
    Suffit de rien dix fois rien
    Suffit d'une ou deux secondes
    A peine un geste, un autre monde
    Quand on ouvre nos mains

    Un simple geste d'humain
    Quand se desserrent ainsi nos poings
    Quand s'écartent nos phalanges
    Sans méfiance, une arme d'échange
    Des champs de bataille en jardin

    Le courage du signe indien
    Un cadeau d'hier à demain
    Rien qu'un instant d'innocence
    Un geste de reconnaissance
    Quand on ouvre comme un écrin
    Quand on ouvre nos mains."


    10 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires