• tu es revenue


    enfin tu es revenue


    avec tes blessurs

    avec quelque chose d'impure


    et rien qui ne rassure

    mais tu es revenue


    Regarde c'est notre ombre

    sur ce mur de décembre

    c'est nos coeurs sous les décombres

    mais la morsure de ta lèvre

    est un philtre rare un râve d'ambre


    je t'ouvre mes bras

    je t'ouvre mes portes

    même celles condamnées

    même les serrures interdites
    je te fais des draps

    nouveaux nés de la morte

    ton sourire est un mot qui crépite


    3 commentaires
  • Photo D'Inés

    Je t'ai croisé tu ne m'as pas vue

    Homme ou femme en  pierre

    Je suis restée pendue à tes yeux

    Courbes exquises et regard fier

    Quand tu les avais vert des cieux

    Attendre que l'obscurité s'épanouisse

    Je suis restée sur tes cils quand toi tu es déjà parti

    Pour que deux êtres se perdent

    Dans une mers de navires qui chavirent

    Leurs songes ne sont que désirs

    De dormir à la belle étoile

    Sur les filets d'un port langoustier

    Toi et moi on aimait ce jeu de palet

    Où nos mains faisaient semblant de se croiser

    Et moi je rêvais pour toi d'un palais

    Où les bruits des vagues retentissaient dans mon coeur

    Mon coeur qui se reposerait dans un  lit à baldaquin

    En espérant de toi un don juan un coquin

    Un gardien de la presqu'île un marin

    Qui viendrait me lire l'histoire du pêcheur d'Islande

    Côtoyer tes eaux douces et tes rivages

    Et même les mots de ce prêtre du nom d'Ernest

    Parlant de la vie de jésus et des ravages

    Des esprits rebelles et funestes

    Parlant à la fois  de la mouette et la croix

    J'aimerais dans ta vie faire naufrage

    Comme ces histoires « il était une fois... »

    Si seulement tu me suivais dans ce royaume sous la mer

    Deux amants libres comme l'air

    Deux échos vibrant comme chair

    Mais tu me dis que l'amour est jaune

    Quand moi je le dessine en fleur bleue

    En coeur rouge comme ....

    Le rhum

    Vivre l'amour de travers

    Est-ce possible de tout foutre en l'air

    Pour un regard pour une main

    De vivre l'instant présent follement

    De vivre intensément notre romance

    La passion est elle dangereuse

    Et nos liaisons sont elles des lésions

    L'amour si orageux

    Pourquoi tant d'allusions

    Les frustrations sont nos clous

    Pourquoi ne pas enfin dire

    Que j'aimerais ta morsure ans mon cou

    Cet espoir qui nous rend fous

    Cessons de nous mentir

    Parlons un peu de nous

    Tes mots sont de charme

    Mes maux sont mon arme

    Mémoire oublié, phrase évitées

    Les larmes ne cessent de couler

    Et diluer les lettres que je t'écrivais

    À ton sourire je m'offrais

    Si tes lèvres je peux toucher

    De mes doigts qui cherchaient

    Ton corps je veux aimer

    Ton coeur je me veux mimer

    Pour nous faire rimer

    Juste une nuit pour une étoile

    Sur nos fronts ...ruisselants

    Est-ce trop demander ??

     


    2 commentaires
  • Deux corps qui s'interposent

    Leurs esprits en ecchymoses

    Des histoires d'amour pathétiques

    Des maux plus qu'électriques

    Particules de mots qui s'enchaînent

    Un poison coule dans leurs veines

    Des histoires à l'eau de rose

    Quand d'autres ont des larmes moroses

    Leurs yeux noyés dans l'eau écarlate

    Les ténèbres se hâtent

    Leurs coeurs fanés leurs mains mates

    Cherchent une lueur de scène

    Un amour naissant dans la seine

    Une histoire d'amour et de suicide

    Une âme errante et clandestine

    S'accrochant aux mouches libertines

    Aux muses errantes et acides

    Pour clamer son oeil avide

    Il nous reste les souvenirs

    Des étreintes et des sourires

    Parsemés comme des grains de beauté

    Sur l'oreiller des rougeur nuitées

    Il nous reste ses regards dans la mémoire

    Ses égards enchevêtrés

    Sa chevelure douce paille

    De l'amour en pagaille

    Des baiser frustrés torturés

    Une route remplie de désespoir

    Tous ces mots qu'on assaille

    Des coeurs en batailles

    Je sens encore la tiédeur de tes mains

    Dessinons en choeur nos failles

    Je vois encore cette goutte qui perle

    Sur le front de mon ardeur

    La douceur de tes seins

    Sur ma peau tes gestes de pudeur


    8 commentaires
  • Que notre idylle est douce

    D'un baiser je te repousse

    Comme un ange qui se dévoile

    Comme un peintre sur sa toile

    Mes mots, mon visage te font encore souffrir

    Efface moi de ta mémoire, brise mon souvenir

    Quel est dont ce crime infâme

    Qu'a commis mon âme

    Je n'ai plus d'échappatoire

    Brûle mon répertoire

    Préjudice commis

    Lente agonie

    Mon cœur si farouche

    D'un baiser tu me touches


    10 commentaires
  • L'impossibilité d'une île

     

    je vis à l'envers 

    une page de travers 

    je vis dans mes vers 

    une vie hors du verre 

    un cœur en hiver 

    depuis que je t'ai rencontré 

    ma vie a basculé 

    et le temps qui coulait 

    s'est brusquement arrêté 

    l'ordre bousculé et  

    mon cœur déboussolé 

    mes sens en éveil 

    je fais des merveilles 

    ton nectar est de miel sourire mon beau ciel

     ton corps ma douceur 

    ta main mon ardeur 

    mais ta bouche mon cher 

    ta bouche si chère 

    puis- je parler de ta bouche

    ton corps ma douceur  

    que je ne puis toucher 

    le psylle de tes envies 

    on a envie de faire l'amour 

    je ne sais si un jour

     mais on n'ose toujours 

    sur ton île je peux amarrer 

    et me laisser chavirer 

    emporter enivrer 

    rien qu'avec le parfum de tes cheveux 

    et le joli rimmel de tes yeux 

    le rouge sur tes lèvres 

    me donne la fièvre 

    un amour éphémère 

    tendre passagère 

    que ta marque 

    que ta marque naisse 

    au fond de l'oubli 

    pour que renaisse 

    le sourire de mon lys 

    pour enraciner dans mes désirs touche ton souvenir

     et pour la vie 

    demeurons dans ce palais 

     alors si on ne peut

     vivre que séparés 

    rêvons ce chalet 

    fait de nos songes 

     vivons attachés 

    vivons avec nos larmes 

    et de sensualité 

    que rien n' éponge 

    enivre moi de ton charme 

              (idylle sur une île)

     

     

     

    >


    9 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires