• IQRA ; Sourate 96 : l'adhérence ; Al-'Alaq : LIS !

    Il y a deux "ordres" fondamentaux des sourates coraniques : l'ordre de la vulgate, celui du texte que nous possédons aujourd'hui, où la sourate "Al 'alaq" occupe le rang 96, et l'ordre de la révélation, où elle est la première .

    Ce fut la première qui fut "révélée" à Mahomet par... par qui au fait ? la plupart des musulmans disent que c'est par Dieu, ou par l'Archange Gabriel ; mais nous ne sommes pas obligés de les croire!

    On trouvera différentes traductions sur Internet :

    http://www.lexilogos.com/coran.htm

    ainsi par exemple, pour la sourate 96 :

    http://www.yabiladi.com/coran/sourat-96.html

    ou :

    http://transliteration.org/quran/WebSite_CD/MixFrench/Fram2E.htm

    Commençons donc par le verset 1, soit la première parole adressée à Mahomet :

    اقْرَأْ بِاسْمِ رَبِّكَ الَّذِي خَلَقَ
    96.1. Iqra/ bi-ismi rabbika allathee khalaqa
    96.1. Lis au nom de ton Seigneur qui a  tout créé

    ça commence mal sur le site yabiladi, par une erreur de traduction : car même moi qui suis un piètre arabisant je constate que al-ladhi khalaqa ne peut pas vouloir dire : qui a tout créé mais bien : "qui a créé"

    ce qui est d'ailleurs la traduction de l'autre site.

    Pourquoi inventer ce "tout" ? je ne peux croire qu'il s'agit d'une méconnaissance de l'arabe ! l'explication est sans doute tout autre : on veut dès le départ mettre l'accent sur la toute puissance divine, marteler que rien n'échappe à la création et donc à la juridiction de ce "Seigneur".

    Et pour cela on commence par un mensonge...

    mais passons, et portons maintenant notre attention sur ce mot "IQRA" : Lis ! par quoi commence la grande aventure qui mène aux guerres et malheurs que l'on sait, jusqu'au 11 septembre 2001 et après.

    LIS ! éternelle formule de tous les fascismes ! jusqu'à Mein Kampf de Hitler et au "petit livre rouge" du président génocidaire Mao Tse toung....

    Qui parle ici ? Dieu ? un ange ? nous qui essayons de penser avec notre cervau, nous ne pouvons admettre que le Dieu parfait et Infini s'adresse à un homme particulier en une langue humaine ! et quant aux anges, qu'on m'en montre un...

    C'est donc un homme qui parle....car les animaux qui parlent, ou les fées et les elfes, c'est bon pour les films de Disney..

    quel homme ? j'ai bien ma petite idée...car la connaissance parfaite de la Torah et du Talmud que révèlent nombre de sourates nous en dit long sur cet homme...

    en tout cas cet homme essaye de prendre l'ascendant sur un arabe en lui montrant un livre et en lui disant : LIS !

    comprenez : Lis ceci et pas cela !

    mais au fait, j'avais cru comprendre que Mahomet ne savait pas lire ?

    passons sur cette énigme...

    Lis ! au nom de ton Seigneur qui a créé...

    ce sont là des termes forts... souvenons nous que Mahomet, non encore initié au monothéisme, est un arabe polythéiste...cet homme lui impose donc d'emblée ses idées et croyances, il lui dit : "Mon Seigneur est Ton Seigneur"

    si c'était à notre époque, nous dirions qu'il est raciste, qu'il ne respecte pas la diversité culturelle et religieuse...s'il lui dit de lire un texte écrit dans une langue qui n'est pas la sienne, il est évident qu'il lui fixe un handicap : il s'arroge le droit du Maître, qui seul pourra expliquer au jeune arabe le sens de ce qu'il lit... le fruit de la "nouvelle religion" est donc pourri dès le départ...

    car enfin est ce respecter la liberté de conscience du jeune arabe que de profiter de son ignorance pour lui dire en substance ceci :

    "Il n'y a qu'un seul Dieu, le mien, qui est donc aussi le tien...tu trouveras ici, dans ce texte, sa Parole qui est destiné à tous les hommes, et donc aussi à toi...comme tu ne comprends pas cette langue, je vais t'expliquer...fais moi confiance!"

    oui, éternelle escroquerie de tous les chefs de sectes et autres "meneurs d'hommes" !

    au nom de Ton Seigneur, qui a créé....

    qui a créé quoi ? la réponse est dans le verset 2

    خَلَقَ الْإِنسَانَ مِنْ عَلَقٍ

     96.2. Khalaqa al-insana min AAalaqin
    96.2. qui a créé l’homme d’une adhérence !

    bigre ! il en sait long le bougre ! plus long que tous nos modernes scientifiques réunis ! il sait que le Seigneur a créé l'homme, et il sait à partir de quoi : une adhérence, un lien...

    mais quel crédit accorder à ces paroles ? le vrai c'est ce qui est vérifié, au moyen de l'examen rationnel et de l'expérience .... comment un jeune arabe ignorant pourrait il vérifier la portée et la validité de thèses aussi générales et pour tout dire invérifiables ? même Einstein ne le pourrait pas !

