• avec le "white t-shirt" de micky green (mannequine, douze tours du monde et chanteuse ultra-douée, quelqu'un aurait pu plus mal s'en tirer au moment de la distribution des chances, moi je dis), c'est décidé, je mettrai.... des boots ! la secte bottes vient de perdre l'une de ses plus fidèles adeptes (quand je dis perdre... je sens qu'elles trouveront un moyen de me rechoper) et c'est le pied léger que je suis allée me convertir à la bottine. toute personne m'ayant entendu clamer mon dégoût des années 80 va donc pouvoir pouffer tout l'automne. oui, la mode me rouleaucompresse le cervelet, oui, je serai bientôt mûre pour les épaulettes, oui tout ça s'est fait insidieusement, le bleu klein, les leggings et les robes sweats ont ouvert la voie, et voilà, on y est, le cuir court, la robe plus moulante que ma peau, les talons sport (ah ah), les richelieus (argh argh) sont dans la place. moi, comme d'hab', je suis la timorée de la bande: boots, donc, pour commencer. je suis tombée chez l'espingouin sur ce modèle très, euh, j'ai envie de dire pas délirant, on va donc accepter "sobre", daim noir, petite boucle, petit talon très confort (en fait la version short d'une paire de bottes depuis trois saisons déjà chérie, et achetée au même endroit au même prix une fin de mois d'août....soit la somme pas méchante de 49 euros). après essais, ça marche au poil avec : slim, jupe boule noire, robe un peu ample, manteau trapèze, oui, j'ai envie de dire tout (à part sans doute les pantals larges qui coment back cet hiver). La surprise de l'affaire, c'est que la jambe, là-dedans, s'en sort moins mal que dans mes souvenirs millésimés 88 (courtes pattes était le nom communément admis pour les porteuses de boots d'alors; je ne laisserai personne dire que 13 ans est le plus bel âge de la vie). Convaincre mon maridamour du sexyness de la chose n'est en revanche pas gagné-gagné: mais on parle d'un homme pour qui "s'habiller" signifie seulement ne point cavaler nu comme un ver à travers la ville. Mais c'est aussi pour ce sens du casual que je l'aime...

     http://www.myspace.com/mickygreenmusic


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  • au commencement était ma tête, et les murs sur lesquels j'avais envie de la frapper histoire de me distraire de ma bonne vieille addiction à la nicotine. c'était il y a mille ans, c'était en 2005 les enfants. assez étrangement, dans le marasme foutraque qu'était alors ma vie, l'idée de me défouler sur un blog m'avait alors semblée hypra bath. comme c'était mal me connaître: piapias-le-blog aura sans doute gagné une coupe quelque part en tant que blog le moins actif in ze world. trois posts en deux ans, qui pourrait claper ses mains et dire yeah? j'ai travaillé moins, j'ai gagné des nèfles, c'est le nain zyva qui ne serait pas fier de moi. dans un sursaut de niaque, et surtout parce que je suis devenue totalement addict de http://www.garancedore.fr/ (ses dessins, c'est vraiment mon ami ricoré à moi du matin) et pis aussi de http://www.punky-b.com/wp/ et pis encore de http://lesgrandesfilles.canalblog.com/ je me suis dit: tout n'est pas perdu ! faisons deux culots de O neg, chimie, iono et gaz du sang à ce bon vieux blog moribond, et offrons-lui la chance d'une nouvelle vie palpitante sur le thème général de la plus pure futilité! Quand mon maridamour jure tout seul devant un France-Argentine où même Sébastien Grrr Chabal ne touche pas sa bille, je suis capable de tout (et surtout de n'importe quoi, oui, allez oui).

    Je ne promets évidemment pas d'avoir la pertinence ou la constance de mes petites copines blogueuses, si ça se trouve dans trois jours j'aurais brutalement envie d'écrire sur le cinéma lituanien. Je vais juste tenter de partager ici ma dévorrrante passionnata pour le shop-shop, plaisir et bouée de sauvetage, antidépresseur non-remboursé par la sécu (radine sécu) et pure admiration pour ces créateurs qui rendent la vie et les filles plus belles. 

