• Cet ouvrage constitue une exceptionnelle "photographie" de la ville de Bougie en Algérie à la fin du XIXème siècle. Il aborde tous les aspects et est magnifiquement illustré de 33 gravures réalisées par l'auteur, l'Archiduc Louis Salvator de Habsbourg. Artiste, aventurier, homme de lettres et passionné de nature, il était tombé amoureux de ce petit coin d'Afrique, tout comme il l'était des Baléares où il vivait.


    La traductrice, Viviane Jambert, descendante de Bougiotes et passionnée de langues et civilisations étrangères, a réalisé un travail remarquable, mené avec enthousiasme, rigueur et minutie, qui permettra à chacun de vous de découvrir la ville de Bougie et ses alentours tels qu'ils étaient à la fin du siècle dernier.


    La préface, écrite par Jacques Augarde, ancien ministre et dernier maire français de Bougie, constitue un excellent résumé de la vie de l'Archiduc Louis Salvator et de l'histoire de Bougie.


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    1845

    15 juillet .-Théophile Gauthier part pour l'Algérie avec Noël Parfait.


    Il quitte Marseille à bord du Pharamond et arrive à Alger le 16 en fin d'après-midi. Il sera guidé dans Alger par un officier de spahis rencontré sur le bateau, par le fils de Joseph Lingay et probablement par Ausone de Chancel, un ancien Jeune-France.


     1948


    6 août . -Gautier, sans doute écoeuré par les événements, désire se fixer comme colon en Algérie et fait une demande au ministre de la guerre d'une concession de quatre-vingt-dix-neuf hectares dans la vallée de Zerhamma dans le périmètre de Philippeville. La demande est restée à l'état de brouillon.


    22 juillet. -Il assiste à une rerprésentation de la comédie Le Maître de Chapelle, de Sophie Gay, en présence du maréchal Bugeaud..



    23 juillet. -Gautier et N. Parfait, à qui le maréchal Bugeaud a proposé de l'accompagner dans son expédition en Kabylie, quittent Alger pour Dellys par bateau, avec l'état-major, et " un peintre-capitaine ", Baccuët, et rejoignent le corps expéditionnaire le 24 à Ain el Arbah. Gautier est enchanté (112).


    23 juillet-5 août. -Déroulement des opérations dans les montagnes de Kabylie, un paysage dont Gautier a reçu et gardé une forte impression : il les évoque encore en 1865 dans Quand on voyage, " Florence " (113).


    De retour à Alger, il fait connaissance d'Ernest Reyer le musicien, qui viendra faire carrière à Paris en 1848 et collaborera avec Gautier. Une excursion à Blidah organisée par Bourbaki lui permet d'assister aux étranges cérémonies des Aïssaouas.



    14-19 août. -Excursion par mer à Oran, où Gautier et Parfait rencontrent Louis de Cormenin venant d'Espagne ; ils rentrent avec lui à Alger.



    21 août. -Gautier quittent Alger par mer, jusqu'à Philippeville ; de là, ils gagnent Constantine à cheval. Ils visitent la ville guidés par l'ingénieur qui a dressé les plans et Gautier en gardera un inoubliable souvenir ; il y assiste à la danse des Djinns.


    29 août. -Gautier et Parfait quittent Alger à bord du Charlemagne.



    31 août.- Arrivée à Marseille, retour nuancé de tristesse (115).


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    1er janvier. L'Almanach du Jour de l'An, petit messager de Paris, annonce la publication pour ce mois de janvier du Voyage pittoresque en Algérie ; Alger, Oran, Constantine, la Kabylie, par Th. Gautier. Pressé par son éditeur Hetzel, Gautier en commença la rédaction, vingt-quatre pages furent imprimées, quelques feuilles furent encore tirées en épreuves, ainsi que les vignettes sur bois exécutées d'après les dessins de Gautier (121).


    Printemps. -Hetzel envoie à Gautier " une épreuve de l'Algérie tout entière " et lui demande de remettre le lendemain le texte du prospectus destiné à annoncer la publication du Voyage pittoresque en Algérie, lequel prospectus fut remis et imprimé


    12 novembre. -Première au théâtre de la Porte Saint-Martin de La Juive de Constantine, drame anecdotique en cinq actes et six tableaux, écrit en collaboration avec N. Parfait, un mélodrame directement inspiré par le voyage en Algérie : cf l'article de Gautier sur sa pièce dans La Presse du 16 novembre ; ce fut un échec

    7 août 1862 Gautier part pour l'Algérie, invité par la Compagnie du chemin de fer à l'inauguration de la ligne Alger-Blidah.

    15 août. - Gautier assiste à l'inauguration, qui a lieu le jour de la fête de l'Empereur.


    22 août. - Gautier est de retour à Paris.


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    Lors de la conquête de 1830, ce sont bien sûr des peintres et des illustrateurs qui accompagnent l'armée d'Afrique. Avec le développement du chemin de fer, la photographie trouve une terre d'élection en Algérie. Les oasis de Biskra et de Touggourt, la Kabylie et les dromadaires, mais aussi la Casbah et les odalisques, tout ce qui est typique, exotique rencontre la faveur des opérateurs. La mode est aux cartes postales comme aux récits de ces écrivains tombés amoureux fous de ce pays, André Gide, Isabelle Eberhardt, Henry de Montherlant. Un ouvrage qui nous plonge dans l'histoire littéraire et culturelle de l'Agérie. Née en 1944 à Oran, Elisabeth Fechner est journaliste.



     SDM
    Un voyage au coeur de l'Algérie française (1830-1962) qui se traduit comme l'histoire du reportage photographique dans ce pays. Peu à peu, les peintres et illustrateurs accompagnant l'armée des années 1830 font place à la photographie, de plus en plus considérée comme un art et une façon de faire la promotion touristique, avec l'arrivée du chemin de fer. En parallèle avec des citations d'écrivains dits algérianistes.



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