• La Troublitude

     


    La troublitude, ce  sont tes mots qui viennent en cadeaux
    Sans fard, sans masques, indisciplinés et rebelles,
    C'est sentir la douce chaleur de ta peau
    En caressant des yeux la sensualité de tes mails.


    La troublitude, c'est être face à un miroir
    Une feuille blanche, parée de caractères
    L'étrange sensation de m'y voir
    Et de t'y voir aussi, insondable mystère.


    La troublitude, c'est sentir les sentiments nous rapprocher
    Faisant fi des distances qui nous voient loin de l'autre,
    Savoir qu'à l'autre bout du fil, tu es touchée
    Par les mots que je t'offre pour qu'ils deviennent nôtres.


    La troublitude, c'est une caresse de tes lèvres
    Qui se pose sur ma bouche, fiévreuse d'impatience,
    C'est ce baiser, touchant travail d'orfèvre,
    Qui vient bouleverser ma conscience.


    La troublitude, c'est la manière dont tu décris
    Les émois qui te viennent lorsque de la pensée
    Tu viens me faire l'amour en plein cœur de tes nuits
    Transformant nos absences en songes partagés.


    La troublitude, c'est cette façon de sourire
    Lorsque tu poses tes doigts sur le clavier
    Comme tu les poserais sur mon corps qui soupire
    Et se languit du tien, l'envie de t'enlacer.


    La troublitude, c'est vivre en cachette
    Un moment de bonheur qui n'appartient qu'à nous,
    C'est se brûler les yeux à relire nos lettres,
    Etre impatient de l'autre à en devenir fou.


    La troublitude, c'est entendre l'écrit
    Et rêver du réel à s'en toucher le cœur,
    C'est ne pas dire "fontaine", être toujours surpris
    De vibrer comme les blés quand le vent les effleure.  


    La troublitude, c'est se savoir l'un et l'autre en partage
    De sensations, d'émotions et d'Amour,
    Ce sont deux mains qui tournent ensemble les pages
    De cette histoire ardente qui laisse le souffle court.


    La troublitude, c'est avoir cette impression bizarre
    De se brûler le cœur aux foudres interdites
    C'est connaître l'issue et pourtant c'est savoir
    Que nul ne peut condamner nos conduites.


    La troublitude, c'est vivre sans défiance
    Un conte chimérique, une passion intense,
    C'est préserver les autres de cette appartenance
    Secrète, pour leur épargner les souffrances.


    La troublitude, ce sont des vibrations
    C'est un "Je t'aime" hurlé d'une même voix,
    Ce sont des mots qui viennent à l'unisson
    Et frappent en plein cœur en nous laissant pantois.


    La troublitude, c'est cet état de grâce
    Qu'il m'est donné de vivre et de partager
    Avec toi qui me lis, m'écris et m'embrasse
    D'une manière unique que toi seule connaît


  • Commentaires

    1
    Lundi 27 Novembre 2006 à 09:22
    Heureuse de te relire, ici!
    oui troublée c'est bien le mot! bizous tendres ici et là
    2
    Lundi 27 Novembre 2006 à 10:17
    spleen ?!
    la connexion est rétablie ? Tant mieux.
    3
    Lundi 27 Novembre 2006 à 12:08
    Je suis troublée..
    parce que je me souviens de ce que cette "troubliture" donne, un jour elle reviendra !! je suis heureuse que tu ne sois pas parti definitivement! Bisous Marie
    4
    Lundi 27 Novembre 2006 à 14:05
    Super !
    Encore ici et je me régale ! Merci Mr Spleen
    5
    Mardi 28 Novembre 2006 à 13:15
    Troublitude
    Superbe texte que tu lui offres, empreint de tendresse, d’amour, de désir, de passion… La Troublitude y est tellement bien décrite, tellement présente qu’elle ne peut que nous envahir, pour une raison bien différente de la tienne, et nous toucher. Ta Troublitude à toi, c'est un peu comme enlever les nuages noirs masquant le soleil pour laisser pousser les fleurs de ton bonheur. Bises là, au passage du plaisir de te relire.
    6
    Mercredi 29 Novembre 2006 à 12:15
    Je suis troublée :))
    j'en perds les mots, mail for you :)) Bisouxxx
    7
    Samedi 2 Décembre 2006 à 11:25
    Superbe , aussi ....
    parceque je n'aurais jamais su écrire , ces mots qui pourraient être les miens ....
    8
    Samedi 2 Décembre 2006 à 15:22
    Je ne
    suis pas venue depuis un moment, j'ai râté tant de choses quand je lis ce texte...envie de te lire encore encore pour rattraper le temps perdu...mais rien n'est jamais perdu...n'es-ce pas???bise
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