• Vers les années 1815-1820 s'est produit en France un épisode assez trouble, et ce n'est pas par exagération que je le dis "balzacien" : il forme en effet l'un des évènements inspirateurs de l'un des plus grands romans philosophiques de la Comédie Humaine : "La recherche de l'Absolu". On sait que Blazac était très féru de martinisme et d'ésotérisme (voir par exemple "Séraphita") et il est hors de doute qu'il ait connu la pensée de Wronski. Que l'on relise le roman, à la fin, lors des tout derniers développements, le regard de Balthazar Claes (l'alchimiste, à la recherche de l'Absolu) tombe sur un entrefilet " Découverte et vente de l'absolu par un mathématicien polonais". Et c'est alors qu'il a son illumination et meurt en criant "Eureka"

    En fait l'épisode est réel : Wronski se trouvait désargenté et avait trouvé un (riche) disciple, le banquier Arson, auquel il avait promis monts et merveilles. Mais ce dernier se plaignait de ce que son "maitre" lui avait certes enseigné une "méthode pour apprendre" mais pas ou peu de savoirs "positifs". A la fin Wronski le mit en face d'un terrible dilemne : soit il lui "faisait une situation", soit il devrait renoncer aux leçons d'absolu ! Arson, affolé et désespéré de perdre son maitre, accepta de signer des reconnaissances annuelles de dette jusqu'en 1830 ou au delà, pour une somme assez énorme pour l'époque. Mais revenu chez lui, il trouva sans doute que l'Absolu, que Wronski lui avait définitivement permis de "trouver", ne valait pas la somme déboursée : le Christ valait il les trente deniers ? toujours est il qu'il refusa d'honorer les traites signées, d'où une série de procés que lui intenta le philosophe du Messianisme.

    Un chroniqueur de l'époque donne dans un numéro de 1831 du Figaro un tour plaisant, qui n'aurait sans doute pas déparé un roman de Balzac sur les journalistes,  à la scène : "L'un avait l'absolu et était pauvre comme Job, l'autre était riche comme Crésus mais n'avait pas l'Absolu. A la fin le premier se retira, plus riche de 300 000 francs, et l'autre était content car il avait l'absolu, mais il était ruiné".

    C'est à la fin du procès intenté par Wronski (après que plusieurs "occultistes" aient tenté de faire pression sur le pauvre Arson) que se situe l'épisode célèbre connu sous le nom "épisode du OUI et du NON"que je veux rapporter, non pas à cause de son mystère pittoresque (encore que ...) mais parce qu'il prend à mon avis un sens qui touche aux sujets abordés ici. Wronski frappa un grand coup en mettant encore une fois Arson en face d'un choix cornélien (un "point à traiter" dirait Badiou) : "est ce que OUI ou NON les leçons de Wronski lui avaient permis d'accéder à l'Absolu ? si Arson répondait NON, Wronski s'engageait devant le tribunal à lui rendre son argent en totalité. S'il répondait OUI il renonçait à son argent".

    Or le mystère se situe ici : Arson répondit OUI, alors que rien ne le forçait à le faire (on aura compris que j'écarte ici les influences occultes ou "inconscientes"et tout ce genre de calembredaines, je laisse ça à Freud, Lacan ou à Madame Soleil). Prenant acte de ce dénouement inopiné et absolument inexplicable, le tribunal décida que Wronski pouvait garder l'argent déjà touché, mais que les traites restant à courir seraient annulées!

    Alors maintenant passons à l'explication qui est selon moi la bonne de ce fait en apparence inexplicable (ou bien explicable par la psychologie humaine, autant dire donc inexplicable).

    Elle découle tout naturellement de la thèse que j'ai développée ici, selon laquelle "Dieu", ou l'Absolu, se confondrait avec le chemin qui mène à lui et que parcourt la Raison humaine (individuelle ou collective) tout en s'identifiant d'ailleurs à ce chemin. "Je suis la Voie, la Vérité et la Vie" ."Le chemin continue mais il n'y a plus de voyageur" clame Attar dans le "Langage des oiseaux". L'Absolu s'identifie à la recherche de l'Absolu ! L'Absolu est sujet, et Résultat. C'est aussi le fond de la phénoménologie hégélienne. C'est aussi l'identité de l'Etre et du Savoir, de Wronski et de Schelling. Sauf que l'élément Savoir prend le pas sur l'élément Etre.

    Le "Oui et le Non" introduit par Wronski (qui est analogue à la notion de point de Badiou) possède à mon avis un sens bien plus profond que le simple choix binaire , qui serait en somme l'ancêtre de notre cybernétique fondée sur le 0 et le 1. Il ne s'agit de rien de moins que d'introduire le disciple (donc en l'occurrence Arson) dans l'élément de la Pensée susceptible de vérité et de fausseté, la Pensée rationnelle donc, la Raison, donc d'après moi et ainsi que je l'ai démontré : le seul Absolu possible.

    Bien entendu, Wronski a dû habiller cela de tout un vocabulaire peuso-philosophique à la sauce kabbalistique, propre à impressionner le gogo qu'était le banquier et à lui faire cracher son or. Mais l'or (rationnel) caché sous le plomb (occultiste), la substantifique moelle, doit être ce que je viens de dire ici : Wronski n'a pas menti à son élève, il l'a véritablement introduit à l'Absolu par ce "oui ou non" qui n'est autre que l' objet Omega d'un topos, ce qu'on appelle "l'objet Vérité". Objet qui se résume à l'ensemble {0,1} dans le cas classique du topos des ensembles. Il l'a bien introduit à l'absolu puisque il l'a introduit à la pensée possédant une valeur de vérité, qui n'est autre que l'Absolu tout en étant la recherche de l'Absolu (du savoir absolu, de la connaissance vraie).

    Alors redescendons du logique à la psychologie, si vous voulez. Qu'a t'il bien pu se passer dans l'âme d'Arson quand ce terrible dilemne, semblable à la question posée par le sphinx à Oedipe, lui a été adressé ?

    rien d'autre qu'une épouvante devant l'abîme que l'autre ouvrait sous ses pas !

    Soit il répondait "non", mais alors il affirmait implicitement que la Raison, la pensée susceptible de "vrai ou faux", n'avait aucune valeur absolue mais simplement une valeur "opérative et utilitaire" : il se trouvait propulsé, pauvre homme du 19 ème siècle, vers l'avenir, à peu près deux siècles en avant, vers nos parages puants de talk shows, journaux télévisés ,"on ne peut pas plaire à tout le monde" (pas à moi en tout cas!) et autre festivus du loft. Vers nos enfers relativistes post-modernes! notre gouffre, notre caverne, notre cercueil bien aimé ou tels de nouveaux Draculas nous nous préparons pour un hypothétique réveil "round midnight".

    Soit il répondait "Oui" et restait un homme, un homme délesté de 300 000 francs, mais un homme. Pas un zombie post-moderne.

    Homo mathematicus aurait il supplanté homo faber et homo credulus pour aboutir à Homo Festivus Festivus, le dernier homme, notre contemporain ? il semble, il semble...mais l'antidote donnée par Brunschvicg est là qui sauve de l'abîme : que nous importe "l'humanité en extension", à nous qui connaissons "l'humanité en compréhension" ? que nous importe l'holocauste nucléaire, à nous qui sommes établis dans la seule éternité qui vaille, celle du "maintenant", de l' éternel présent ?

    Redevenons vulgaires et cyniques, puisqu'on l'exige de nous : s'il répondait "Non" il perdait tout, s'il répondait "Oui" il perdait 300 000 francs. Nouvelle version du pari pascalien, sauf qu'ici il ne s'agissait pas d'un pari sur une vague promesse pour le "post mortem" mais d'un Savoir démonstratif indubitable. Wronski avait dû lui démontrer (sous une autre forme) ce que j'ai démontré ici : à savoir, qu'il existe bien un Dieu, un absolu, et qu'il n'est autre que la Pensée Infinie par laquelle Hegel nomme aussi Dieu : la "source de vérité" qui nous meut, la Raison. Dans le langage du messianisme wronskien, la Raison absolue qui donne à l'humanité la possibilité (ou pas!) de procéder à son auto-création (ou de s'effondrer dans l'animalité). Kojève et Fukuyama, avec leur "fin de l'Histoire", ne disent pas autre chose.

    Ou encore : soit il acceptait le choix forcé par Wronski, ce qui voulait dire (en leur langage codé que ne pouvait pas comprendre le tribunal, mais les tribunaux ont ils encore quelque chose à faire là dedans ? rappelons nous que nous sommes en 1820, l'homme post-moderne, "festivus festivus" et "antifacho sur rollers" avec son "envie de pénal" n'a pas encore paru sur la scène) qu'il admettait qu'il est un Absolu unique qui est justement à l'oeuvre dans le fait qu'on puisse répondre par oui ou par non. Mais alors s'il entre dans ce choix, cela veut dire qu'il entre dans la carrière de l'absolu, donc qu'il a déjà répondu "OUI". Donc il est forcé de répondre OUI. Car s'il répond NON, cela signifie qu'il répond NON tout en ayant toujours déjà répondu OUI. L'Absolu s'effondre dans la pusillanimité de la simple présence animale, du "ceci" singulier. Mais alors il ne peut plus répondre à l'appel, ni même être appelé. Il a sauté hors de son nom, celui qui lui a été donné justement par celui qui l'a mis sur cette voie. Mais on ne peut pas sauter dehors, justement. Ce qui peut seffondrer c'est le "hors concept". Mais lui est dans le Concept, puisque justement il a été initié par Wronski. Donc la réponse est forcée par le fait même qu'il y ait la question. Et cette question ne peut lui être adressée que parce qu'il est entré pour toujours dans la "terre des questions". L'être il est vrai s'identifie ici au Savoir, en ce que l'inconsistance logique (le fait de répondre non alors qu'il a toujours déjà répondu oui) s'identifie avec l'anéantissement de l'être.

    Oedipe n'était autre que le Sphinx lui même.

    Il n'a sans doute pas fallu longtemps au banquier Arson pour faire son calcul et choisir la seule case concevable : celle du "OUI" (exactement l'inverse du choix laissé aux français en 2005 donc).

    C'est cela, la Sagesse forcée de Badiou  (ou encore la Voie de l'homme rusé de Gurdjeff). Qui n'a rien à voir avec TINA (le "there is no alternative" de Margaret thatcher), c'en est même exactement l'inverse.

    Il est d'ailleurs aussi remarquable de constater que cet épisode rappelle un des grands rêves par lesquels Descartes a commencé sa carrière de géant, rêves rapportés par Baillet : il voyait en songe un manuscrit sur lequel est écrit "EST ET NON" (OUI et NON).

    Il ne lui restait plus qu'à décrire la méthode (dans le Discours) qui n'est autre que la "mathesis universalis" des "Regulae ad directionem ingenii". Méthode (ou Voie) qui se confond avec le Palais (à jamais inacessible, et pour cause, si l'on prend au sérieux l'idée que le pas vers la fin ne mène qu'à une fin qui est un nouveau pas) auquel elle mène....

    "A Xanadu donc Koubla Khan se fit contruire un splendide palais" : ce sont aussi ces vers de Coleridge qui signent le début de Citizen Kane


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  • http://www.rebelles.info/article-le-nouveau-corps-de-l-homme-entre-sport--publicite-et-pornographie--37441906.html

    "Le nouveau corps de l'homme entre sport, publicité et pornographie"

    On pourra s'étonner du ton neutre, détaché, voire même quelquefois admiratif avec lequel Redeker aborde cette épouvante post-moderne : la substitution de la médecine à la religion et l'identification du corps au moi, l'invention par notre époque d'un corps nouveau qui n'a rien  à voir avec celui que prétendaient apporter les régimes totalitaires.

    quelques formules frappantes :

     "Le corps nouveau, c'est avant tout le corps qui a absorbé le moi, qui a en quelque sorte gobé le moi."

    La démiurgie publicitaire et pornographique de notre époque est replacée dans sa dimension "eschatologique" , consistant à "prendre la place" du Grand Oeuvre alchimique (qui était, rappelons le, d'ordre spirituel):

    "Depuis son apparition sur le cadavre de feu la réclame, la publicité accomplit un grand oeuvre de portée anthropologique : une transmutation majeure. Le grand oeuvre de la publicité consiste dans une double sublimation : le rabattement du moi sur le corps, et l'élévation du corps au moi. "

    Redeker fait la démonstration imparable du fait que sport (le sport médiatisé à l'extrême et technologisé, dans le dopage par exemple) , publicité et pornographie ne sont pas des "accidents contingents" de notre société, mais appartiennent à son essence même:

    "Le sport, la publicité et la pornographie ne sont pas des zones secondaires de notre modernité, de simples divertissements. N'étant pas une simple mise en spectacle des corps tels qu'ils existent, ils sont plutôt le logiciel programmatique du corps humain à venir. Matriciels, voyons en eux le berceau de l'homme du XXIe siècle. Un point commun les rassemble : l'âme et le moi, appelés à perdre leur indépendance, s'y dissolvent dans le corps"

     Il est donc vain, par exemple, de rêver d'un sport sans dopage...

    et la "croisade" que j'envisageais dans un article récent tourne court : on ne peut pas sauter par dessus son époque, on ne peut pas dire : "arrêtez le monde ! je veux descendre !"

    ou alors...ou alors...le peut on ?

    C'est ce que prétendent en tout cas, d'une part les "révolutionnaires" en peau de lapin du genre Tiqqun, altermondialistes, écologistes, NPA, Julien Coupat et toute cette bande d'énergumènes au cerveau complètement lobotomisé par la propagande de quelques illuminés, ou de quelques leaders très malins..

    mais aussi, d'autre part, des "cherchants" d'un tout autre domaine que celui du rationalisme scientifique et philosophique : celui de l'ésotérisme au sens large.

    Il est ainsi un roman de Mircea Eliade, "Les dix neuf roses" qui décrit un groupe d'hommes cherchant  à "sortir de l'Histoire", grâce à un "passage" réservé à un petit nombre d'élus, chaque année, le  25 décembre (les deux solstices sont appelés "porte des hommes" et "porte des dieux" dans l'ésotérisme hindou) :

    http://www.mollat.com/livres/mircea-eliade-les-dix-neuf-roses-9782070394906.html

    et c'est d'ailleurs là le rêve qui sous-tend toute son oeuvre, tout autant que celle d'un Guénon, ou, dans un tout autre sens, d'un Cioran.

    Car si l'histoire n'est rien d'autre que "chute dans le temps" (Cioran) ou "éloignement progressif et accéléré du Principe" (Guénon), alors le salut ne peut consister qu'à s'en affranchir...

    Il ne faut pas se le cacher, et c'est ce que souligne l'article de Redeker, c'est aussi une telle "sortie", ou "fin de l'histoire", que cherche notre époque démiurgique. Le matérialisme démocratique n'est pas tout à fait matérialiste, ni démocratique d'ailleurs...

    Dans le même ordre d'idées, est annoncée depuis longtemps l'irruption "messianique" de la Singularité, à savoir cette cassure finale ou la vitesse du progrès technologique deviendra si rapide que l'on assistera à une mutation ontologique de l'humanité et donc de l'histoire et de la "réalité" même. Le corps humain sera complètement transformé grâce aux nanotechnologies, et l'immortalité sera accessible puisque l'on pourra "télécharger" son esprit, sa conscience, exactement comme un logiciel informatique...

    voir là dessus les sites et ouvrages de Ray Kurzweil, le grand Gourou-Messie de cette société ... pas si secrète que ça, puisqu'ils vous envoient une lette quotidienne par email si vous en faites gentiment la demande à  http://www.kurzweilai.net/index.html?flash=1 , voir aussi :

    http://singularity.com/

    http://en.wikipedia.org/wiki/Raymond_Kurzweil

    http://en.wikipedia.org/wiki/Technological_singularity

    http://books.google.fr/books?id=88U6hdUi6D0C&dq=ray+kurzweil+singularity&printsec=frontcover&source=bn&hl=fr&ei=AujWSobCL8OJ4QbO8bjWCA&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=9&ved=0CC0Q6AEwCA#v=onepage&q=&f=false

     

    Il y a quelques années sur Arte on a pu voir un film sur l'influence de la Kabbale hébraïque et du mythe du Golem sur ces technologies de pointe de la Silicon Valley : Ray Kurzweil y était longuement interviewé, et il est évident qu'il s'agit d'un expert (sur le Golem en particulier).

     Quant à nous, nous resterons les convives de pierre, et nous ne prendrons pas part à ces noces, ni à ce festin !

    Redeker a raison de citer Descartes dans son article , pour souligner combien notre époque se caractérise par la rupture avec ce qui est la fondation même de la modernité, le cartésianisme au sens large (comprenant Malebranche, Spinoza...jusqu'à Brunschvicg), combien notre époque donc n'est plus moderne, mais post-moderne :

    «Au XVIIe siècle, le cogito de Descartes, "Je pense donc je suis", s'institue de ce que justement la pensée, assimilée au "je", lui-même assimilé à l'âme, se dévoile en tant que distincte du corps : un corps ne peut penser, encore moins se penser comme "je" »

    Eh bien nous, nous préférons obéir au mot d'ordre de Rimbaud : "Il faut être absolument moderne".

    Car enfin, qu'est ce que c'est, le "corps nouveau", ou même la "Singularité" ?

    rien d'autre que de nouvelles transcendances, de nouvelles "autorités", venant s'ajouter aux anciennes : Dieu des religions, à savoir le Dieu d'Abraham et non pas le Dieu des philosophes et des savants qui est immanence radicale ; corps ; monde; argent; nations, groupes communautaires, religions, "races", tribus...; sexe ; prolétariat ; langage; police; curés ; rabbins; psychiatres ; barmen ; la petite caissière asiatique ensorcelante à la supérette en bas de chez moi...etc..etc..etc...

    Ainsi, pour mes 90 ans, on me téléchargerait un pénis  quantique ? je deviendrais le Rocco Siffredi du 3ème millénaire ?

    c'est ma femme qui va être surprise, comme dirait l'inspecteur Colombo, surtout que ça risque de se bousculer au portillon...prévenez les martiennes !

    S'échapper de la Jérusalemn terrestre-céleste pour tomber dans une partouze cosmo-planétaire ?

    non merci ! je suis de l'ancien temps moi...celui où l'on apportait un bouquet de roses à la dame....

     Etre "absolument modernes", pour nous, c'est garder jusqu'au bout la fidélité au fondateur de la modernité, à Descartes donc, et au cartésianisme (celui de Malebranche, Spinoza, Fichte et Brunschvicg ), ce qui veut dire pousser jusqu'au bout  la pensée de Descartes....une tentative que personne n'a osé accomplir, à part quelques rares penseurs comme Brunschvicg, ou Husserl.

    la "cassure en deux" de l'Histoire, elle a déjà eu lieu, avec Copernic, Galilée  et Descartes...

    Le cogito de Descartes nous semble être cette rupture inouïe, ce "partage de la ligne des temps", qui peut encore aujourd'hui, surtout aujourd'hui, briser la prison et les chaînes où la démoniaque mondialisation nous enferme, nous ligote  de plus en plus étroitement.. comment nous libère t'il sans même faire usage de grenades ?

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Prisonnier

    en ouvrant sur Dieu, le Dieu des philosophes et des savants(bien que Descartes soit toujours resté "fidèle à la religion de sa nourrice", i e bon catholique, et qu'il y ait des ambiguïtés entre Dieu de la bible et Dieu des philosophes dans son oeuvre, mais où n'y en a t'il pas ?) .

    Dieu qui ne se découvre que dans la conscience, pas dans le ciel, ou dans une éprouvette, ou une puce quantique...

    "J'ai premièrement en moi la notion de l'infini que du fini, c'est à dire de Dieu que de moi-même"

    "la nature intellectuelle qui, non limitée, nous donne l'Idée de Dieu et limitée, celle d'un ange ou d'une âme humaine".

    Nous voulons donc faire l'ange plutôt que le cyborg... au risque de faire la Bête.


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  • Je ne suis pas spécialiste, mais il semble que le film de Milos Forman, Amadeus (1984) s'éloigne un tant soit peu de la vérité historique :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Amadeus_(film)

    mais peu importe, car il raconte une histoire , et quelle histoire chargée de sens, et c'est ainsi qu'il faut le considérer.

    Comme c'est Antonio Salieri qui parle , lors de sa confession en 1823, c'est bien lui le personnage central du film. Et toute l'intrigue consiste en la descente aux enfers de cet homme qui s'est voué à Dieu et à la musique, à la musique comme service de Dieu, comme rendant grâce à Dieu.

    J'ai beaucoup apprécié le film, que j'ai vu plusieurs fois, malgrès ses défauts évidents, mais si j'en parle ici, c'est évidemment parce qu'il s'agit d'une illustration presque parfaite du discours que je tiens ici depuis des années.

    C'est d'ailleurs là l'un des principaux défauts du film : le trait est un peu trop forcé, le personnage est presque caricatural, en particulier au cours de la scène où, dépité, il raconte brusquement à l'ecclésiastique qui l'entend en confession, après sa tentative de suicide , la manière dont brusquement il a décidé de ne plus servir dieu , mais au contraire de contrecarrer ses desseins, par jalousie envers Mozart. Ce Mozart qui lui est tellement supérieur musicalement parlant, et encore, supérieur n'est pas le bon terme : Mozart est l'infini, Salieri le zéro, et il le sait, puisqu'il est musicien.