    Nous affirmons donc que le Maître spirituel du jeune Mahomet est un fasciste de la pire espèce, qu'il veut prendre le pouvoir sur une tribu encore polythéiste et ignorante, pour ensuite profiter de leur naïveté...

    et l'on sait hélas que ce projet a été réalisé au delà de toutes les espérances, sans doute, de l'imposteur qui a dicté ces sourates ténébreuses et haineuses...

    Les trois versets suivants préparent l'accusation adressée à l'homme qui désire l'autonomie de la conscience, vertu cardinale de l'Occident:

    اقْرَأْ وَرَبُّكَ الْأَكْرَمُ
    96.3. Iqra/ warabbuka al-akramu
    96.3. Lis, car la bonté de ton Seigneur est infinie !
    96.3 . Read : And thy Lord is the Most Bounteous ,

    الَّذِي عَلَّمَ بِالْقَلَمِ
    96.4. Allathee AAallama bialqalami
    96.4. C’est Lui qui a fait de la plume un moyen du savoir
    96.4 . Who teacheth by the pen ,

    عَلَّمَ الْإِنسَانَ مَا لَمْ يَعْلَمْ
    96.5. AAallama al-insana ma lam yaAAlam
    96.5. et qui a enseigné à l’homme ce qu’il ignorait.
    96.5 . Teacheth man that which be knew not .

    Si  Mahomet était intelligent, il lui rétorquerait : "Tu affirmes savoir beaucoup de choses, et tu vas jusqu'à connaitre la source de tout ce savoir que tu prétends être la vérité : mais dis moi, d'où sais tu toi même tout ce que tu dis ? qui te l'a enseigné ? ton Seigneur ? alors pourquoi ne vient il pas me l'enseigner lui même, au lieu de passer par toi, qui n'es qu'un homme comme moi, faillible donc ? aurait il peur ? ou bien préfèrerait il ton peuple au mien ? mais alors sa bonté n'est pas infinie !"

    oui, si Mahomet avait eu cette répartie, nous aurions évité 14 siècles de guerres incessantes et de chaos !

    Mais hélas il n'a pas eu ce courage, car c'était un pleutre, un misérable gigolo qui préférait montrer sa "force virile" en violant les fillettes, ou bien en attaquant lâchement et en traitre, pour être sûr de vaincre!

    aussi l'imposteur continue dans ses délires :

    كَلَّا إِنَّ الْإِنسَانَ لَيَطْغَى
    96.6. Kalla inna al-insana layatgha
    96.6. Et pourtant c’est cet homme-là qui devient rebelle,
    96.6 . Nay , but verily man is rebellious

    أَن رَّآهُ اسْتَغْنَى
    96.7. An raahu istaghna
    96.7. dès qu’il se sent en mesure de se suffire à lui-même,
    96.7 . That he thinketh himself independent!

    إِنَّ إِلَى رَبِّكَ الرُّجْعَى
    96.8. Inna ila rabbika alrrujAAa
    96.8. comme si tout n’était pas destiné à faire retour à ton Seigneur !
    96.8 . Lo! unto thy Lord is the return .


    Nous avons là l'éternelle charge des fascistes sectaires et dogmatiques contre les hommes libres et autonomes... et d'ailleurs il est facile de constater qu'il dit n'importe quoi : un homme en mesure de se suffire à lui même ne saurait être rebelle, puisqu'il n'a pas besoin de se révolter contre qui que ce soit ou quoi que ce soit! on ne se révolte que contre ceux qui veulent nous empêcher d'être libres et autonomes !

    Comme la religion véritable, la Mathesis universalis, est différente ! selon sa doctrine d'Unité absolue, Dieu et l'homme ne sauraient s'approprier l'un l'autre : c'est lorsque l'autonomie complète de la conscience est réalisée que la "bonté infinie" de Dieu se révèle en tant que telle !

    Quant à l'imposteur chef de secte, il ne sait rien de tout cela : il a dû entendre des philosophes néo-platoniciens lui résumer la doctrine de la procession et de la conversion, ou retour à l'Un, mais dans son ignorance sutpide il transforme ces grandioses visions en une sorte de "butin qui retourne à son propriétaire", un peu comme le prêteur sur gages se fait "rembourser" les intérêts et le principal :

    "comme si tout n’était pas destiné à faire retour à ton Seigneur !"

    comme tout cela est vulgaire et mesquin : mais nous, nous n'aurons pas la couardise de Mahomet, que l'on connaît plus audacieux face à de pauvres femmes en larmes dont il vient de faire décapiter les maris et les fils, et qu'il se prépare à violer.