    Let's go et en fanfare, donc:  www.myspace.com/yaelnaim


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  • voilà, voilà. évidemment l'idée de créer un blog et d'en faire cet endroit flippant de vide, ce désert poussiéreux et mort ne semble pas, comme ça, tout à fait passionnante (ni même juste réjouissante). j'avais pensé faire une sorte d'hypnotique journal de ma dépendance à la clope contrariée, mais les gens qui parcourent le ouaibe et ses forums de neuneus de la tête (des comme moi, quoi) savent que je n'étais pas en mesure d'administrer quoi que ce soit (à part du lithium dans mon verre, ou au moins de la gnôle, allez). j'étais comme qui dirait en phase dépressive doublée, comme souvent chez moi, d'une crise de n'importe naouak (alcoolisme mondain, pétage de plombs avec mari pourtant aimé, voyages pour oublier, etc). je ne dis pas que je suis GUERIE, mais au moins j'ai retrouvé mon mot de passe ;). ceci en dira plus long que n'importe quel récit détaillé sur les mois, disons, houleux, que je viens de traverser...

    j'ai été prise de l'envie de balancer absolument toute ma vie ici, je veux dire avec photos, adresses, et noms de mes ennemis les plus offensifs, un truc un petit peu extrême, disons ;), un truc pas bien, comme dit mon mari. une sorte de happening sans retour, moi j'dis. ridicule, oui. quand même :).

    j'ai aussi été prise de l'envie de pulvériser cet univers orange même pas raccord avec mon chic habituel. ne plus y mettre les pieds, d'oublier ce blog comme certaines photos/vidéos olé olé et alcoolisées de mon passé de mauvaise fille.

    je crois que je vais juste m'en servir comme, il y a deux-trois siècles, mon journal de bord plus ou moins branquignolle, voilà. car j'ai décidé de calmer un peu le jeu sur ma correspondance (ces milliers de mails, bon dieu), de ne point harceler mes amis, ex-amants et autres bons camarades avec mes états d'âme, la montagne russe qui me sert de personnalité :/.

    voilà. il y a des chances pour qu'on en recause, donc !


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  • je ne me suis pas saoulée depuis une semaine

    je n'ai insulté qu'un seul gros con (il conduisait un 4x4)

    je ne me suis pas rendue coupable de meurtre sur conjoint

    je ne me suis pas véritablement tapé la tête contre les murs

    je ne suis pas passée directement à l'héro ou au crack

    je n'ai pas fumé une seule lucky

    globalement, je dirais donc que le bilan de cette première semaine de ma nouvelle life que j'ai n'est pas à se pendre. mes amis alcooliques me maudissent, mais ceci est une autre question. :)


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  • c'est le troisième matin sans drug qui se fume. sans croiser un cendrier qui sent la mort, sans faire éternuer mon chien, sans haleine de poney malade. c'est le troisième matin où je me transforme en acharnée de la corvée ménagère, tellement faut que je m'occupe les mains et la tête (cette maison brille comme jamais, on dirait un appartement témoin). hier soir, j'ai parlé de tout ça avec petit lu -monsieur mon père- et c'était bon d'échanger nos vieux trucs pour échapper à la tentation (petit lu a allumé sa dernière goldu y a trois mois, pour des raisons autrement plus trash que les miennes), de ricanner dans le dos de ma mère et de mon homme ("z'y comprennent rien, t'façon, z'ont jamais fumé"), de se dire "allez, soyons des héros mon père/ma fille"... ouaaaais. pas encore trouvé le truc pour vivre les heures 17h-21h de façon paisible (en général, c'est là que j'ai envie de me taper la tête contre les murs).

    souci : je n'arrive à m'intéresser à rien d'autre qu'à ce putain de sevrage. est-ce que je propose une rubrique quotidienne à mon journal sur ce thème-là (ma vie, ma bataille)?


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