    Et ce savoir le tue.

    quel est il, le sens ? il est tellement évident que l'on pourrait là aussi accuser Forman d'avoir forcé le trait. Je ne le connais pas, je ne sais pas quel était son but, peut être, sans doute même, compte tenu de ce que je sais quand même de lui, voulait il faire un film athée, montrant que le génie (et Mozart est un génie, personne ne pourra le nier) est non seulement par delà le Bien et le Mal, mais par delà Dieu et le diable.

    Salieri sacrifie tout à Dieu, il se voue entièrement à lui et à sa gloire pense t'il, il sacrifie même sa vie sexuelle en s'obligeant à rester chaste pour mieux "sublimer" dans sa musique (croit il).

    Eh bien non ! Salieri est profondément impie et athée.

    Le véritable esprit religieux, c'est Mozart, Mozart qui dans le film est le paillard qui trousse toutes les jolies filles qui passent à sa portée, Mozart qui s'nivre, Mozart sûr de lui même et d'un immense orgueil, l'orgueil des gens vraiment supérieurs et qui le savent.

    Seulement, pour s'en convaincre, il faut accepter les thèses énoncées ici à propos du dieu des philosophes, qui est le Dieu véritable, le Dieu en esprit et en vérité, et de son opposition et incompatibilité radicale avec le Dieu des religions, le Dieu d'Abraham.

    Car à quel "Dieu" peut on "sacrifier" quelque chose, ce que l'on a de "meilleur" : le premier né des israélites dans la Torah, et notamment Isaac, premier né d'Abraham, ou Ismael dans le Coran ?

    Au Dieu d'Abraham , pour qu'il nous rende quelque chose en retour, ne fût ce que pour que sa colère ne s'enflamme pas contre nous!

    Cela, c'est l'esprit de sauvagerie qui animait les antiques tribus au milieu desquelles est né le monothéisme, et c'est l'esprit qui anime Salieri.

    il sacrifie tout à Dieu, et pense "mériter" quelque chose en retour, la gloire musicale. Or quand il voit que c'est Mozart qui obtient cette gloire, Mozart le paillard, Mozard le buveur, Mozart le moqueur, le méprisant, alors Salieri commence  à sombrer dans la folie.

    Car enfin : quand on croit au Dieu des religions (et Salieri y croit) , le Dieu qui sait tout et qui peut tout, comment peut on former le projet de "lutter contre les plans de Dieu" ? à moins d'être complètement fou !

     Salieri sombre donc dans la folie, et tombe dans l'enfer de "ces 32 années de torture" que Dieu lui a donné de vivre après la mort de Mozart.

    Mais cette folie, elle était déjà en lui depuis le début : elle consiste à vouloir "échanger" quelque chose avec Dieu : je te sacrifie ma vie , je reste chaste pour Toi, mais en retour tu me dois la Gloire, sinon tu n'es pas juste.

    Comme il en va différemment avec le Dieu des philosophes, et avec la religion épurée de tout soupçon de matérialisme que la philosophie véritable a pour "mission" de promouvoir !

    Le Dieu des philosophes n'est pas "quelqu'un " qui nous connaît individuellement par notre nom et a la "puissance" d'intervenir dans le cours des évènements pour nous punir ou nous récompenser.

    Il est radicalement immanent à la conscience, et la "récompense" ou la "punition" , c'est nous même qui nous l'infligeons ou nous la conférons!

    La chute dans l'enfer qui est celle de la vie de Salieri, ce n'est rien d'autre que sa propre manière délirante d'envisager la vie et le monde.

    Ici encore, je ne peux faire mieux que de citer, encore une fois, Brunschvicg :

    «si les religions sont nées de l'homme, c'est à chaque instant qu'il lui faut échanger le Dieu de l'homo faber, le Dieu forgé par l'intelligence utilitaire, instrument vital, mensonge vital, tout au moins illusion systématique, pour le Dieu de l'homo sapiens, Dieu des philosophes et des savants, aperçu par la raison désintéressée, et dont aucune ombre ne peut venir qui se projette sur la joie de comprendre et d'aimer, qui menace d'en restreindre l'espérance et d'en limiter l'horizon....

    Dieu difficile sans doute à gagner, encore plus difficile peut-être à conserver, mais qui du moins rendra tout facile. Comme chaque chose devient simple et transparente dès que nous avons triomphé de l'égoïsme inhérent à l'instinct naturel....

    ....le juste parfait, quelle que soit sa destinée, du point de vue physique ou social, est heureux non en songeant à l'avenir, par l'espoir d'un temps où serait matériellement compensé et récompensé le sacrifice actuel, mais par une joie immédiate, intérieure et pleine qui ne laisse place à aucune idée de sacrifice....

    ....L’hypothèse d’une transcendance spirituelle est manifestement contradictoire dans les termes ; le Dieu des êtres raisonnables ne saurait être, quelque part au delà de l’espace terrestre ou visible, quelque chose qui se représente par analogie avec l’artisan humain ou le père de famille. Étranger à toute forme d’extériorité, c’est dans la conscience seulement qu’il se découvre comme la racine des valeurs que toutes les consciences reconnaissent également»

    Ne dirait on pas que ces paroles ont été prononcées à l'intention de Salieri, pour le ramener à la raison peut être et le "sauver" ?


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  • Je crée peu à peu sur ce blog de nouvelles pages permanentes, certaines nouvelles, certaines recopiées de mes anciens blogs.

    Et c'est en créant ce matin la page donnant les références pour lire à peu près toute l'oeuvre de Brunschvicg sur Internet :

    http://mathesis.blogg.org/page-l_oeuvre_de_brunschvicg_sur_le_web-792.html

    que j'ai eu l'heureuse, la merveilleuse, la divine surprise (soit dit sans provocation aucune, pas sur ce sujet là !) de découvrir que de nouveaux titres étaient maintenant disponibles en lecture libre, grâce à Google...

    eh oui ! moi je remercie Google, pour ceci en tout cas, je remercierais même Allah  ou Bouddha s'ils nous faisaient un cadeau aussi somptueux !

    Sur le site Internet Archive vous avez maintenant à votre disposition l'ouvrage "L'idéalisme contemporain" (dont j'ai déjà commenté ici quelques articles) et la thèse latine de Brunschvicg, de 1897, qui forme le pendant de son ouvrage peut être le plus important : "La modalité du jugement" (où toute l'oeuvre ultérieure est comme contenue en germe) :

    "Qua ratione Aristoteles metaphysicam vim syllogismo inesse demonstraverit"

    Ceci est donc à cette adresse :

    http://www.archive.org/search.php?query=Brunschvicg%20AND%20mediatype:texts

    vous pouvez lire les ouvrages en plusieurs formats : Pdf (cela ne marche pas toujours), djvu, "full text" (pratique pour recopier des petits bouts de texte) ou bien, cliquer sur "Read Online",c'est le plus pratique...

