• Ai-je tord?
    Le réponse ne semble pas compliquée; pourtant la démarche est
    plus qu'évasive.


    Déjà, cette question appelle forcement une vérité absolue - qui est
    d'ailleurs peu probable, vu les capacitées humaines... -; dans le sens
    contraire, le tord pourrait-être une raison. Donc admettons qu'il y ai une
    vérité qui ne puisse être relative.


    Maintenant, je pose une certitude; même fausse. C'est une certitude, elle
    donc pour moi véridique. Voila qui met en jeu un référentiel.
    Dans un
    référentiel relatif, moi, j'ai raison, alors que dans un référentiel absolue,
    c'est à dire face à la vérité, j'ai peut être tord. Cepandant, je ne suis pas
    censé savoir qu'il éxiste une vérité qui peut être autre que la mienne, piusque
    je me limite à moi -même. J'ai donc raison.


    J'introduis dans l'équation une deuxième entité pensante; cette personne à un
    point de vue différent, basé sur un autre point de vue, tout aussi relatif:
    elle-même. On a donc deux certitudes plus ou moins distinctes, évoluants dans
    deux référentiels relatifs assez proches. Jusque là, pas de trace de cette
    vérité asolue; nous avons donc plusieurs possibilités envisageables, pour
    l'attribution d'une vérité.
    A ce moment, dans le meilleur des cas, j'ai
    raison, ou j'adhere à l'autre raison, et dans le pire, nous avons tout deux
    raison; mais toujours de mon point de vue.


    Changeons une variable, pour simplifier; j'offre la vérité absolue au
    deuxième élément. On a alors un schema identique à peu de choses près, et
    plusieurs solutions s'ofrent toujours à moi, dans le cas où j'ai tord - car je
    peux avoir tord, dans ce référentiel - .
    Je peux changer de point de vue, et
    adhérer à cette vérité qui vient de m'éclairer sur l'bsolu. Mon point de vue
    changé, j'ai raison.
    Mais je peux aussi garder mon point de vue, et m'opposer
    à la raison, la sachant absolu, et donc connaissant mon tord. Cela est possible
    dans le cas où je me suffis en temps que référentiel; en d'autre termes: j'ai
    raison d'avoir tord. J'ai alors encore raison.
    Ceci dit, que j'ai raison ou
    tord, il n'y a plus besoin d'énumerer les solutions.


    Pour ceux qui n'ont pas compris grand chose, je réume: j'ai toujours raison.



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