• http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/snow.jpg il neige

    et

    il fait froid

    http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/between.jpg

    nous sommes en hiver
    je suis sure

    qu'est-ce qu'on fait en hiver?
    reste a la maison
    boit du thé

    et joue avec des flocons
    étant nu


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  • je suis folle de toi !


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  • http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/keyonredframed.jpg

    aujourd'hui
    j'ai trouvé la clef à la salle de bains

    mais c'etait plus grande pour moi
    ou je suis trop petit pour ce monde

    j'habite en ville des boutons
    le rouge là dans l'avant est le mien

    http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/buttontownframed.jpg

    quoi qu'il en soit
    je prenais ma photo dans le miroir
    quand...

    http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/lurkingbehindthedoor.jpg

    une paire de mains géantes est apparue derrière la porte
    et j'ai crié

    http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/gianthands.jpg

    ainsi j'ai couru et ai couru et ai couru
    et je ne me suis pas arrêté encore

    mais je sais que
    pendant un jour pas trop loin 
    ces mains me saisiront et feront avec moi
    ce qu'elles ont été faites pour faire


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  •                                                    http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/asylum.jpg

    en route d'une cité
    sur le voie d'eau
    un bateau glisse

    sur le chemin à une certaine ville insignifiante
    sur les rivages de l'est de l'Allemagne
    les yeux d'un certain bâtiment m'ont montré du doigt
    viens plus étroitement, amour
    viens
    entrent dans plus étroitement mes entrailles
    que je serai l'asile de vos os fatigués
    le vert ciel le vert herbe 
    prenez-moi à la maison


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  • Annabel Lee

    Edgar Allan Poe

    Jadis, il y a de cela de nombreuses années,
    Vivait au royaume de la mer
    Une jeune fille dont sûrement vous vous souvenez,
    Qui se nommait Annabel Lee.
    Elle ne pensait à rien d'autre désormais
    Qu'à m'aimer et de moi être aimée.

    J'étais encore enfant, et elle tout autant,
    Dans ce royaume de la mer.
    Mais, nous nous aimions d'un vrai amour, tant et tant,
    Moi et mon Annabel Lee,
    D'un amour que les séraphins ailés du ciel
    Nous enviaient jalousement, à moi et elle.

    C'était pour cette raison qu'il y avait longtemps,
    Dans ce royaume de la mer,
    Qu'un vent furieux souffla d'un nuage, emportant
    Ma bien belle Annabel Lee.

    Si bien que l'aîné des siens vînt me la ravir
    Pour l'emmener loin, très loin de moi,
    Et la mettre en sépulture pour l'ensevelir
    Dans le royaume de la mer.

    Les anges, privés d'un tel bonheur au paradis,
    S'en furent en nous enviant, elle ainsi que moi.
    Oui, la vraie raison en était (comme chacun le dit
    Dans ce royaume de la mer)
    Qu'un vent furieux se déchaîna la nuit tombée,
    Causant la mort d'Annabel Lee.

    Notre amour était de loin plus fort que l'amour
    De tous ceux qui étaient bien plus âgés que nous,
    De beaucoup d'entre eux qui étaient plus sages que nous;
    Et ni les anges qui rayonnent dans les sphères édéniques,
    Ni les démons qui hantent les abysses sataniques,
    Ne peuvent jamais dissocier mon âme de l'âme
    De la belle Annabel Lee.

    Jamais la lune n'a brillé sans qu'elle m'ait fait voir
    La bien belle Annabel Lee,
    Ni les étoiles sans qu'elles m'aient laissé entrevoir
    Les grands yeux d'Annabel Lee.

    Ainsi, toute la nuit, je reste couché près
    De mon amour, mon amour, ma vie, ma fiancée,
    Dans son sépulcre au large de la mer,
    Dans sa tombe exposée aux mugissements de la mer.
                                                

                               http://i6.photobucket.com/albums/y215/Marinkel/trauer.jpg


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