• Pessoa - paix à soi

    La complainte de Pessoa, sa supplique quand il rêve la vie
    Quand il nous en convainc avec ses mots au bord des larmes,
    avec ses mots d'émotion étranglée.

    Les jours en dalles disjointes.

    Je caresse le désespoir de ces pages du plat de la main.
    Les doigts à demi écartés, soulevés et tremblants.
    Goûtant à cette incestueuse découverte.

    Les jours fruitiers.

    Sans écart entre la fluidité de l'air des choses
    et les sensations bourdonnantes du dedans.

    Les jours électriques.


  • Commentaires

    1
    Mercredi 21 Janvier 2015 à 14:11
    Fernando
    Comme cela est bien dit! Pessoa, notre frère.
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