    Eh oui ! 1897 ! c'était l'heureux temps de la Belle époque (pour une minorité de privilégiés certes, la masse des ouvriers des villes européennes vivaient dans des conditions de misère épouvantables, et quant aux paysans, qui formaient encore la majorité de la population, leur sort n'était pas non plus très enviable.... mais l'est il plus aujourd'hui ? ).

    C'était l'époque où seule une poignée de privilégiés pouvait voyager, faire du "tourisme" (le mot n'existait pas à l'époque), aller de ville en ville dans toute l'Europe en se retrouvant "entre soi", entre gens de "bonne compagnie"... je ne veux pas les défendre ni les louer, de toutes façons cette société est indéfendable... mais la nôtre l'est elle plus, qui met à la rue un nombre croissant de SDF ?

    D'ailleurs cette époque n'allait pas durer : ceux qui naissaient dans ces années là étaient promis à la plus monstrueuse boucherie qui ait jamais ensanglanté le monde, 20 ans plus tard...mais nous, n'allons nous pas nous aussi vers l'horreur , vers une épouvante encore plus montrueuse, qui verra des bombes "sales", chimiques, bactériologiques, faire des centaines de milliers, ou des millions de morts au coeur de grandes villes européennes, en l'espace de quelques heures ?

    qui peut savoir ?

    mais quoiqu'il puisse arriver : n'ayons pas peur ! c'est là le message que nous transmet Brunschvicg!

    Il est un "présent éternel", celui du monde de l'esprit , du monde des idées platoniciennes, et il nous est possible d'accéder à cette éternité ici-bas, dans cette vie qui est la seule (les balivernes religieuses sur un corps glorieux et une existence "après" la mort ne sont que mensonges) .. et alors, alors seulement, il nous est permis de dire : "Mort, où est ta victoire ?"

    C'était l'époque où un Lord Kelvin pouvait annoncer sans rire, et surtout sans provoquer l'hilarité générale, que la physique avait terminé sa tâche, que le monde était entièrement expliqué et compris par la science, que désormais il n'y aurait plus de nouvelles découvertes théoriques importantes, seulement des améliorations dans les mesures....ceci quelques années avant la relativité restreinte d'Einstein et les quantas de Planck !

    C'était l'époque où l'Europe régnait encore sur le monde, de manière indiscutable et indiscutée, et hélas en profitait pour exploiter les pays non européens économiquement, pour les coloniser, mais aussi, ne l'oublions pas, pour leur apporter les premiers rudiments de la notion moderne de droits : ainsi, avant l'arrivée des français en 1830, c'était la chari'a , soit un terrifiant régime d'apartheid maintenant les non musulmans dans un statut inférieur, qui régnait en Algérie. Doit on la regretter ?

    Et, en France, c'était l'époque de l'Affaire Dreyfus , où une moitié de la France se couvrit de honte en persécutant parce qu'il était juif ce capitaine polytechnicien, patriote au dessus de tout soupçon (comme presque tous les juifs l'étaient, contrairement à ce que laissaient croire les mensonges de l'action française et des mouvements antisémites)

    OUI MAIS :

    c'était l' époque où cette supériorité européenne était heureusement indiscutée car indiscutable dans le domaine de l'esprit !

    Car le domaine de l'esprit a des lois bien différentes de celles du domaine matériel : plus vous partagez les "biens" spirituels, plus vous les augmentez (c'est d'ailleurs là le sens véritable de la multiplication des pains, ou de l'eau changée en vin, dans l'Evangile : il faut absolument épurer le christianisme de ses fables "asiatiques", pour qu'il devienne la religion de l'Esprit et de la Raison, la religion de l'Europe donc) !

    Et la culture et la spiritualité européenne, cette "Terre Promise" dont parle Brunschvicg, quoique puissent en dire les racistes, les multiculturalistes et les relativistes post-modernes, elle est ouverte et offerte gratuitement à TOUS les hommes, qu'ils soient blancs, noirs, jaunes, juifs, arabes, ou autres...

    il leur suffit de le vouloir, mais alors de faire l'effort d'étudier et d'assimiler ce qui est universel dans cette culture (la science, la philosophie) tout en abandonnant leur culture d'origine quand elle est manifestement incompatible avec cette identité européenne.

    Car je suis bien désolé de dire (moi qui suis né de famille juive) que l 'on ne peut  pas être européen et faire exciser, ou même circoncire , ses enfants : ces superstitions plus grotesques les unes que les autres n'ont plus leur place dans la Terre Promise... pas plus que la magie, la sorcellerie, les transes collectives, l'astrologie, l'occultisme, le spiritisme et la croyance aux fantômes ou au surnaturel, la réincarnation, le vaudou, les marabouts, et autres imposteurs ou illuminés...

    Mais cette Europe dont je parle, c'est une Europe idéale , elle n'existe nulle part : car n'importe quelle foule assistant à un match de football ou un concert rock ou rap nous montre des phénomènes de transe collective et de possession démoniaque. Le combat d'un Mersenne contre les sorciers au 17 ème siècle est à reprendre à zéro, d'ailleurs il n'a jamais véritablement abouti à la victoire complète, comme en témoigne la ténébreuse affaire des poisons au 18 ème siècle et l'engloutissement de l'Europe, sous couvert d'ouverture aux spiritualités orientales,  sous le déluge de l' occultisme et de l'irrationalisme "théosophe" au 19 ème, qui fut le prélude et la véritable cause de la naissance du nazisme au 20 ème siècle.

    Et c'était aussi l'époque (1897) où toutes les personnes cultivées écrivaient, comprenaient, et souvent même parlaient le latin et le grec anciens, ces langues absolument nécessaires pour accéder à la Terre Promise de l'Esprit européen, dont parle Brunschvicg dans son ouvrage du même nom : "L'esprit européen", l'un des seuls qui ne soit pas encore disponible sur le web:

    après Thalès de Milet, précurseur de la physique, après Pythagore de Samos émigré dans la Grande Grèce, c’est, avec Xénophane de Colophon, le premier nom de l’école éléatique, un troisième souffle qui, parti des rives d’Asie mineure, va contribuer à déterminer le sens dans lequel l’esprit européen devait s’engager… un aède original et profond qui rompt avec les moeurs de sa corporation, qui est le véritable héros d’une piété sincère. Grâce à lui, et dès la première leçon de ce cours, nous avons gravi le sommet d’où nous aperçevons la Terre promise de la spiritualité européenne

    Et pourquoi ne pas profiter de ce "défi" (lire la thèse latine de Brunschvicg dans la version originale) pour nous remettre au latin ?

    C'est bien ce que je compte faire pour ma part... et je ferai part des résultats !

    voici comment débute la thèse :

    "IN SYLLOGISMO MENTIS VIRTUS CONSTAT



    Ut Arislotelis doctrina recte intelligatur, ad superioris
    aetatis viros, Aristotele ipso duce, nobis est respiciendum.
    Ante autem Socratem alii, humanae mentis vires nullo
    modo commensi, protinus naturam rerum tentaverant; alii
    contra ratiocinandi arte ad omnem veritatem tollendam
    omnemque fidem dissolvendam abusi erant. Sed Socratici,
    ut res ipsasvere occuparent, humano animoprius incubue-
    runt; qui ideo non physici aut sophistae verum philosophi
    bono jure dicti sunt. His enim intellectum et rem unum
    atque idem esse constabat; quod si in dubium vocaretur,
    neque intellectus neque res existere posset."


