• Sigmund Freud

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    - L'homme a un instinct sadique, et la femme un instinct masochiste, lesquels sont inconscients, donc incontrôlables.

    - Etre normal, c'est aimer et travailler.

    - L'opposé du jeu n'est pas le sérieux mais la réalité.

    - L'accumulation met fin à l'impression de hasard.

    - Quand on m'attaque, je peux me défendre ; mais devant les louanges, je suis sans défense.

    - Au commencement des temps, les mots et la magie étaient une seule et même chose.

    - S'il est librement choisi, tout métier devient source de joies particulières, en tant qu'il permet de tirer profit de penchants affectifs et d'énergies instinctives.

    - L'humour ne se résigne pas, il défie.

    - Les femmes, c'est le continent noir.

    - Les qualités de l'objet sexuel, nous les nommerons : excitantes.

    - Faute de pouvoir voir clair, nous voulons, à tout le moins, voir clairement les obscurités.

    - On ne devient pas pervers, on le demeure.

    - Une fête est un excès permis, voire ordonné.

    - L'inconscient s'exprime à l'infinitif.

    - Des pensées surgissent subitement dont on ne sait d'où elles viennent : on n'est pas capable non plus de les chasser.

    - Les femmes, peu aptes à la sublimation, souffrent d'un trop-plein de libido.

    - Le rêve est la satisfaction d'un désir.

    - Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus.

    - Le caractère normal de la vie sexuelle est assuré par la conjonction vers l'objet et le but sexuel de deux courants, celui de la tendresse et celui de la sensualité.

    - La conscience est la conséquence du renoncement aux pulsions.

    - Le diable n'est pas autre chose que l'incarnation des pulsions anales érotiques refoulées.

    - Le rêve est le gardien du sommeil.

    - La joie de satisfaire un instinct resté sauvage est incomparablement plus intense que celle d'assouvir un instinct dompté.

    - Ce qui caractérise toutes les perversions, c'est qu'elles méconnaissent le but essentiel de la sexualité, c'est-à-dire la procréation.

    - Le diable est encore le meilleur subterfuge pour disculper Dieu.

    - Au fond, personne ne croit à sa propre mort, et dans son inconscient, chacun est persuadé de son immortalité.

    - Nous ne savons renoncer à rien. Nous ne savons qu'échanger une chose contre une autre.

    - Le bonheur est un rêve d'enfant réalisé dans l'âge adulte.

    - La liberté individuelle n'est nullement un produit culturel.

    - L'activité sexuelle s'est d'abord étayée sur une fonction servant à conserver la vie, dont elle s'est rendue indépendante.

    - L'humour a non seulement quelque chose de libérateur, mais encore quelque chose de sublime et d'élevé.

    - Nous ne sommes jamais aussi mal protégés contre la souffrance que lorsque nous aimons.

    - On a beau rêver de boissons : quand on a réellement soif, il faut se réveiller pour boire.

    - De quelque manière qu'on s'y prenne on s'y prend toujours mal.

    - Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire.

    - Si l'humanité était capable de s'instruire par l'observation directe des enfants, j'aurais pu m'épargner la peine d'écrire ce livre.

    - Les grandes choses peuvent se manifester par de petits signes.

    - Si tu veux pouvoir supporter la vie, sois prêt à accepter la mort !

    - L'homme énergique et qui réussit, c'est celui qui parvient à transformer en réalités les fantaisies du désir.

    - Le premier homme à jeter une insulte plutôt qu'une pierre est le fondateur de la civilisation.

    - Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir.

    - Il existe infiniment plus d'hommes qui acceptent la civilisation en hypocrites que d'hommes vraiment et réellement civilisés.

    - Chez la fille, il n'est pas de désir plus grand que celui de protection par le père.

    - Quoique vous fassiez, vous ferez mal !

    - C'est en pleine lumière que l'on triomphe du désir !

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