• Chaîne

    Je ne devrais pas mais ça me rassure que d'autres personnes ici-bas aient vécu des choses semblables aux miennes. Je me sens tout à coup moins seule. Le fardeau est moins lourd. L'espoir est plus grand.

    J'ai rêvé à des mains. Partout. Des traces dans une fenêtre. Une main qui repose. Des mains qui se tiennent et font une farandole. Les dix doigts d'une main, comme les branches d'une étoile. Puis une trace, indélébile, sculpture dans le ciment.

    C'est l'hiver et je porte des gants.

  • Commentaires

    1
    Vendredi 28 Octobre 2005 à 07:05
    Le poème éploré se lamente
    "Dans sa création le poëte tressaille ; Il est elle; elle est lui; quand dans l'ombre il travaille, Il pleure, et s'arrachant les entrailles, les met Dans son drame, et, sculpteur, seul sur son noir sommet Pétrit sa propre chair dans l'argile sacrée ". On part toujours seul, mais pour l'instant on est ensemble...
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