• Voici ce qui dit Lucien Putz, l'auteur de Les tambours de Louis, à propos des lectures qu'on a montées le 11 avril dernier à partir d'extraits de son livre...

    Merci aux Brigadier et Brigadières d'avoir été avec moi dans l'aventure. Rendez-vous le 16 mai au CC d'Athus pour les prochaines.

    Merci à Jean-Claude pour l'énergie et l'idée. Merci à Lucien Putz.

     
    Comme quoi, on a raison d'agir! 


    Les Brigades d'Interventions Poétiques ont encore frappé

    Jusqu'au 11 avril dernier, je pensais qu'une présentation publique de textes destinés plutôt à la lecture dans la sphère privée devait forcément avoir quelque chose de figé, et provoquer dans l'assistance davantage de toussotements polis que d'émotion. J'ai changé d'avis depuis le raid des Brigades d'Interventions Poétiques de la Compagnie de théâtre-action « Le grand asile », assisté de Jackie Carême (batterie, accordéon), sur le Centre Culturel d'Athus-Aubange. Quelle leçon! Quelle force! Les textes fusaient de toute part, sans crier gare, lancés, jetés, échangés par les comédiens disséminés dans le public. Au-delà de l'émotion ressentie en entendant mes textes ainsi balancés (dans les deux sens du mot anglais swing : agités et swingués) Le résultat ne s'est pas fait attendre: le public était pris dans le tourbillon, et la discussion entre Jean-Claude Feite, animateur du CAGL, le public et moi-même a pris un relief et des couleurs qu'elle n'aurait pas eus sans l'attaque des Brigades.
    Dans l'époque où nous vivons actuellement, faite d'apathie réelle et de colère encore virtuelle (voir par exemple le thème de la dernière Foire du Livre de Bruxelles : « Les mots en colère »), le théâtre-action est plus que jamais nécessaire, il n'est pas un souvenir de plus de Mai 68, fêté à tort et à travers ces derniers temps, comme l'expo 58 d'ailleurs, mais l'un des instruments d'un réveil... Pour un mai 2008, c'est trop tard, mais bon, il y a d'autre mois dans l'année, et il y a d'autres années. Tout ça, ça se travaille, et le théâtre-action est un bel outil ! Et ceux qui penseraient ne fût-ce qu'une seconde, que je rêve d'un nouveau Mai ou, pire, d'un nouvel Octobre (beau mois aussi, finalement), je veux les rassurer : quand je parle de réveil, je pense à un réveil de l'émotion, la vraie, la forte, l'authentique... quant à ce que cela implique, je n'ose l'imaginer...
    Pour plus d'informations sur les Brigades d'interventions Poétiques de la compagnie de théâtre-action « Le grand asile », voici le lien : http://users.skynet.be/legrandasile

    Pour revenir à cette soirée, nous avons vécu d'autres moments forts, notamment grâce à trois interventions. Celle de Jean-Luc Geoffroy, écrivain et responsable du Service du Livre Luxembourgeois, ventriloque (oui, oui) et musicien amateur qui ... a très bien connu le musicien Louis, dont il est question dans mon livre. Jean-Luc Geoffroy a souligné la grande humanité et la générosité de cet homme qui tient à rester dans l'anonymat, et qui a toujours - et encore maintenant - voulu tout donner à ceux qui ont voulu le suivre.
    Je veux mentionner également les commentaires pertinents de Jean-François Poncin, membre-fondateur et cheville ouvrière du Longwy-Jazz-Action qui, à une certaine époque, a donné du souffle à une région moribonde en y invitant les grands du jazz comme Dexter Gordon, Archie Shepp, Horace Parlan, Steve Lacy, Mal Waldron, Lee Konitz, et beaucoup d'autres.
    Et enfin une courte et émouvante intervention de Doc' Joe qui n'était pas venu pour le livre mais pour écouter et accompagner à l'harmonica le chanteur de blues irlandais Carl Wyatt (http://www.iol.ie/~roadman) et qui a ...reconnu le vrai Louis en écoutant les textes et l'entretien, car il fut brièvement l'un de ses élèves !
    Je remercie Jean-Claude Feite, animateur du CAGL, organisation régionale d'éducation permanente du Sud-Luxembourg, d'avoir eu l'idée de cette soirée, et de l'avoir animée. Je lui suis reconnaissant de m'avoir fait découvrir le grand écrivain Hubert Juin, que je ne connaissais que de nom, et qui est originaire d'Athus. Le centre culturel où nous nous trouvions était à l'origine un cinéma, tenu par les grands-parents d'Hubert Juin ! Et après avoir lu son roman « Le repas chez Marguerite » et m'être documenté sur son œuvre et ses luttes, je peux dire qu'il fait partie des écrivains qui me sont proches.