    Nous répondrons, nous :

    "Ton Seigneur, Allah, n'est pas le mien car je suis un européen, un homme libre, et je n'ai pas de Seigneur, car jamais je ne serai musulman! le lion ne saurait se transformer en hyène ou en chacal !"

    Mais l'imposteur, auteur du Coran, est un petit malin, à défaut d'être intelligent : il a une idée derrière la tête, il veut duper ces arabes qu'il méprise et considère comme des sauvages, et qu'il veut avoir "à sa botte" :

    أَرَأَيْتَ الَّذِي يَنْهَى
    96.9. Araayta allathee yanha
    96.9. Que dire alors de celui qui s’emploie à empêcher
    96.9 . Hast thou seen him who dissuadeth

    عَبْداً إِذَا صَلَّى
    96.10. AAabdan itha salla
    96.10. un fidèle d’accomplir sa prière salât?
    96.10 . A slave when he prayeth?

    أَرَأَيْتَ إِن كَانَ عَلَى الْهُدَى
    96.11. Araayta in kana AAala alhuda
    96.11. Penses-tu qu’en agissant ainsi il suit la bonne voie
    96.11 . Hast thou seen if he ( relieth ) on the guidance ( of Allah )

    أَوْ أَمَرَ بِالتَّقْوَى
    96.12. Aw amara bialttaqwa
    96.12. ou qu’il ordonne la pratique de la piété?
    96.12 . Or enjoineth piety?


    Les autres arabes , encore polythéistes, ne devaient pas voir d'un bon oeil la "transformation" du jeune Mahomet par l'enseignement du chef de secte qui l'avait pris sous son aile : ils avaient vaguement conscience d'un danger (comme ils avaient raison), surtout que cela semblait contagieux, que Mahomet faisait des émules, oh pas beaucoup encore, mais ils étaient déjà deux, trois ou quatre à "faire la prière", les fesses en l'air, à marmonner des insanités!

    Le gourou met en garde son disciple contre ces "empêcheurs de fanatiser en rond" : il lui fait croire que ce sont des hommes sans piété (mais eux considèrent, avec quelque raison, que c'est Mahomet l'impie, puisqu'il se détourne des dieux de ses ancêtres !).

    Mais cela ne suffit pas : notre chef de secte passe aux menaces, seules aptes à impressionner ces tribus encore peu civilisées et à peine descendues de leur chameau:

    أَرَأَيْتَ إِن كَذَّبَ وَتَوَلَّى
    96.13. Araayta in kaththaba watawalla
    96.13. Et que dire si, de plus, il crie à l’imposture et tourne le dos à la foi?
    96.13 . Hast thou seen if he denieth ( Allah ' s guidance ) and is froward?

    أَلَمْ يَعْلَمْ بِأَنَّ اللَّهَ يَرَى
    96.14. Alam yaAAlam bi-anna Allaha yara
    96.14. Ne sait-il pas que Dieu le voit?
    96.14 . Is he then unaware that Allah seeth?

    Eh ben voyons ! Dieu comme père fouettard , exactement comme on parle aux enfants pour qu'ils se tiennent sages : "attention, si tu ne dors pas, le père fouettard va venir s'occuper de toi !"

    Il faut dire que ces arabes ont du culot quand même : ils ne se laissent pas islamiser, ils crient à l'imposture, ils "tournent le dos à la foi", ce qui veut dire qu'ils veulent garder leur religion traditionnelle! s'il vivait à notre époque, notre meneur de sectes hurlerait au racisme et à l'islamophobie, il téléphonerait au MRAP pour porter plainte ! non mais des fois !

    Ce Dieu vengeur, c'est bien, cela peut impressionner les arriérés un peu naïfs, comme Mahomet et des compagnons, tous plus débiles les uns que les autres (d'ailleurs c'est pour cela que le gourou les a choisis : il a constaté qu'ils étaient des "cas sociaux" ou des racailles comme on dit aujourd'hui, des vauriens en rupture de ban avec leur société tribale traditionnelle, parce qu'ils ne pensaient qu'à courir les filles, à boire et à faire des mauvais coups, et que donc ils seraient plus faciles à déstabiliser et à islamiser).

