• où est charlie?

    il y a deux camps au sujet de "simon werner a disparu..." : les déçus qui disent, "pouah, tout ça pour ça" (qui comme le précisait hans, perplexe, attendaient probablement un dénouement à la mulder & scully) et les autres. je suis les autres.

    la musique, la lumière qui entre par les baies vitrées dans les couloirs du lycée, la forêt en automne, les lotissements qui se terminent en impasse dans les bois, les doudounes sans manches, les 501's trop grands, le foot, les cours de science physique, les ragots étirés comme des élastiques à l'intercours, à la cantine, pour se donner l'impression que quelque chose survient, le désir, les mobylettes qui ne démarrent pas, l'odeur du "mélange", noir désir dans les boums, cette sensation d'inachèvement, les couples stellaires, 1992, tout ça m'a fait une drôle d'impression, comme une inception de ma propre adolescence...

    cela dit, si quelqu'un a quelque chose à ajouter sur le plan long long long sur la radio, quelque part vers la fin, je réponds "présente!"

     

     


  • Commentaires

    1
    AL
    Mercredi 6 Octobre 2010 à 21:44
    Je suis un autre...
    Je fais sans doute partie des "autres", bien qu'un poil déçu par la fin, sans doute un brin facile mais cependant logique, dans le contexte du film... Grand moment que de se retrouver dans les conversations de cantine, les paillasses, les murs ternes, comme dix ans plus tôt... Le seul mec dans la salle qui rigole aux vannes des ados, c'était moi... Rien à dire sur le plan de radio (l'annonce de l'arrestation?), mais preneur de toute théorie...
    2
    MaPomme
    Mercredi 6 Octobre 2010 à 21:52
    Pas grand-chose à dire...
    ... Si ce n'est qu'en 92, mince, j'étais déjà plus au lycée.
    3
    ava
    Mercredi 6 Octobre 2010 à 22:19
    le plan de la radio
    eh bien AL, ATTENTION SPOILER les gens, as-tu remarqué l'objet à côté de la radio? sur le plan de travail, ds la cuisine? parce que franchement ça me travaille, moi...
    4
    AL
    Mercredi 6 Octobre 2010 à 23:04
    on the radio
    Ben m... alors, va falloir que j'y retourne, me souviens pas... un briquet peut-être? Impression déstabilisante mais délicieuse d'envisager une relecture différente d'un film par la grâce d'un seul plan...
    5
    ava
    Jeudi 7 Octobre 2010 à 08:58
    nan mieux !
    pas un briquet, mais... l'absence d'un autre objet :). go, go, go ! tu me diras si tu y comprends qlque chose de neuf...
    6
    Lundi 11 Octobre 2010 à 11:14
    Wow
    Ça donne envie de foncer voir ça tout de suite, toute seule, enroulée dans une écharpe...
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