    Source :  http://www.lestambours.blogspot.com/



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  • Ma « petite sœur » Xu Na est à nouveau enfermée dans une prison en Chine. 

    Sauvons-la !!!!!

     

    Bonjour, je m'appelle Marianne Lefebvre et suis animatrice au CAGL (Centre d'animation globale du Luxembourg)

    Je voudrais vous parler de « ma petite sœur »Xu Na qui vient à nouveau d'être arrêtée et mise en prison à Beijing(Chine) . Je suis bouleversée mais si vous signez la pétition que je vous propose, peut-être la sauverons-nous.

    Comment j'ai connu Xu Na ?

    Après être allée en Chine à plusieurs reprises (en 1975 et en 1978), je suis partie à deux reprises travailler en contrat local. C'est en 1990, que je rencontre Xu Na (22 ans, née à Chanchun,le 8 novembre 1968), diplômée en littérature anglaise de l'université de Beijing et Yu Zhou (24 ans, né le 20 mai 1966), diplômé en littérature française de la même université. Ceux-ci deviennent des amis très proches que nous rencontrons tous les jours. Yu Zhou va alors jouer un rôle très important dans la vie de notre famille puisque c'est lui qui va nous servir d'interprète dans la longue adoption de notre petite fille. C'est lui qui nous a soutenu dans les dédales de l'administration chinoise et la justice, c'est lui qui a parcouru plus de deux mille kms en train avec moi (en me faisant passer pour sa femme), pour retrouver une trace de la mère biologique de ma fille, trace que le tribunal exigeait. Pour moi, il était mon petit frère et Xu Na, ma petite sœur.

     

    Nous nous rencontrons encore en 94 et 98 au cours des vacances. Na était devenue peintre, et Yu Zhou s'essayait à la chanson après avoir été guide et avoir fait du commerce sans succès.

    C'est à cette époque qu'ils nous ont parlé de leur attirance pour le mouvement Falun Gong (mouvement religieux se basant sur des pratiques de Qi Gong), qui quant à nous ne nous attirait nullement.

    En juillet 2001, ma fille aînée repart pour un périple en Chine, elle rencontre Yu Zhou, Na vient d'être arrêtée pour détention de propagande de Falun Gong. Ma fille est profondément choquée par l'état physique de Yu Zhou qui vient de sortir de prison, il a des difficultés pour marcher mais ne dit rien  sur ce qu'il a subi.

    Et puis quelle ne fut ma douleur quand j'apprends il y a quelques semaines sur le site du mouvement Falun Gong que mon ami Yu Zhou vient de mourir le 6.février.2008, après avoir été arrêté à Beijing le 26 janvier 2008 avec Xu Na .et jeté à nouveau en prison. Les Chinois prétendent, selon les informations de Falun gong, qu'il est décédé suite à un diabète en faisant une grève de la faim. L'autopsie demandée par la famille a été évidemment refusée. Na n'a pu suivre ses obsèques et a été remise en prison immédiatement.

    Yu Zhou et Xu Na sont-ils dangereux, sont-ils des criminels ? Il est évident que non. Par contre le gouvernement chinois n'en démord pas, pour lui, mes amis chinois devaient être maintenus hors de portée des occidentaux parce que tous deux sont connus : l'une peintre célèbre, l'autre chanteur dans les hôtels internationaux. C'est le propre d'une dictature féroce qui atteint non seulement les Tibétains dont on ne cesse de nous parler mais aussi les intellectuels et autres gens qui ont besoin de spiritualité, de même que les travailleurs, syndicalistes et autres qui se révoltent contre des conditions de travail déplorables.