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  •  Jean- Gaston Bardet (1907-1989) est un grand ingénieur-architecte qui dans la seconde partie de sa vie (après 1945)s'est consacré à la spiritualité de la Qabbalah .

    Voici quelqeus sites qui lui sont consacrés et qui permettent de se faire une idée de son oeuvre et d'acheter ses livres :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaston_Bardet

    http://www.jeangastonbardet.org/

    ainsi qu'un livre proche de sa doctrine : "Moïse ou la preuve par l'alphabet de l'existence de YHVH"

     http://books.google.fr/books?id=IPs49GpmAQAC&pg=PA90&lpg=PA90&dq=jean+gaston+bardet+kabbale&source=bl&ots=pHXIUqj9_B&sig=OVjF9g7P2El863DpV9j5LX2EMNY&hl=fr&ei=5uLSSozSH-aJ4gaS6fmlAw&sa=X&oi=book_result&ct=result&resnum=8&ved=0CBwQ6AEwBw#v=onepage&q=jean%20gaston%20bardet%20kabbale&f=false

    Les thèses de Bardet gagneront à être discutées ici, car elles sont à la fois proches, par certains aspects, du christianisme de philosophes cherché sur ce blog, et opposées au rationalisme "grec" que nous défendons; selon Bardet la séparation entre Torah et Evangile est illusoire, et le judaïsme comme le christianisme que nous connaissons représentent des régressions par rapport à une unique religion hébréo-chrétienne qui est en son essence Amour (voir notamment première épître de Jean).

    quant à l'Islam, il reprend la thèse de Théry dit "Hannah Zakarias" sur le Coran, selon laquelle le Coran est l'oeuvre d'un rabbin, qui a converti Mahomet et les arabes au monothéisme (thèse expliquée en détail dans le grand ouvrage de Joseph Bertuel : "L'Islam : ses véritables origines").

    Selon Bardet dans "La signature du Dieu Trine" ce "rabbin" de La Mecque qui a écrit le Coran, ou du moins les premières sourates, serait un parent  de Khadija, la première femme de Mahomet, une juive convertie au christianisme , mais un christianisme conservant le Talmud, très éloigné donc du catholicisme; ce parent de Khadija (qui serait son cousin) s'appelle Waraqa Ibn Nawfal (Bardet écrit son nom : Waraq Ben Nofel). La secte de Khadija et Waraqa a pour nom : les Nazaréens. Cette secte , chrétienne mais  restée proche du Talmud, serait une variante des "ébionites" auxquels nous avons attribué, reprenant les thèses de Théry et Bertuel, la paternité du Coran.

    Le Coran n'a aucune valeur car 12 ans après la mort de Mahomet, son plus grand ennemi, Othman, fit assassiner Omar le successeur "légitime" et brûler toutes les versions existantes du Coran sauf la sienne, revue à sa façon; il détruisit certains passages révélant l'origine juive-ébionite, modifia et inversa l'ordre des chapitres...

    Bardet s'interroge notamment sur un phénomène tout à fait étrange : les trois lettres hébraïques du Nom sacré de la torah, YHWH, se retrouvent en queue de l'alphabet arabe, et dans l'ordre inverse de celui qu'elles ont dans ce Tétragramme sacré (et dit "imprononçable" depuis la mort de Simeon le Juste en -270, ce qui selon Bardet est une des escroqueries du judaïsme officiel). Il ne donne pas d'explication définitive de ce fait étrange, jugeant qu'il peut être attribué soit au "rabbin" ébionite Waraq Ibn Nawfal, qui inconsciemment aurait rejeté en son coeur la doctrine d'Amour de la Torah et du Dieu-Trine encodé dans le Tétragramme : celui ci comporte trois lettres différentes (Yod, He et Vav) mais quatre en tout puisque le H est répété. Ce phénomène du 3 (céleste) allié au 4 (terrestre) se retrouve souvent dans les traditions les plus différentes, comme la chinoise, et même dans la Lame 1 du Tarot "Le bateleur", puisque la table que l'on y voit n'a que trois piliers visibles sur quatre.

    L'autre explication que propose Bardet serait plus "surnaturelle" et non humaine, ce serait l'esprit de la langue arabe même, impulsé par l'Archange de ce peuple (voir la doctrine anthroposophique de Steiner sur les Archanges comme esprits des peuples dans la hiérachie angélique en neuf sphères de Denys l'Areopagite) qui serait cause de ce phénomène. Pour notre part nous choisissons plutôt la première alternative, l'intervention directe de Waraqa Ibn Nawfal, mais il faut dire que l'on sait peu de choses sur la formation de la langue et de l'alphabet arabe, on ne sait même pas quand il a atteint sa forme définitive...

    Résumons ce que nous déduisons pour l'instant des thèses, largement vérifiées, de Bardet, Théry et Bertuel : la création du Coran et du monothéisme arabe appelé Islam serait l'oeuvre d'un  ébionite appelé Waraqa Ibn Nawfal , rabbin de La Mecque à l'époque de la jeunesse de Mahomet : celui ci lui aurait été présenté par sa cousine Khadija, une juive (ébionite) âgée qui aurait épousé le jeune caravanier arabe. Le rabbin Waraqa Bin Nawfal ne serait représentatif ni du christianisme véritable, ni du judaïsme : il aurait pratiqué et enseigné un mélange de christianisme et de judaïsme talmudique assez désséché, niant l'Incarnation du Christ en Jésus et conservant sans les comprendre certains interdits juifs, comme celui de la consommation de viande de porc, ainsi que certains rites païens, comme Ramadan ou les processions autour de la Kaaba de La Mecque,qui est en fait une météorite très ancienne, objet de croyances idolâtres des sauvages ignorants, depuis les temps les plus reculés.

    Ce rabbin aurait hérité de la lecture des Prophètes un ressentiment envers son peuple et envers certains aspects importants du judaïsme véritable : il n'aurait plus compris la substance même des écrits des Prophètes, qui s'indignent envers le peuple d'Israel "à la nuque raide" et toujours révolté et désobéissant, mais en lui gardant toujours la possibilité (puisqu'il est le peuple élu) de revenir dans la Voie de YHVH, et sans le rejeter définitivement dans les "ténèbres extérieures" : par suite de cette incompréhension de l'équilibre (symbolisé par l'Arbre des Sephirot de la Qabbalah) entre Din-Gebourah (Rigueur) et Miséricorde (Hesed), il aurait gardé la rigueur et oublié la miséricorde (en ce qui concerne le peuple juif : par contre ces deux piliers furent conservés de manière "formelle", comme en témoigne la sourate Al-Fatiha)  ce qui  a  mené à l'antisémitisme coranique, puis à l'antisémitisme moderne, puis au nazisme, et enfin à l'antisionisme actuel qui n'est qu'un antisémitisme déguisé sous de faux prétextes.

    On voit donc que ce Waraqa Ibn Nawfal, qui est appelé tantôt juif , tantôt ébionite, et tantôt chrétien (notamment dans les sources islamiques) , a une importance tout à fait spéciale pour comprendre la naissance de l'Islam et l'origine du Coran.

