• Juba 1er, s'allie à Pompée contre César et se suicide avec ses alliers romains, Scipion et Caton après la défaite de Thapsus en 46 avant J.C.

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  • Nationalité : Berbère.

     Roi de Mauritanie, né vers 52 av. J.C., mort vers 23/24 ap. J.C., à l'origine du nom Euphorbe, en référence à son médecin grec, Euphorbos (nom conservé et validé par Linné en 1753).
    Son père, Juba 1er, s'allie à Pompée contre César et se suicide avec ses alliers romains, Scipion et Caton après la défaite de Thapsus en 46 avant J.C. Emmené à Rome, le futur Juba II est élevé à la cour d'Auguste et épouse Cléopâtre Séléné, la fille d'Antoine et Cléopâtre.
    En 25 avant J.C., il reprend, avec l'accord d'Auguste, la couronne de Mauritanie (qui ne se confond pas avec l'actuelle Mauritanie, mais est plus proche de l'actuel Maghreb). Roi éclairé et cultivé, il développe l'activité économique, les échanges commerciaux et culturels, les explorations lointaines, les arts et les sciences.
    Il fait notamment explorer les Iles Canaries et Pline lui attribue la découverte de l'île de Madère. Il fait venir des artistes et scientifiques grecs et on lui attribue l'écriture de nombreux manuscrits (dont une "Description de la Libye") qui, tous, ont été perdus. C'est dans un de ces manuscrits qu'aurait été pour la première fois donné le nom d'Euphorbe, signifiant également en grec "bien nourri", à une plante grasse aux propriétés laxatives qui devait être Euphorbia resinifera.

    Son fils et successeur Ptolémée de Mauritanie poursuivit la même politique que lui. Juba II reste, certainement, l’une des figures les plus incontournables du savoir au début de notre ère. Ptolémée de Mauritanie fut assassiné en 40 à Lyon par son parent Caligula et l'Empire Empire romain reprit le contrôle direct de la Mauritanie.

     


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  • Jugurtha, petit-fils de Massinissa

     

    ISalluste a écrit la « Guerre de Jugurtha » vers les années 42-40 avant Jésus Christ, alors qu'il était âgé de quarante-six ans environ et qu'il s'était retiré de la vie politique après son dernier poste de proconsul dans la toute dernière province que Rome venait d'annexer : l'Africa Nova

     

     

     

    Salluste entreprend son récit, comme dans une pièce dramatique, en nous présentant les personnages et les protagonistes du drame qui va se jouer en grande partie sur la terre africaine. Il met l'accent, dès le départ, sur le problème fondamental qui est, à ses yeux, la trahison du parti de la noblesse à Rome, qui n'a que « mépris pour la vertu et la chose publique ». Avant d'en arriver au personnage qui s'opposera à Rome, entre 118 et 105 avant Jésus-Christ, Salluste fait un bref rappel de la situation antérieure :

     

    …« Lors de la seconde Guerre punique, dans laquelle le chef des Carthaginois, Hannibal, avait porté à l'Italie le plus rude des coups qu'elle avait eu à subir depuis l'établissement de la puissance romaine, Massinissa, roi des Numides, admis à notre alliance par Publius Scipion que ses exploits avaient fait surnommer l'Africain, s'était signalé par des faits d'armes multiples et brillants. Le peuple romain l'en récompensa après la défaite des Carthaginois et la capture de Syphax, souverain d'un vaste et puissant empire africain, en lui faisant don de toutes les villes et de toutes les terres qu'il avait conquises. Aussi Massinissa nous garda-t-il toujours une amitié fidèle et indéfectible. Mais son règne finit avec sa vie. Son fils Micipsa fut seul à lui succéder, la maladie ayant emporté ses frères Mastanabal et Gulussa. Micipsa fut père d'Adherbal et de Hiempsal. Il recueillit dans son palais le fils de son frère Mastanabal, Jugurtha, laissé par Massinissa dans une condition inférieure parce qu'il était né d'une concubine, et lui donna la même éducation qu'à ses propres enfants. » (Bellum Jugurthinum, V). …

     

     Pour en savoir plus ->http://www.mondeberbere.com/civilisation/histoire/jugurtha.htm


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  • Massinissa
    vers 240 avant J-C  - vers 149 avant J-C

     

    Vers la fin du troisième siècle av. J.C., apparaît un descendant de la dynastie massylienne ( La Massylie est une partie de la Numidie : actuellement la partie orientale de l'Algérie et la partie occidentale de la Tunisie), Massinissa, fils de Gaia, roi dépossédé des terres de ses ancêtres par le Masaesyle Syphax.
    Pour récupérer cet héritage, Massinissa combat en Espagne en 206 av. J.C. aux côtés des Carthaginois, contre les Romains, alliés de Syphax. Sorti vainqueur du conflit (capture de Syphax en 203 et bataille de Zama, à la frontière algéro-tunisienne, où est défait le Carthaginois Hannibal), Massinissa emploiera son long règne (203 à 148 av. J.C., soit 56 ans) à agrandir son royaume avec la bienveillance de Rome, aux dépens de la Massésylie, à l'ouest, et de Carthage, à l'est.
    Massinissa un personnage vigoureux qui, sans pour autant dédaigner les fastes de son palais de Cirta (Constantine), chevauchait encore aux côtés de ses cavaliers, par tous les temps, alors qu'il était octogénaire, et laissa une nombreuse progéniture ; il organisa une puissante armée, mit en valeur le sol, noua des relations avec le monde méditerranéen (péninsule ibérique, Rome, Athènes, Rhodes, Délos) et frappa monnaie à la façon des monarques (hellénistiques). Il laisse encore le souvenir du premier souverain qui unifia la quasi-totalité de l'Afrique du Nord en un Etat organisé.
    Source "Mémoires d'Algérie"

     

     

     


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