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Par Marilyss le 6 Mai 2008 à 00:07
C'est lorsque, pieds nus, je courais les champs dorés
La chevelure perdue dans le feuillage,
Les mains pleines de fleurs,
La robe déchirée,
Et le visage émerveillé par le monde,
Que tu me surnoma la bohème.
Je ne comprenez pas, et celà ravivait ma flamme rebelle.
Je refusais que tu m'appèles ainsi.
Et pourtant, à peine 20ans plus tard,
C'est ce chemin que je suis,
Comme un destin que je n'avais jamais vu.
La bohème.
Parfum de bohème...
Ce nom était un hazard et au fur et à mesure,
De la construction de ce bout de rêve,
Naquit son sens.
Un bout de moi, comme le parfum d'une enfant.
Le Parfum de Bohème.
Je suis la Bohème.
Je t'aime ma petite maman.
(De moa)La bohème
Je vous parle d'un temps Que les moins de vingt ans Ne peuvent pas connaître Montmartre en ce temps-là Accrochait ses lilas Jusque sous nos fenêtres Et si l'humble garni Qui nous servait de nid Ne payait pas de mine C'est là qu'on s'est connu Moi qui criait famine Et toi qui posais nue La bohème, la bohème Ça voulait dire on est heureux La bohème, la bohème Nous ne mangions qu'un jour sur deux Dans les cafés voisins Nous étions quelques-uns Qui attendions la gloire Et bien que miséreux Avec le ventre creux Nous ne cessions d'y croire Et quand quelque bistro Contre un bon repas chaud Nous prenait une toile Nous récitions des vers Groupés autour du poêle En oubliant l'hiver La bohème, la bohème Ça voulait dire tu es jolie La bohème, la bohème Et nous avions tous du génie Souvent il m'arrivait Devant mon chevalet De passer des nuits blanches Retouchant le dessin De la ligne d'un sein Du galbe d'une hanche Et ce n'est qu'au matin Qu'on s'asseyait enfin Devant un café-crème Epuisés mais ravis Fallait-il que l'on s'aime Et qu'on aime la vie La bohème, la bohème Ça voulait dire on a vingt ans La bohème, la bohème Et nous vivions de l'air du temps Charles Aznavour
Aujourd'hui, c'est à moi de construire ma propre Bohème.
A moi de vivre de l'air du temps.
De vivre mon temps.
Pour les curieux, la peinture un peu plus haut a pour taille réelle
environ 130 sur 180 cm; les fleurs sont des végéteaux réels,
séchés puis enfermés dans de la résine, la culotte est en vraie dentelle.(Pas de nouveaux articles jusqu'à la fin du bac...
je vais essayé de tenir.... hum hum. Bisous à tous !)
2 commentaires -
Par Marilyss le 6 Janvier 2008 à 22:22
Bonne Année ! beaucoup de Bonheur, beaucoup de Jolies Choses et beaucoup d'Amour.
Pour bien commencer l'année et pour bien commencer mon petit bout du web je vais vous offrir quelques photos de mon voyage à Paris.
Voyage pour clore l'ancienne et commencer la nouvelle année, cette nouvelle vie. La transition sera importante, décisive.
Voyage Bohème. Voyage de Bonheur, Voyage d'Amour.
Oui, car c'est avec le plus doux et le plus poète des amants que j'ai fuit vers Lutèce.
Notre Dame
Rodin, et son musée enchanté
Une vitrine,
dans une jolie petite rue du quartier Latin
Le Sacré Coeur, petit sourire à la pensée d'Amélie PoulinUne peinture croisée dans Montmartre De vieilles publicités le long des rues de Montmartre
Le Louvre, une pyramide bien étrange...La vénus de Milo
Eros et psyché, un si joli mythe... une sculpture magnifique.
Petits bateaux sur l'eau... devant le Louvre,
toute une tradition
Vitraux de Notre Dame
Gargouilles, créatures de Notre Dame,
veillent sur tout ParisUn accordéoniste, sans tête...,
sur le parvis de Notre Dame. Si doux...
Sainte Chapelle, Ho ! lieu magique !
Un peu de romantisme... mais chut.
(Toutes les photos sont de moi, merci de ne pas les prendre
à moins de créer un lien et de m'en informer)
4 commentaires -
Par Marilyss le 16 Août 2006 à 14:35Le spleen de Paris;
L'étranger
Qui aimes-tu le mieux, homme énigmatique, dis ? Ton père, ta mère, ta soeur
ou ton frère ?
- Je n'ai ni père, ni mère, ni soeur, ni frère.
- Tes amis ?
- Vous vous servez là d'une parole dont le sens m'est restée jusqu'à ce jour inconnu.
- Ta patrie ?
- J'ignore sous quelle latitude elle est située.
- La beauté ?
- Je l'aimerais volontiers, déesse et immortelle.
- L'or ?
- Je le hais comme vous haïssez Dieu.
- Eh ! qu'aimes-tu donc, extraordinaire étranger ?
- J'aime les nuages. Les nuages qui passent... là-bas...là-bas les merveilleux nuages !
BAUDELAIRE
1 commentaire -
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Par Marilyss le 15 Août 2006 à 20:18
Lutèce...
Ville de commerce
Ville d'histoire
Paris...
Ville d'amour et d'art
Ville de mon cœur
Ceux qui me connaissent vraiment, ne peuvent ignorer mon amour pour cette ville
Elle a non seulement marqué ma vie, mais c'est aussi l'un de mes plus grands coups de cœur
Paris, mon cœur.
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