    Or, si nous utilisons son nom, ou une des variantes de celui ci, comme mot clef dans une recherche Google, nous tombons sur des documents très surprenants, qui , à part bien sûr les sites islamiques bien connus, confirment les thèses de Bardet et Bertuel et même les dépassent, comme nous allons le voir....

    Une recherche avec comme mot clef "Waraq ben Nofel" mène à ce site : "L'Islam top secret" par David Abbasi :

    http://www.avairan.com/david-abassi-islam-iran.htm

    qui se livre à plusieurs révélations fracassantes et sensationnelles, voire même croustillantes touchant aux relations de Mahomet avec les femems, sur l'histoire secrète de l'Islam. Il ne saurait être question ici de faire une recension complète de ce site, ici je me limite à un passage en revue des différentes sources sur le Web, mais je dois quand même signaler qu'il mène à pas mal de pistes de réflexions intéressantes; ainsi il est souvent affirmé par les propagandistes islamiques que le Prophète était analphabète et pauvre, or ce site démontrer le contraire : il était riche, puissant et lettré. Le terme "omi" a été traduit à tort par "analphabète", en fait il désignait ceux qui n'étaient pas "gens du Livre" (page 21 du site).

    On y apprend aussi que Mahomet pendant son enfance a cotoyé plusieurs phénomènes anormaux, un peu comparables à ceux inventés par le mythomane Rael, fondateur de la secte des Raéliens : contact avec des extra-terrestres ou des êtres "non humains", voyages dans l'espace, contact avec des démons...

    on se dit que cela n'est pas très sérieux...et pourtant ceci est confirmé sur ce site :

    http://www.islamla.com/folie-muhammad-t2339.html

    citant une biographie de Mahomet par Ibn Ishaq, « Muhammad at Mecca » :

    "« …deux hommes vêtus de blanc sont venu me voir avec un bassin en or rempli de neige. Ils m'attrapèrent et ouvrirent mon corps puis ils prirent mon cœur, l’ouvrirent et en extrairent un caillot noir qu’ils jetèrent. Ensuite, ils lavèrent mon corps et mon cœur avec la neige jusqu’à ce qu’il soit pur ».

    Traduction de A. Guillaune d’Ibn Ishaq, « The Life of Muhammad », page 72 :

    « Son père [d’un des amis de Muhammad] me dit : « je crains que cet enfant ne se soit pris un coup, ramenons-le à sa famille avant que cela ne se voit »… Elle [la mère de Muhammad] me demanda ce qui c’était passé et ne me laissa pas en paix jusqu’à ce que je lui raconte. Quand elle me demanda si je pensais qu’il était possédé par un démon, je lui répondis que je le pensais. »

    Notons que la nourrice de Muhammad pensait qu’il était possédé. "

    Ce sont exactement les mêmes allégations (possession par des démons, contact avec des êtres mystérieux) que nous retrouvons sur le site "Islam top secret" !! voir aussi sur la jeunesse de Mahomet et la période de La Mecque :

    http://41.226.15.227/realites/home/Realites-Lire-Article?=&a=1120437&t=293

     

    au total : un "prophète" qui s'avère donc assez louche, et je dirais même assez diabolique... mais nous ne sommes pas au bout de nos surprises, et allons voir que l'Islam tient plus de la démonologie et du satanisme, comme le nazisme d'après les études érudites de Jean Robin et autres...ce qui confirme ce que nous affirmons ici depuis toujours !

    d'ailleurs Mahomet est il vraiment prophète ? ce blog assez objectif fait par un musulman sincère (cela existe !) clarifie bien les différentes positions sur le problème :

    http://tunisdivagation.blogspot.com/2007/03/mohamed-saws-est-il-vraiment-un-prophte.html

    mais continuons nos recherches sur google, cette fois en utilisant comme mots clefs : "Waraqa Ibn Nawfal" ou "Waraqa bin Nawfal"..

    alors là nous tombons sur du lourd, du très lourd !

    commençons par le site Wikipedia :  http://fr.wikipedia.org/wiki/Waraqa   qui confirme que :

    "Cependant, des recherches récentes tendent à faire penser qu'il était ébionite ou judéo-nazaréen. Il a présidé au mariage de Mahomet en tant que "prêtre nasraniy" (nazaréen)."

    Mais ce qui remporte la palme, ce sont les travaux érudits, d'un grand Savant islamologue, au dessus de tout soupçon de manque d'objectivité scientifique : le Dr Rafat Amari.

    Voir notamment les videos youtube et google :

    http://video.google.fr/videosearch?hl=fr&q=waraqa+bin+nawfal&um=1&ie=UTF-8&ei=QvXSSrW-KNT34AbX0bX4Dg&sa=X&oi=video_result_group&ct=title&resnum=6&ved=0CCQQqwQwBQ#


    et notamment celles (sous titrées en anglais) sur le "background" du rabbin ébionite Waraqa Bin Nawfal ....

    voir aussi  :  http://religionresearchinstitute.org/index_articles/ahnaf.htm

    sur la secte de Ahnaf (pluriel de Hanif) qui n'avaient rien à voir avec la prétendue religion originelle d'abraham, mais beaucoup avec les délires du gnosticisme et leur immoralité (sexuelle notamment). Dans cet autre article très argumenté, le Dr Rafat Amari, un des plus grands experts mondiaux sur l'Islam, révèle que Mahomet était issu d'une famille de sorciers et de mages noirs , obsédés par l'occultisme et ses cérémonies et cultes démoniaques, à base de sacrifices , de viols et de meurtres rituels  :

    http://religionresearchinstitute.org/Mohammad/occultism.htm

     http://religionresearchinstitute.org/Hajj/umra.htm

    Selon le Dr Amari, Waraqa Ibn Nawfal pratiquait un culte ébionite inspiré largment par les doctrines gnostiques de Simon le Mage et leurs ignominies sexuelles ; rappelons que  les gnostiques se divisaient en deux groupes quant au choix du genre de vie que les fidèles doivent mener dans le monde (par contre pour ce qui est des dogmes et des cosmologies et théologies ils se rejoignaient), les uns pratiquant une ascèse totale quant au sexe, les autres se livrant à l'amour libre en public de manière éhontée et allant même jusqu'à pratiquer des cérémonies calquées sur le christianisme, où le "culte" consistait à avoir des rapports sexuels en groupe, et où l'hostie était la semence éjaculée, que les couples amenaient vers le prêtre officiant étalée sur la paume de leurs mains !

    C'est ce second courant gnostique, analogue à ce que l'on nomme chez les occultistes "voie de la main gauche" , qui a inspiré les courants sabéens , ébionites et nazaréens arabes, et la secte des Ahnaf, dont faisaient partie Mahomet, Khaddija, Waraqa et tous leurs compagnons, avait pour habitude de déambuler autour de la Kaaba dans une nudité totale, et de se livrer au coÏt collectif .

    Une telle mentalité vicieuse et débauchée, inculquée à Mahomet et à ses compagnons les premiers musulmans, imprégna évidemment les coutumes de l'Islam qui est né de ces sectes et explique les dérives terribles qui sont attestées par tous les historiens sérieux, notamment la coutume chez les guerriers de l'Islam de se partager le "butin sexuel", entendez les femmes , les fillettes et même les garçonnets, car la pédérastie était évidemment très commune dans ces tribus non civilisées.