    Mais ce Dieu colérique et père fouettard n'a qu'un seul défaut : il n'existe pas ! pas question de compter sur lui quand il s'agit de passer à l'action ! car on ne va pas attendre un tremblement de terre n'est ce pas , pour prétendre ensuite que c'est dieu qui parle ! parce qu'on risquerait d'attendre longtemps, et que les "mécréants" que l'on veut impressionner vous riraient au nez !

    aussi notre "meneur d'hommes" se fait il plus précis dans ses menaces :

    كَلَّا لَئِن لَّمْ يَنتَهِ لَنَسْفَعاً بِالنَّاصِيَةِ
    96.15. Kalla la-in lam yantahi lanasfaAAan bialnnasiyati
    96.15. Gare à lui ! S’il ne met pas fin à ses agissements, Nous le traînerons à l’Enfer par le toupet,
    96.15 . Nay , but if he cease not . We will seize him by the forelock

    نَاصِيَةٍ كَاذِبَةٍ خَاطِئَةٍ
    96.16. Nasiyatin kathibatin khati-atin
    96.16. ce toupet de menteur et de pécheur !
    96.16 . The lying , sinful forelock

    فَلْيَدْعُ نَادِيَه
    96.17. FalyadAAu nadiyahu
    96.17. Et qu’il appelle alors les siens à son secours !
    96.17 . Then let him call upon his henchmen!

    سَنَدْعُ الزَّبَانِيَةَ
    96.18. SanadAAu alzzabaniyata
    96.18. Nous ferons appel, à Notre tour, aux gardiens de l’Enfer.
    96.18 . We will call the guards of hell .

    كَلَّا لَا تُطِعْهُ وَاسْجُدْ وَاقْتَرِبْ
    96.19. Kalla la tutiAAhu waosjud waiqtarib
    96.19. Prends donc garde ! N’écoute pas cet impie ! Mais prosterne-toi devant ton Seigneur et rapproche-toi de Lui !
    96.19 . Nay! Obey not thou him . But prostrate thyself , and draw near ( unto Allah ) .

    S'il vivait de nos jours, dans une "cité sensible" à islamiser, il menacerait les contrevenants, ceux qui résistent à son emprise, de casser leur boîte aux lettres, de brûler leur voiture, puisqu'il faut bien qu'ils aillent travailler le matin, alors que lui vivote aux crochets de la collectivité, et en plus de petits trafics et larcins... et si cela ne suffisait pas à leur faire peur, il les menacerait de "faire tourner leur petite soeur" dans les caves de la cité HLM !

    il y a quelque chose que l'on ne peut pas refuser à notre homme : avoir de la suite dans les idées !

    il ne "lâche pas l'affaire", comme on dit, il a décidé d'islamiser cette tribu, et il y arrivera, par tous les moyens!

    Et il y est arrivé, hélas !

    Il reste que cette "première" sourate (dans l'ordre de la révélation, c'est à dire dans l'ordre selon lequel tout cela est arrivé, avant donc que l'Islam ne soit constitué et que le Calife Othman n'ordonne la rédaction d'une version définitive et la destruction de toutes les versions antérieures du Coran), cette sourate donc montre avec évidence les traits principaux qui seront ceux de l'Islam jusqu'à aujourd'hui.

    Tout en Islam est fondé sur la peur et la menace : peur de "Dieu" considéré comme vengeur et prompt à la colère, en contradiction absolue d'ailleurs avec le verset qui affirme sa bonté infinie, peur des "gardiens de l'Enfer" (grossière superstition païenne propre à ces tribus encore sauvages), et, si cela ne suffit pas, peur des représailles et des violences.
    Or aucune spiritualité véritable ne peut être fondée sur la peur, pour une raison bien simple, qui est que nous ne pouvons faire aucun exament rationnel de ce qui nous fait peur : nous le fuyons!

    Or la religion spirituelle, c'est à dire la recherche désintéressée de la Vérité, ne peut être basée que sur la vérification scrupuleuse assise sur l'enquête rationnelle à propos de ce qui existe : elle réclame donc comme première condition la mise à distance de la peur.

    Il est faux de dire que "la crainte de Dieu est le commencement de la Sagesse", c'est tout le contraire...

    C'est la certitude de l'amour et de la bonté infinie de Dieu qui est la racine primordiale de la Sagesse..

    laissons pour terminer la parole à Brunschvicg, premier chapitre de "Raison et religion"  :

    «Ne croire à Dieu que parce qu’on a commencé à croire au Diable, et parce qu’on attend de ce Dieu, après des siècles d’alternatives, qu’il écrase finalement la puissance surnaturelle du mal, c’est sans doute la forme la plus nette et la plus certaine de l’athéisme, mais c’est aussi la plus répandue dans les cultes dont l’histoire nous offre le spectacle, et par suite la plus malaisée à guérir. 

     Toutefois nous manquerions à l’équité si nous n’allions reconnaître que la condamnation du manichéisme, en même temps que le reflet d’une mauvaise conscience religieuse, est le ferment du progrès qui conduit à effacer de la psychologie divine toute trace de passion mauvaise, tout mouvement de colère, de jalousie, de vengeance, fût-ce sous prétexte de justice. N’est-ce pas l’exigence commune de la raison et de la religion que l’homme puisse lever son regard vers le ciel sans y lire la menace d’un enfer ? »