    Xu Na a été condamnée à cinq ans de prison en novembre 2001. Selon le site de Falun Gong, elle a été détenue dans le camp de travail pour la jeunesse à Tuanhe et dans la prison des femmes à Beijing où elle a enduré toutes sortes de tortures et été soumise à un travail forcé intensif. Elle aurait été passée à tabac de multiples fois dans une petite cellule, une fois par huit prisonniers en même temps. Ils l'auraient forcée à s'asseoir dans la position du lotus avec son corps ligoté. Elle aurait été privée de sommeil, laissée à geler dans la neige, et n'aurait pas été autorisée à se laver pendant plus d'un mois, parmi d'autres tortures.

    Xu Na a aujourd'hui près de quarante ans. Elle  est de nouveau enfermée au Centre de détention de Beijing (la 7ème branche où se trouvent les pires criminels).

     

    Xu Na doit être sauvée.

     

    Vous pouvez signer la pétition qui sera envoyée aux autorités chinoises et qui se trouve sur http://www.lapetition.be/en-ligne/sauvons-xu-na-2175.html

     

    Pétition : sauvons Xu Na

    Xu Na est en prison à Beijing parce qu'elle est une praticienne de Falun Gong. Son mari Yu Zhou un chanteur et musicien a été tué par la police de Beijing en janvier 2008.Na est peintre, une femme très sensible et est actuellement âgée de 40 ans. Nous demandons au gouvernement chinois de la libérer et de laisser les gens en Chine croire en ce qu'ils désirent, que ce soit une religion ou d'autres idées. Nous voulons que Na soit libre car elle n'a rien fait d'illégal, elle a seulement exprimé ses propres idées sur la vie et pratiqué la religion en laquelle elle croit. Xu Na doit être relâchée immédiatement et sans conditions. Elle ne doit pas être torturée ou maltraitée. Ses conditions de détention doivent être améliorée. Elle doit pouvoir recevoir régulièrement les visites de sa famille
    Elle doit avoir accès à un avocat et à un traitement médical si son état de santé le nécessite. Elle doit faire partie des prisonniers dont on discute lors des discussions internationales. Les autorités chinoises doivent fournir plus d' informations concernant son statut.

    Un site a aussi été créé en leur hommage où se trouve aussi la même pétition et des photos http://cosmoseternel.canalblog.com/

    Faites circuler ce texte et sa pétition  Merci

     

     


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  • La lutte...

    Il est évident que ici comme ailleurs notre vie est cadenassée. Ici par le chômage, la bagnole, la baraque...bref, les thunes. Système répressif à lui tout seul qui n'a même pas besoin des armes.

    Ne nous reste plus que notre langue bien pendue sans compter nos p'tits poings nus, nos jambes, notre sexe, notre cervelle...Notre être.

    C'est peu. C'est beaucoup.

    Souvent la lutte est à l'intérieur de soi aussi. Remettre en question son petit 'quant à soi', ne pas se reposer sur ses lauriers, détecter même en soi les schémas dominateurs (y en a certain qui...hein...devraient se servir de cette maxime comme miroir tous les matins). Passer par là, reconnaître ses faiblesses, son piteuse état mental, social...Ca n'empêche pas EN MEME TEMPS d'être critique, de vouloir autre chose que cette becquée pourrie qu'on me force à avaler tous les jours!

    Je ne suis pas un modèle du genre, je ne changerai rien dans le monde mais bien que parfois j'ai d'énormes doutes quant aux actions auxquelles je participe, bien que parfois la dépression profonde et le repli sur soi me guette, je lutte...

    Oui, comme je l'entends ('core heureux, non, mais!).

     

    J'ai une pelle et une pioche contre un mur de béton.

    Je sais que, au moins, je ne suis pas toute seule.

     


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  • - Quoi? - L'Eternité

    C'est la Mer mêlée au soleil. 


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  • Suffit d'écouter la musique...

    Rien que ça, danser; les petits éclats de sourires accrochés à nos coeurs.


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