• the julie project

    salut, c'est le retour: on a bien rigolé nous autres sous des ciels noirs comme de la guiness, et même que c'était vachement bien mais tu t'en moques (je ne peux pas hyper te donner tort). et ah, oui, j'ai envie de dire ciels. cieux ça fait tout de suite caprice des dieux. et nous on a mangé que du cheddar extra mature (tuerie). bref là-bas au lieu de relire proust (tu connais des gens qui LISENT, tout simplement, le gars marcel?), j'ai plongé dans "6 mois". cette revue prolonge si tu veux l'expérience merveilleuse du journalisme au long cours, du journalisme old school déjà pratiquée par la revue  "XXI" que pour ma part je vénère depuis le premier numéro. les gars de XXI se sont dit que eh ! mais tant qu'à pratiquer un art qu'on dit moribond comme l'extraction du charbon, disons, pourquoi ne pas carrément faire comme si le photojournalisme avait de l'avenir? ah ah. poilade. si tu n'as pas, comme bibi, nombre d'amis photographes de presse, je peux te résumer l'affaire en te disant que plus souvent qu'à leur tour, ils sont condamnés à la photo SYMPA d'illustration et que la photo sympa, ça va bien cinq minutes, mais déjà à six tu as envie de plonger dans l'alcool tellement c'est la désespérance. donc à XXI ils ont créé "6 mois" qui est un énorme pavé, pari, truc, 350 pages de reportages photographiques, l'hallu. et qu'est-ce que je peux te dire? ça va paraître deux fois l'an, donc 50 euros, c'est quoi, sur une année? c'est rien. c'est pas même une paire de shoes correcte. c'est rien je te dis. alors que dans "6 mois'", tu découvres darcy padilla et donc le "julie project". et qu'après sans exagérer ta vie n'est plus exactement la même. darcy, qui est une bombasse de brune photographe américaine, a suivi pendant 18 ans (pas minutes, pas mois: ANS) julie, droguée, séropo et déjà je te dis ça et tu fuis -"ouh la pas très glamour tout ça"- mais tu as tort car la vie, même quand elle est âpre et glauque comme ça, c'est encore de la vie, alors que le glamour, écoute, le débat n'est pas tranché. je ne peux pas te dire mieux que d'acheter ce magnifique objet, de lire le sublime texte d'emmanuel carrère qui va avec et puis voilà c'est tout.

    d'une façon plus primesautière, les écossaises étaient en micro-shorts par 10 degrés.

    http://www.myspace.com/theheadandtheheart 

    photo: darcy padilla et http://www.darcypadilla.com


  • Commentaires

    1
    Mardi 12 Avril 2011 à 10:03
    .
    Grande fan de XXI, moi aussi... Et ton julie project sur un texte d'E. Carrère, ben ça me parle là !
    2
    ava
    Mardi 12 Avril 2011 à 14:21
    vas y
    c'est vachement bien !
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