    Il est même quasiment certain que de dégoutantes pratiques zoophiles devaient exister  dans cette secte des Ahnaf : le grand chercheur Pierre Gordon en a révélé le sens spirituel initial, qui conisistait en ce qu'un prêtre officiant déflorait une vestale en étant revêtu de peaux de bête, ce qui devait symboliser l'humanisation progressive des tribus par le biais de l'initiation (dans les anciens temps, initiation= éducation). Mais ce sens se perdit très vite, et on en vint à assister à des pénétrations sexuelles d'officiants et d'officiantes par des animaux réels : Hérodote mentionne une telel scène en Egympte entre un bouc et une prêtresse, devant une assistance de plusieurs milliers de personnes !

    Dans ces conditions, on peut s'interroger sur la nature véritable initiale de l'aïd du mouton !

    il est en tout cas attesté par le Dr Amari que Waraqa, le gourou de Mahomet, qui sur la demande de sa cousine Khadija persuada celui ci qu'il était le prophète d'Allah (un ancien dieu païen), se vantait de pratiquer des viols régulièrement. quant à Khadija, il est connu que c'était une femme de mauvaise vie, nymphomane et devenue tenancière de harem (= bordel) lorsqu'elle jeta son dévolu sur Mahomet, de 25 ans plus jeune qu'elle  !

    Avec de tels "fondateurs", qui de nos jours n'auraient pas manqué de prendre des charters réguliers pour les bordels de Thaïlande, comme les riches saoudiens actuels (mais pas pour se contenter de boxeurs de 40 ans, eux !), il n'est pas étonnant que l'Islam soit devenu ce qu'il est, et Allah un dieu sanguinaire et irrationnel, soit le meilleur symbole de Satan, comme l'explique très bien ce site :

    http://godofreason.com/new-page-17.htm

    Quant au Coran, il est assuré que Waraqa Ibn Nawfal a pris la part prépondérante dans sa composition ; fut il seul ? rien n'est moins sûr, et l'on trouve ici ou là dans la littérature les noms des fieffés gredins qui ont sans doute collaboré avec ce psychopathe.

    Le site Wikianswers suivant :

    http://wiki.answers.com/Q/What_are_the_opinions_on_who_wrote_the_Koran

     donne la liste suivante d'auteurs ayant participé à sa rédaction , d'après les indications du grand Savant Abul Kasem  ( http://www.wikiislam.com/wiki/Abul_Kasem_(former_Muslim ) :

    "Imrul Qays-an ancient poet of Arabia who died a few decades before Muhammad's birth

    Zayd b. Amr b. Naufal-an 'apostate' of his time who preached and propagated Hanifism

    Labid-another poet

    Hasan b. Thabit-the official poet of Muhammad

    Salman, the Persian-Muhammad's confidante' and an advisor

    Bahira-a Nestorian Christian monk of the Syrian church

    Jabr-a Christian neighbour of Muhammad

    Ibn Qumta-a Christian slave

    Khadijah-Muhammad's first wife

    Waraqa-Khadijah's cousin brother

    Ubay b. Ka'b-Muhammad's secretary and a Qur'an scribe

    Muhammad himself

    There were other parties involved too. They were:

    The Sabeans

    Aisha-Muhammad's child bride

    Abdallah b. Salam b. al-Harith-a Jewish convert to Islam

    Mukhyariq-a Rabbi and another Jewish convert to Islam "

    et sans doute d'autres !

    De toutes façons, l'important est de reconnaitre la certitude de la nature sectaire , satanique et "gnosticiste" des sectes qui ont convergé dans la création de ce qui est devenu la secte planétaire de l'Islam (avec les deux têtes de l'hydre : sunnisme et chiisme).

    De nombreuses autres sources existent sur le web; il faut maintenant que tous les hommes de bonne volonté prennent connaissance de ces vérités maintenues cachées depuis 14 siècles et les diffusent largement ... ce n'est qu'à cette condition que le pire pourra être évité, et encore n'est ce pas sûr!

    Le cocktail "explosif" entre l' occultisme et ses mythologies scabreuses d'une part, l'antisémitisme d'autre part, et enfin les rituels sexuels sataniques, a déjà permis à la Bête à deux cornes, le nazisme, d'émerger, et de menacer l' existence même de la civilisation.

    Il se retrouve, comme nous venons de l' expliciter, au coeur même de l'Islam et de ses différentes sectes (au nombre de 73 d'après un hadith), cet Islam qui prétend réaliser la prophétie du Prophète de la conquête de rome (c'est à dire de l'Occident) à la fin des Temps et de l'imposition à toute l'humanité de la Loi d'Allah:

    http://www.rebelles.info/article-la-conquete-de-rome-sera--pacifique--selon-tareq-oubrou-37365423.html

     A ceux qui voudraient le nier, une objection viendra facilement aux lèvres : celle du prétendu puritanisme islamique, visible dans le voile, la burqa, la peine de mort en cas d'adultère ou de rapports sexuels illégitimes.. l'Islam se présente plutôt comme la voie providentielle du salut pour un Occident sceptique, nihiliste, déboussolé et sombrant dans la pornographie et la fornication généralisée...

    or il est très facile de répondre à cela :

    Jamais la  Loi et la peur de la punition ne permettront de venir à bout de la débauche et du nihilisme, bien au contraire ces solutions faciles ne font qu'attiser le feu de l'enfer qui brûle dans le coeur des prédateurs sexuels comme dans celui des simples "libertins" (comme ils se nomment de façon "noble").

    Il est bien connu que des pays comme l'Arabie saoudite, l'Iran, ou le Pakistan, connu pour la rigueur apparente de leur législation et de leurs moeurs, voient se développer dans le secret des alcôves des pratiques et des coutumes bestiales, dont font les frais par exemple les servantes originaires des Philippines employées dans les pays du Golfe...

    Seule la spiritualité véritable de la religion fondée sur l'Amour , la liberté de conscience et la Raison, c'est à dire la religion philosophique, celle du Dieu des philosophes et des savants, peut permettre d'en finir avec le nihilisme occidental et mondial actuel, qui est indéniable...

    Et c'est bien là un point sur lequel nous rejoignons tout à fait Jean-Gaston Bardet, même si celui ci voit cette religion comme au dessus du rationalisme qui reste selon lui humain, trop humain...

    reste qu'en attendant une hypothétique conversion massive (qui ne saurait venir que de la liberté des individus) à cette religion philosophique, je suis heureux de faire part de la création d'une association "Vérité, valeurs et démocratie" pour lutter contre l'islamisation des esprits et des lois :

    http://www.bivouac-id.com/2009/10/11/une-grande-nouvelle-formation-dune-association-pour-nous-defendre-contre-lislam-verite-valeurs-democratie/

    et voici  encore d'autres sites intéressants dont je recommande l'examen critique :

    http://www.theologyweb.com/campus/showthread.php?t=64088&page=2

     

     http://www.answering-islam.org/Quran/Sources/waraqa.html

     http://www.faithfreedom.org/Articles/AbulKasem41205.htm (long article d'abul Kasem sur les auteurs du Coran)

     http://www.faithfreedom.org/forum/viewtopic.php?t=15744

     

     


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