•  "Jardin naturel" de la rue de Lesseps _ Paris 20ème

    Le XXe arrondissement est gorgé d'espaces verts et de parcs en tout genre.
    L'un d'entre-eux vient d'être labellisé "Espaces verts écologiques". Il s'agit du "Jardin naturel" de la rue de Lesseps. Un espace de 6 300 m2 qui a la particularité d'abriter les plantes les plus communes, les herbes, les arbustes et les arbres de notre région, … une flore indigène donc !

    Mais décidément ce jardin parisien n'est pas comme les autres.
    Dès l'entrée, vous avez l'impression d'être en pleine forêt. Au centre du site, une large allée ponctuée de fontaines se perd dans un bois ombragé et là, loin du tumulte de la rue, seul le chant des oiseaux est perceptible.

    Puis un escalier en pierre conduit à la promenade qu'on appelle "haute" et à une terrasse ensoleillée qui offre une vue panoramique sur le jardin labellisé.
    Avec les beaux jours enfin retrouvés, voilà une destination à ne pas manquer.
    Détente assurée !



    >> Autres jardins sur Parisperdu.

    >> En savoir plus sur les "Espaces verts écologiques".

     

     


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  • A la hauteur du 40, rue Orfila Paris 20ème (mai 2009)

    Je navigue au hasard entre les rues Orfila et Villers de l'Isle d'Adam. On pourrait croire que ces deux rues rivalisent entre-elles, alors qu'elles coopèrent secrètement dans l'intervalle étroit qui les sépare, où elles complotent à leur aise par un dédale de cours et de jardins cachant des maisonnettes.

    Comment le sait-on ? En appuyant à tout hasard sur les boutons de ces digicodes qui ont transformé en coffres-forts jusqu'aux logements les plus déshérités de la capitale. Un oubli, une négligence ou un dysfonctionnement quelconque vous ouvre alors parfois un passage sur l'étendue de toute une arrière-ville.


    # Egalement du côté de la rue Villers de l'Isle d'Adam:

     >> Un autre monde ...

     >>"On dirait le sud …"

     

     


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  • Rue Westermann Paris 20ème

    "Aller au bout du monde …", cela peut sembler être le propre des grands voyageurs, des aventuriers, de ceux qui veulent aller toujours plus loin …

    Mais il y a des limites que sont ces pointes de terre ou de roches qui s'avancent en mer, ces caps mythifiés par les marins: le Horn, Bonne-Espérance, Leeuwin … ou plus près de nous le cap Sizun, au pays de la pointe du Raz et de l'île de Sein, dans le bien nommé Finistère, en latin "finibus terræ": la fin de la terre. Au-delà, il n'y aurait plus rien.

    Mais est-il nécessaire d'aller si loin pour trouver le bout du monde ?
    Tout comme les philosophes du siècle des lumières qui avaient leurs "déserts" tout près de chez eux, j'ai rencontré "un autre bout du monde", ici à Paris, tout près de chez moi …

    C'est un endroit retiré, comme un enclos, qui se tient à l’écart de la ville, à l'écart du monde ou plutôt qui se tenait, car aujourd'hui, cet autre "bout du monde" a été rayé de la carte.

    Rue de la Cloche, rue de la Voulzie, rue Westermann: voilà les trois rues qui constituaient, à elles seules, mon "bout du monde".


    >> "Rue de la Cloche".

    >> "Je reviens d'un lieu qui n'existe plus ..."


    >> "Hommage posthume".


    >> Rejoigniez le Groupe Facebook : "Paris Hier, aujourd'hui ... demain"

     

     


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  • Parc de Belleville, de curieuses constructions de bois (Juillet 1996).

    Que l'on vienne de la rue du Transvaal ou de celle des Envierges, on débouche invariablement sur l'esplanade de la rue Piat, une terrasse qui domine  presque tout Paris. Quand le soleil commence à disparaître, on découvre alors la ville comme enfouie à la fois par la brume et par le silence. On ne sait plus alors si elle semble venir d'un passé très lointain ou bien alors si elle appartient déjà à un avenir inconnu.

    Tout près, comme pour nous rappeler que le présent existe, il y a un enclos où de grands Noirs jouent au basket-ball. Les plus jeunes tourbillonnent un instant sur cette plateforme et d'un coup partent dévaler les parterres et les bosquets étagés du Parc de Belleville où les attendent de curieuses constructions de bois.

    Pour descendre encore plus vite, on peut emprunter de gros tuyaux dont les pancartes interdissent l'accès "aux moins de douze ans". Il suffit de savoir lire, ce qui ne doit pas être le cas des tous jeunes bambins que je vois s'engouffrer prestement dans les orifices des tuyaux. Comme pour moi, ce n'est pas défendu ! J'atterris donc tout près du dernier bassin, un des "spots" préférés des amoureux qui ne semblent nullement être dérangés par les mamans ou les nounous en tchadors gris ou en boubous colorés qui surveillent les gosses qui pataugent dans une eau qui me semble pourtant aussi froide que trouble…
    Ainsi va la vie, au parc de Belleville, en cette après-midi ordinaire d'une belle journée d'été …


    >> Parc de Belleville : "Interdit au moins de 12 ans".



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  • "Tous les couteaux du monde", la coutellerie de M. Maghira - 78 rue de Belleville Paris 20ème (juin 1996)

    Depuis 1951, le magasin n'a pas bougé. Il compte toujours ses quatre vitrines où, comme dans un musée de province à moitié abandonné, s'exposent sous la poussière, les instruments les plus divers de la coutellerie : les "suisses", les Laguiole, les Opinel, les lames fixes, les lames pliantes, les canifs, les rasoirs, les ciseaux, les sécateurs et même … les épées et cannes épées telles que les maniaient quotidiennement nos arrières grands-pères.
    Mais qui peut encore se fournir ici ?

    En face, on a bâti plusieurs immeubles dans un style qui se voudrait traditionnel - des plaques en pierres reconstituées habillent le ciment des façades, le zinc des toits parait bien bleu -  mais leurs occupants n'ont sûrement pas renouvelé la clientèle de "Tous les couteaux du monde".


    >> La boutique aux couteaux de M. Meghira.

     


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